Le Nigeria et l`Afrique du sud ont eu jeudi des discussions à Lagos sur la crise en Côte d`Ivoire pour examiner les nouvelles démarches visant à faire partir Laurent Gbagbo.
Ces discussions ont réuni le ministre des affaires étrangères sud-africain
Maite Nkoana-Mashabane et son homologue nigérian Odein Ajumogobia.
M. Ajumogobia n`a donné aucun détail sur la teneur des entretiens, ajoutant
que tout serait fait pour privilégier la voie diplomatique.
"La force légitime n`est pas exclue, mais nous allons tout faire pour
convaincre le président Gbagbo de se démettre", a-t-il toutefois déclaré à
l`AFP.
"Tout le monde est sur la même longueur d`onde à ce sujet", a-t-il ajouté,
refusant toutefois de préciser si un éventuel recours à la force avait été
spécifiquement abordé lors de sa rencontre avec son homologue sud-africain.
La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), qui n`a
pas exclu un tel recours à la force, est actuellement présidée par le chef de
l`Etat nigérian Goodluck Jonathan.
Interrogé sur un possible usage de la force contre Laurent Gbagbo, le chef
de la diplomatie nigériane a estimé que c`était une question "globale et pas
seulement de la responsabilité du Nigeria, de la Cédéao et de l`Afrique, car
des vies sont en jeu".
"Cela devrait impliquer d`autres membres de la communauté internationale",
a-t-il poursuivi.
Après une nouvelle médiation infructueuse mardi, l`organisation
ouest-africaine a brandi de nouveau la menace d`une opération militaire pour
obtenir le départ de M. Gbagbo et résoudre la grave crise née de l`élection du
28 novembre.
Une intervention armée est en préparation mais cette entreprise à hauts
risques reste pour la Cédéao un "dernier recours".
En cas d`action militaire, le Nigeria, pays le plus peuplé d`Afrique et
poids-lourd de l`Afrique de l`Ouest, pourrait probablement fournir le gros
d`une éventuelle force ouest-africaine.
Mais sur le plan intérieur le pays se prépare aussi à des élections
générales et présidentielle à risque en avril et est également confronté à des
situations violentes dans le sud pétrolifère où sévissent des groupes
militants armés ainsi que dans le nord secoué par des extrémistes musulmans.
Ces discussions ont réuni le ministre des affaires étrangères sud-africain
Maite Nkoana-Mashabane et son homologue nigérian Odein Ajumogobia.
M. Ajumogobia n`a donné aucun détail sur la teneur des entretiens, ajoutant
que tout serait fait pour privilégier la voie diplomatique.
"La force légitime n`est pas exclue, mais nous allons tout faire pour
convaincre le président Gbagbo de se démettre", a-t-il toutefois déclaré à
l`AFP.
"Tout le monde est sur la même longueur d`onde à ce sujet", a-t-il ajouté,
refusant toutefois de préciser si un éventuel recours à la force avait été
spécifiquement abordé lors de sa rencontre avec son homologue sud-africain.
La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), qui n`a
pas exclu un tel recours à la force, est actuellement présidée par le chef de
l`Etat nigérian Goodluck Jonathan.
Interrogé sur un possible usage de la force contre Laurent Gbagbo, le chef
de la diplomatie nigériane a estimé que c`était une question "globale et pas
seulement de la responsabilité du Nigeria, de la Cédéao et de l`Afrique, car
des vies sont en jeu".
"Cela devrait impliquer d`autres membres de la communauté internationale",
a-t-il poursuivi.
Après une nouvelle médiation infructueuse mardi, l`organisation
ouest-africaine a brandi de nouveau la menace d`une opération militaire pour
obtenir le départ de M. Gbagbo et résoudre la grave crise née de l`élection du
28 novembre.
Une intervention armée est en préparation mais cette entreprise à hauts
risques reste pour la Cédéao un "dernier recours".
En cas d`action militaire, le Nigeria, pays le plus peuplé d`Afrique et
poids-lourd de l`Afrique de l`Ouest, pourrait probablement fournir le gros
d`une éventuelle force ouest-africaine.
Mais sur le plan intérieur le pays se prépare aussi à des élections
générales et présidentielle à risque en avril et est également confronté à des
situations violentes dans le sud pétrolifère où sévissent des groupes
militants armés ainsi que dans le nord secoué par des extrémistes musulmans.