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Politique Publié le lundi 10 janvier 2011 | Notre Voie

Licorne-Rébellion-ONUCI : Une combinaison dangereuse

© Notre Voie Par G. Lasme
Présidentielle - sécurité : Deploiement de 1500 soldats des FAFN.
Le départ de 1500 soldats Fafn pour la sécurisation du second tour a debuté a Bouaké le jeudi 25 novembre 2010 en présence du CEMA Soumaila Bakayoko ,le Cdt Shérif Ousmane et des forces licornes
Quand les autorités ivoiriennes, parce que excédées par la partialité de l’ONUCI, demandent le départ de cette force des Nations unies et la Licorne qui la soutient du territoire ivoirien, c’est avec preuves qu’elles argumentent. En voici quelques-unes que nous avons pu avoir.

On en sait un peu plus maintenant sur les événements du 16 décembre dernier au Golf Hôtel au sujet du rôle joué réellement par la force des Nations unies en Côte d’Ivoire. Les casques bleus portés par les combattants rebelles contre les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire appartiennent au contingent du Bengladesh.

Selon une source proche de l’ONUCI, ces casques sont les tout premiers que les soldats du Bengladesh ont reçus à leur arrivée dans notre pays. Selon la même source, ces casques ne se portent plus bien parce que démodés. Par ailleurs, les com-secteurs de Vavoua et Kouibly qui sont au Golf et qui auraient participé aux combats disent avoir été convoyés à la République du Golf par les soins de l’ONUCI.

Le même 16 décembre dernier où Ouattara et Soro entendaient prendre toute la Côte d’Ivoire, ils ont engagé aussi des combats à Tiébissou espérant s’installer à Yamoussoukro pour y installer Ouattara. Sur place, les hommes du colonel Boniface Konan ne leur ont pas fait de cadeau. Ils ont été sévèrement corrigés et, n’eut été la gentillesse du Com-théâtre qui a arrêté les combats pour permettre aux hommes de ramasser leurs morts, on en aurait compté plus de 1000 corps. Parmi ces combattants humiliés, un contingent burkinabé à qui on avait promis une intégration
dans le sein de l’ONUCI. C’est d’ailleurs eux qui étaient postés au premier plan.

Après la déconvenue, 106 de ces éléments burkinabè ont décidé de rentrer chez eux, tellement ils n’ont vu que du feu dans les combats.

De sources militaires onusiennes bien introduites, les combattants rebelles de Ouattara qui sont actuellement regroupés au Golf sont au nombre de 708 avec 9 véhicules identifiés FAFN. Les autres véhicules civiles sont au nombre de 183. Quant au matériel appartenant à l’ONUCI, on dénombre 17 chars, 22 véhicules pick-up surmontés de 12/7 et TKM et de A52 mais aussi 11 néguefs. Tous les matins, ce sont 28 éléments FAFN qui montent la garde quand 43 autres se trouvent dans la broussaille, à l’extérieur, armés de RPG, de kalachs et de fusils mitrailleurs. Selon
la source, les entraînements ont lieu tous les matins, sur le terrain de golf avec trois blancs en treillis qui en assurent la direction technique. Comme on peut s’en douter, tous ces hommes et tous ce matériel de guerre a été convoyé là-bas par les soins de l’ONUCI.

Dans le cadre de la planification des attaques qu’ils préparent sur toute l’étendue du territoire, Ouattara et Soro ont décidé de former leurs combattants qui seront en majorité des mercenaires venus du Burkina Faso et du Mali. Leur formation a déjà commencé et c’est ce qui explique le va-et-vient incessant des hélicoptères de Licorne et l’ONUCI entre Abidjan et Bouaké. Ces hélicos transportent, matin et soir, les instructeurs français de Licorne affectés à la formation des combattants rebelles de Ouattara qui ont reçu sur place 300 rangers (chaussures militaires) et 25 caisses de kalaschs. Dans le même temps, l’ONUCI a convoyé 54 rebelles à San Pedro pour
préparer l’attaque de cette ville.

La semaine dernière, 3 hercules C130 qui sont de gros porteurs, ont atterri à Bouaké sans que l’on sache ce qu’ils contenaient. Les Français sont devenus tellement malhonnêtes qu’ils ne cachent même plus leur sale jeu. Ces 3 hercules, avant de quitter le Ghana pour, disent-ils, le Liberia, ont demandé à la Tour de contrôle de l’aéroport d’Abidjan, l’autorisation de survoler notre pays. Dès qu’ils ont eu le OK et qu’ils sont entrés sur le territoire ivoirien, ils coupent tout contact avec
la Tour et éteignent leurs feux pour ne pas être vus. Le danger qu’ils courent et font courir à tous est qu’il peut y avoir collusion dans les airs avec des avions civils de transport en commun.
Si Ouattara savait lire les signes de la vie, il ne tenterait plus aucune action dévastatrice en Côte d’Ivoire. Car, chaque fois que lui et ses hommes pensent quelque chose, l’idée et son draft sont déjà sur la place publique. On sait par exemple que jeudi dernier, les victimes de l’ONUCI alitées à l’hôpital militaire d’Abobo-Zoo (HMA) ont reçu la visite d’une dame venue les voir au nom de l’ONUCI
pour les faire évacuer en France où ils recevraient des soins gratuits. La seule condition que ces victimes doivent respecter pour bénéficier de ces soins, c’est de se taire, de ne plus jamais accuser les forces onusiennes de les avoir fusillées à bout portant.

Tout le monde sait que dans leur plan d’attaque, il est prévu entre autres, de bloquer les deux ponts d’Abidjan, d’attaquer simultanément la radio, la télévision, la résidence du chef de l’Etat, le palais présidentiel, faire un blocus du camp Akouédo avec l’aide des chars de l’ONUCI pré-positionnés au lycée américain de la Riviera.

Ils entendent aussi placer des batteries d’armes lourdes sur le toit du Golf pour tenir le plan d’eau lagunaire afin de préserver la vie de Ouattara au Golf. Dans le même temps, ils doivent attaquer sur tous les fronts à l’intérieur du pays. L’objectif est d’arriver à prendre à la fois Abidjan, San Pedro et Yamoussoukro. La capitale politique, au terme de ce périlleux exercice, sera assiégée par Licorne et l’ONUCI.

Cet exercice, il faut admettre que c’est de la mer à boire et c’est plus que les douze travaux d’Hercule pour Ouattara et les siens. Les hommes de Mangou, des professionnels aguerris, reconnus pour leur détermination à protéger la Côte d’Ivoire et ses institutions, n’attendent que ce jour-là pour montrer leur savoir-faire. Ce jour-là, on chantera à l’unisson, la libération totale de la Côte d’Ivoiren.

Abdoulaye Villard Sanogo
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