Le président Alassane Ouattara a affirmé, hier, qu’une intervention militaire en Côte d’Ivoire aura pour seule mission d’enlever Laurent Gbagbo du pouvoir.
Il a tenu à rassurer les ivoiriens. Le président élu, Alassane Ouattara, a écarté l’idée d’une guerre civile en Côte d’Ivoire si une intervention militaire de l’Ecomog devait contraindre l’ancien président Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir. «Si la force est utilisée en Côte d`Ivoire, ce sera pour enlever Laurent Gbagbo. Ce ne sera pas une force contre les Ivoiriens ou contre la Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré hier à France 24 qui l’a interrogé depuis son Qg du Golf hôtel. Une éventuelle intervention militaire africaine en Côte d’Ivoire pour faire partir Laurent Gbagbo ne serait pas «une force contre les Ivoiriens» et ne provoquerait pas de guerre civile, a-t-il assuré. «Les risques de guerre civile que j’entends n’existent point du tout» a-t-il ajouté. Avant d’indiquer que «Laurent Gbagbo peut nous épargner une action militaire, s’il revient à la raison. Il faut qu’il accepte de partir pour que la Côte d’Ivoire ne soit pas soumise à une telle situation. Pour Alassane Ouattara, l’ancien chef d’Etat sera «responsable de la situation qu’il va vivre». Alors que des émissaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union africaine (Ua) se sont rendus à Abidjan pour essayer de convaincre l’ancien président de rendre le pouvoir, ce dernier refuse d’entendre raison. Le nouveau président de la Côte d’Ivoire affirme cependant attendre «la réponse de la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao». L’organisation devrait appeler à un nouveau sommet pour prendre une décision définitive, a déclaré le successeur de Laurent Gbagbo, après un entretien avec le président nigérian Goodluck Jonathan, également président en exercice de la Cedeao.
M’Bah A.
Légende : Alassane Ouattara attend la réponse de la conférence des chefs d’Etat qui doit convoquer un dernier sommet sur la crise ivoirienne.
Il a tenu à rassurer les ivoiriens. Le président élu, Alassane Ouattara, a écarté l’idée d’une guerre civile en Côte d’Ivoire si une intervention militaire de l’Ecomog devait contraindre l’ancien président Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir. «Si la force est utilisée en Côte d`Ivoire, ce sera pour enlever Laurent Gbagbo. Ce ne sera pas une force contre les Ivoiriens ou contre la Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré hier à France 24 qui l’a interrogé depuis son Qg du Golf hôtel. Une éventuelle intervention militaire africaine en Côte d’Ivoire pour faire partir Laurent Gbagbo ne serait pas «une force contre les Ivoiriens» et ne provoquerait pas de guerre civile, a-t-il assuré. «Les risques de guerre civile que j’entends n’existent point du tout» a-t-il ajouté. Avant d’indiquer que «Laurent Gbagbo peut nous épargner une action militaire, s’il revient à la raison. Il faut qu’il accepte de partir pour que la Côte d’Ivoire ne soit pas soumise à une telle situation. Pour Alassane Ouattara, l’ancien chef d’Etat sera «responsable de la situation qu’il va vivre». Alors que des émissaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union africaine (Ua) se sont rendus à Abidjan pour essayer de convaincre l’ancien président de rendre le pouvoir, ce dernier refuse d’entendre raison. Le nouveau président de la Côte d’Ivoire affirme cependant attendre «la réponse de la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao». L’organisation devrait appeler à un nouveau sommet pour prendre une décision définitive, a déclaré le successeur de Laurent Gbagbo, après un entretien avec le président nigérian Goodluck Jonathan, également président en exercice de la Cedeao.
M’Bah A.
Légende : Alassane Ouattara attend la réponse de la conférence des chefs d’Etat qui doit convoquer un dernier sommet sur la crise ivoirienne.