Sauf revirement spectaculaire de situation, la formule du championnat national de football 2010-2011 changera. Situation oblige, la superdivision est annoncée. Comme dirait l’autre, qui n’avance pas…recule.
Enterrée depuis 2004, la Superdivision a toutes les chances de revenir. En force. Cette formule qui a ses avantages et ses inconvénients apparaît comme la thérapie aux problèmes actuels du football ivoirien. Il s’agit d’un championnat à deux poules constitué de 14 équipes. A l’issue d’une compétition de 6 journées, les 3 premiers de chaque poule se qualifient pour des « play-offs » avec tout ce que cela comporte comme médiatisation. Quant aux deux derniers de chaque poule, ils sont purement et simplement relégués en division inférieure. L’avantage de la Superdivision est qu’elle offrira un spectacle de qualité. En revanche, elle ne dure pas assez longtemps et permet à la FIF d’économiser de l’argent. En fin de compte, la saison se termine au bout de deux petits mois pour les clubs qui ne parviennent pas à accéder en Superdivision. En Ligue 2, quatre poules de 6 clubs sont annoncées. Sans plus. Quelques doutes levés, nous sommes en mesure de parler en connaissance de cause : Situation socio-politique délétère, Coupes africaines menacées, absence de sponsor etc, Licence A exigée aux entraîneurs, etc, la saison 2011 marquera la rupture. La Fédération ivoirienne de football (FIF), elle, donne l’impression de naviguer à vue. Pis, les questions essentielles pour l’avenir de notre football restent sans réponses. Pourquoi l’argent du Mondial sud-africain est-il un sujet tabou ? Quelle Direction technique nationale pour quelle politique de formation ? A quand le retour du championnat des jeunes (minimes, cadets, juniors) ? Comment rendre l’arbitrage plus performant ? Quel plan de bataille pour la CAN 2012 ?
Guy-Florentin Yaméogo
Enterrée depuis 2004, la Superdivision a toutes les chances de revenir. En force. Cette formule qui a ses avantages et ses inconvénients apparaît comme la thérapie aux problèmes actuels du football ivoirien. Il s’agit d’un championnat à deux poules constitué de 14 équipes. A l’issue d’une compétition de 6 journées, les 3 premiers de chaque poule se qualifient pour des « play-offs » avec tout ce que cela comporte comme médiatisation. Quant aux deux derniers de chaque poule, ils sont purement et simplement relégués en division inférieure. L’avantage de la Superdivision est qu’elle offrira un spectacle de qualité. En revanche, elle ne dure pas assez longtemps et permet à la FIF d’économiser de l’argent. En fin de compte, la saison se termine au bout de deux petits mois pour les clubs qui ne parviennent pas à accéder en Superdivision. En Ligue 2, quatre poules de 6 clubs sont annoncées. Sans plus. Quelques doutes levés, nous sommes en mesure de parler en connaissance de cause : Situation socio-politique délétère, Coupes africaines menacées, absence de sponsor etc, Licence A exigée aux entraîneurs, etc, la saison 2011 marquera la rupture. La Fédération ivoirienne de football (FIF), elle, donne l’impression de naviguer à vue. Pis, les questions essentielles pour l’avenir de notre football restent sans réponses. Pourquoi l’argent du Mondial sud-africain est-il un sujet tabou ? Quelle Direction technique nationale pour quelle politique de formation ? A quand le retour du championnat des jeunes (minimes, cadets, juniors) ? Comment rendre l’arbitrage plus performant ? Quel plan de bataille pour la CAN 2012 ?
Guy-Florentin Yaméogo