Le ministre de la défense, Alain Juppé, a déclaré mardi que "la France ne prendra pas l`initiative d`une intervention militaire" pour tenter de régler la crise actuelle en Côte d`Ivoire.
Interrogé par Europe 1 sur la décision de Laurent Gbagbo de s`accrocher au pouvoir à Abidjan, M. Juppé a estimé que "le fait de persévérer dans l`erreur ne rend pas plus légitime".
"Les choses sont tout à fait claires, il y a eu des élections sous le contrôle des Nations-Unies, le résultat a été validé, il y a un président légitimement élu" (Alassane Ouattara), a-t-il affirmé. "La France reste avec l`ensemble de la communauté internationale sur cette ligne-là".
Selon M. Juppé, "la France ne prendra pas l`initiative d`une intervention militaire. Nos troupes ne sont là-bas que dans le cadre des Nations-Unies. Le seul cas évidemment où nous interviendrions, c`est si nos nationaux - ils sont nombreux, plus de 15.000 - étaient menacés de quelque manière que ce soit".
"La communauté internationale ne doit pas céder, c`est un enjeu extraordinairement important pour l`Afrique", a poursuivi le ministre. Si le président sortant Laurent Gbagbo "ne renonce pas, il faut aller plus loin dans l`utilisation des sanctions", a-t-il jugé.
Interrogé sur une éventuelle intervention militaire, il a déclaré : "Je sais que la Cédéao (la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), c`est-à-dire les voisins de la Côte d`Ivoire, y réfléchissent. Je pense que c`est aux Africains" de décider. "Je pense que ça leur revient et certainement
pas à l`armée française", a-t-il conclu.
Interrogé par Europe 1 sur la décision de Laurent Gbagbo de s`accrocher au pouvoir à Abidjan, M. Juppé a estimé que "le fait de persévérer dans l`erreur ne rend pas plus légitime".
"Les choses sont tout à fait claires, il y a eu des élections sous le contrôle des Nations-Unies, le résultat a été validé, il y a un président légitimement élu" (Alassane Ouattara), a-t-il affirmé. "La France reste avec l`ensemble de la communauté internationale sur cette ligne-là".
Selon M. Juppé, "la France ne prendra pas l`initiative d`une intervention militaire. Nos troupes ne sont là-bas que dans le cadre des Nations-Unies. Le seul cas évidemment où nous interviendrions, c`est si nos nationaux - ils sont nombreux, plus de 15.000 - étaient menacés de quelque manière que ce soit".
"La communauté internationale ne doit pas céder, c`est un enjeu extraordinairement important pour l`Afrique", a poursuivi le ministre. Si le président sortant Laurent Gbagbo "ne renonce pas, il faut aller plus loin dans l`utilisation des sanctions", a-t-il jugé.
Interrogé sur une éventuelle intervention militaire, il a déclaré : "Je sais que la Cédéao (la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), c`est-à-dire les voisins de la Côte d`Ivoire, y réfléchissent. Je pense que c`est aux Africains" de décider. "Je pense que ça leur revient et certainement
pas à l`armée française", a-t-il conclu.