La vérité éclate au grand jour. Les différents médiateurs envoyés par l’Union africaine et la Cedeao, découvrent la réalité du terrain. Au contact des preuves de la mascarade électorale orchestrée par la France et Alassane Ouattara, le premier ministre Kenyan, Raila Odinga, les présidents béninois, sierra-léonais et cap verdien, ont été instruits sur la crise post-électorale. Le Président de la République, Laurent Gbagbo, ouvert au dialogue a convaincu ces émissaires africains rien que par des faits et preuves. Ne sachant pas comment convaincre Ouattara d’accepter sa défaite et de négocier, les quatre émissaires de l’Union africaine et de la Cedeao, sont repartis exaspérés. L’attitude belliqueuse et irresponsable d’Alassane Ouattara les agace au point de les amener à toujours répéter que les discussions se poursuivent. Parce que honnêtement, seul, le Président Laurent Gbagbo est disposé à mener des discussions avec l’éternel perdant qu’est Ouattara. Ce dernier, qui constate que sa forfaiture commence à être dévoilée, s’impatiente quant à l’arrivée d’une force militaire de la Cedeao pour l’installer au Palais présidentiel. Ouattara n’a-t-il pas soutenu que : «Les discussions sont terminées» ? Ses journaux se sont donnés hier, à cœur joie d’annoncer que 9 pays auraient donné leur accord pour composer la Force de l’Ecomog qui viendrait déloger le Président ivoirien du Palais du Plateau. Il n’en est rien. Parce que la majorité des pays de la Cedeao sont réticents à fournir des troupes à l’Ecomog. Les informations en notre possession, témoignent que la France est en train de planifier un autre coup d’Etat à partir de Sébroko, base de l’Onuci en Côte d’Ivoire. La stratégie consiste à utiliser les soldats représentants des pays va-t-en guerre de la Cedeao au sein de l’Onuci. Ces soldats troqueront leurs tenues contre les uniformes des rebelles. Aidés par les mercenaires recrutés par la France, ils comptent donner l’assaut dans les prochaines semaines. L’Onuci et la force Licorne sont chargées d’apporter la logistique à ces assaillants. A ceux-ci s’ajoutent les 345 Maliens et 238 Burkinabè recrutés à Bouaké. Parqués dans cette ville, ils ont suivi une formation au combat. Ils ont pris la route de la capitale économique, il y a quelques jours. D’autres, en provenance de Man, sont en chemin pour les rejoindre à Abidjan. Au nombre de 425, ces mercenaires libériens et ivoiriens ont quitté Man hier, dans la journée. C’est le dernier plan que Nicolas Sarkozy s’échine à mettre en place dans le plus grand secret. Manque de pot pour lui. Dieu qui aime tant ce pays et le protège de jour comme de nuit, dévoile tous ses plans machiavéliques au grand jour. Qu’il se garde donc de nous attendrir avec des phrases du genre : «l’Armée française n’attaquera pas la Côte d’Ivoire». Les Ivoiriens ne sont pas dupes. Comme son ami, Alassane Ouattara, Sarkozy dit toujours le contraire de ce qu’il fait. L’Armée ivoirienne, ne croit pas du tout à ces belles paroles de Sarkozy. Elle est déterminée à défendre avec la dernière énergie la terre de ses ancêtres. Avec l’aide de Dieu et du peuple ivoirien.
Fabrice Tété
Fabrice Tété