Laurent Gbagbo qui continue de s'accrocher au pouvoir, s'expose et expose par la même occasion ses partisans à des risques de tout genre.
“Le pouvoir ou la mort : le suicide ». Tel semble être le nouveau slogan de Laurent Gbagbo et de ses partisans. Pour avoir décliné l'offre de la communauté internationale qui l'invite à quitter pacifiquement le pouvoir, l'ancien chef de l'Etat conduit tout droit dans le mur son clan car les sanctions de l'Union européenne et des Etats- Unis ne sont pas sans conséquences. La première conséquence, de loin la plus dramatique pour le clan, c'est le sort des grands malades, aujourd'hui dans l'impossibilité d'aller se soigner dans des structures spécialisées. En effet, de source proche de La majorité présidentielle (Lmp), nombreux sont les fidèles de Laurent Gbagbo qui souffrent de diabètes, d'insuffisance rénale et autres hyper-tension et qui, de ce fait, sont obligés d'aller régulièrement voir le toubib dans le pays des Blancs. Au nombre de ces grands malades, on compte certains ministres du gouvernement illégitime de Marie-Gilbert Aké N'Gbo, notamment un des sécurocrates du staff. Au moins deux fois par an, ils doivent se rendre dans les pays d'Europe, pour se maintenir en vie. Avec la nouvelle donne, c'est-à-dire l'interdiction de voyager, doublée du gel des avoirs, ce sont presque des morts en sursis qui continuent de soutenir ''l'enfant des élections''. Le refrain de l'appel au dialogue n'est donc pas fortuit, surtout que de sources diplomatiques, la prochaine étape des sanctions (gel des avoirs et interdictions de voyager) va concerner tous les Etats membres des Nations Unies. A défaut d'y être arrêtés, les éventuels voyageurs seront tout simplement refoulés. Autrement dit, il serait difficile d'emprunter un vol en direction du royaume chérifien pour aller s'y soigner une dent récalcitrante. Ce n'est donc pas pour rien que certains s'activent déjà à faire partir leurs familles. La deuxième conséquence touche ceux qui ont leur progéniture dans les pays qui appliquent déjà les sanctions. Dans le court (ou tout au plus dans le moyen) terme, ces enfants de ''Refondateurs'' n'auront d'autre choix que de rentrer au bercail de gré ou de force. Si au bout de quelques semaines, les parents dont ''les comptes sont bloqués'' n'arrivent pas à les pourvoir en fonds, il leur sera difficile de tenir car l'Occident n'est pas l'Afrique. D'ores et déjà, il se murmure que ceux qui sont dépensiers sur les bords et qui ont vu leurs comptes en banque mis sous ''embargo'', ont commencé à se fâcher avec l'ancien chef de l'Etat. Même son discordant chez ceux qui ont récemment rejoint le clan (qui avaient fait fortune plus ou moins honnêtement) et qui se voient sanctionnés également, surtout que les moyens qui devraient être mis à leur disposition pour leur installation, tardent à venir. Dur, dur pour les ''Refondateurs''. Et pourtant, ils ne sont qu'au début du cauchemar.
Marc Dossa
“Le pouvoir ou la mort : le suicide ». Tel semble être le nouveau slogan de Laurent Gbagbo et de ses partisans. Pour avoir décliné l'offre de la communauté internationale qui l'invite à quitter pacifiquement le pouvoir, l'ancien chef de l'Etat conduit tout droit dans le mur son clan car les sanctions de l'Union européenne et des Etats- Unis ne sont pas sans conséquences. La première conséquence, de loin la plus dramatique pour le clan, c'est le sort des grands malades, aujourd'hui dans l'impossibilité d'aller se soigner dans des structures spécialisées. En effet, de source proche de La majorité présidentielle (Lmp), nombreux sont les fidèles de Laurent Gbagbo qui souffrent de diabètes, d'insuffisance rénale et autres hyper-tension et qui, de ce fait, sont obligés d'aller régulièrement voir le toubib dans le pays des Blancs. Au nombre de ces grands malades, on compte certains ministres du gouvernement illégitime de Marie-Gilbert Aké N'Gbo, notamment un des sécurocrates du staff. Au moins deux fois par an, ils doivent se rendre dans les pays d'Europe, pour se maintenir en vie. Avec la nouvelle donne, c'est-à-dire l'interdiction de voyager, doublée du gel des avoirs, ce sont presque des morts en sursis qui continuent de soutenir ''l'enfant des élections''. Le refrain de l'appel au dialogue n'est donc pas fortuit, surtout que de sources diplomatiques, la prochaine étape des sanctions (gel des avoirs et interdictions de voyager) va concerner tous les Etats membres des Nations Unies. A défaut d'y être arrêtés, les éventuels voyageurs seront tout simplement refoulés. Autrement dit, il serait difficile d'emprunter un vol en direction du royaume chérifien pour aller s'y soigner une dent récalcitrante. Ce n'est donc pas pour rien que certains s'activent déjà à faire partir leurs familles. La deuxième conséquence touche ceux qui ont leur progéniture dans les pays qui appliquent déjà les sanctions. Dans le court (ou tout au plus dans le moyen) terme, ces enfants de ''Refondateurs'' n'auront d'autre choix que de rentrer au bercail de gré ou de force. Si au bout de quelques semaines, les parents dont ''les comptes sont bloqués'' n'arrivent pas à les pourvoir en fonds, il leur sera difficile de tenir car l'Occident n'est pas l'Afrique. D'ores et déjà, il se murmure que ceux qui sont dépensiers sur les bords et qui ont vu leurs comptes en banque mis sous ''embargo'', ont commencé à se fâcher avec l'ancien chef de l'Etat. Même son discordant chez ceux qui ont récemment rejoint le clan (qui avaient fait fortune plus ou moins honnêtement) et qui se voient sanctionnés également, surtout que les moyens qui devraient être mis à leur disposition pour leur installation, tardent à venir. Dur, dur pour les ''Refondateurs''. Et pourtant, ils ne sont qu'au début du cauchemar.
Marc Dossa