Les entreprises n’en peuvent plus. Plusieurs parmi elles ont commencé à mettre en chômage technique leur personnel, quand d’autres ont carrément décidé de ralentir leurs activités ou de les mettre en veilleuse. Le constat d’ensemble qui se dégage, c’est que les réceptifs hôteliers n’arrivent plus à faire le plein. Les chambres sont désespérément vides. Même les prix forfaitaires accordés aux clients n’occasionnent plus la ruée vers les hôtels. L’amer constat est fait lors des fêtes de fin d’années. Les organisations patronales ont, en leur possession quelques statistiques de situation cauchemardesque des hôtels. Même si ce n’est pas le même spectacle, chez les transitaires, force est de reconnaître que les affaires ne marchent plus. Idem chez les armateurs. Raison pour laquelle le Port d’Abidjan est quasiment vide. Au niveau des sociétés de distribution de gaz, les difficultés se font de plus en plus persistantes. L’absence de butanier dans les ports ivoiriens impacte négativement les activités de ces opérateurs économiques. Plusieurs entreprises et non des moindres se sont donné jusqu’au 15 janvier pour fermer. Aussi, sont-elles en train de procéder à leurs derniers inventaires ou bilans. Les entreprises ont pris du plomb dans l’aile. Les grandes victimes, le personnel.
JEA
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