Avec toutes les réunions annoncées cette semaine, il y a fort à parier que les jours qui viennent, seront décisifs dans la sortie de crise ou l'enlisement de l'impasse socio-politique.
Partira, partira pas ? Viendront ou viendront pas. Cette semaine, les Ivoiriens seront certainement situés sur l'issue de la crise post-électorale qu'ils sont résignés à subir depuis presque un mois maintenant. C'est qu'il faut trouver une solution au bras de fer qui met aux prises le nouveau président, Alassane Ouattara à l'ancien, Laurent Gbagbo qui refuse de rendre le tablier. La première réunion importante qui devrait déterminer la fin de la crise, est incontestablement la réunion des chefs d'état-major des armées ouest-africaines. Cette réunion, la deuxième du genre depuis que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) s'est saisie du dossier ivoirien, se tiendra vraisemblablement encore à Bamako. Pour cette session, la Côte d'Ivoire sera représentée par deux militaires de hauts rangs, pour défendre les intérêts des Ivoiriens. Il s'agit du général Michel Gueu, chef de cabinet militaire du Premier ministre Guillaume Soro et du colonel-major, Gaston Mian nouvellement promu au poste de directeur de cabinet du ministre de la Défense. Avec l'échec des discussions pour une issue pacifique à la crise, la participation de ces deux personnalités devrait donner à comprendre beaucoup de choses dans le recours à la « force légitime » pour déloger Laurent Gbagbo. La deuxième réunion de haut niveau sur la crise ivoirienne devrait se tenir à N'Djamena, capitale du Tchad. A la faveur de la commémoration du cinquantenaire de ce pays d'Afrique centrale, les chefs d'Etat africains, notamment les ''doyens'', devraient proposer leurs recettes pour dénouer la crise, comme l'a annoncé, dimanche, le Béninois Thomas Boni Yayi. De source diplomatique, les chefs d'Etat de la sous-région ouest-africaine qui ont le dossier en main, devraient prendre part à la réunion des doyens. Car, au nombre des vieux briscards attendus à N'Djamena, figurent entre autres, Denis Sassou N'Guesso du Congo-Brazzaville, Mouammar Kadhafi de la Libye, Paul Biya du Cameroun. Cette rencontre, en marge des festivités du cinquantenaire du Tchad, doit avoir lieu aujourd'hui ou demain.
La troisième rencontre importante qui aura à son ordre du jour, la crise post-électorale en Côte d'Ivoire, concerne le Conseil de sécurité de l'Onu. Dans la perspective du recours à la force pour faire plier Laurent Gbagbo, cette réunion s'avèrera capitale. Car, pour user de cette force, la communauté internationale via l'Ecomog a besoin d'un mandat pour opérer. Selon toute évidence, les membres du Conseil de sécurité mettront donc à profit la réunion, prévue vendredi, pour déterminer le mandat à donner aux soldats ouest-africains devant intervenir.
Toutes ces réunions interviennent après le tête-à-tête qu'ont eu, hier à Washington, le Français Nicolas Sarkozy et l'Américain, Barack Obama. Les deux présidents qui ont très tôt reconnu Alassane Ouattara comme étant le vainqueur de la présidentielle du 28 novembre dernier, ont diligemment appelé Laurent Gbagbo à céder le palais présidentiel au nouveau locataire.
Marc Dossa
Partira, partira pas ? Viendront ou viendront pas. Cette semaine, les Ivoiriens seront certainement situés sur l'issue de la crise post-électorale qu'ils sont résignés à subir depuis presque un mois maintenant. C'est qu'il faut trouver une solution au bras de fer qui met aux prises le nouveau président, Alassane Ouattara à l'ancien, Laurent Gbagbo qui refuse de rendre le tablier. La première réunion importante qui devrait déterminer la fin de la crise, est incontestablement la réunion des chefs d'état-major des armées ouest-africaines. Cette réunion, la deuxième du genre depuis que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) s'est saisie du dossier ivoirien, se tiendra vraisemblablement encore à Bamako. Pour cette session, la Côte d'Ivoire sera représentée par deux militaires de hauts rangs, pour défendre les intérêts des Ivoiriens. Il s'agit du général Michel Gueu, chef de cabinet militaire du Premier ministre Guillaume Soro et du colonel-major, Gaston Mian nouvellement promu au poste de directeur de cabinet du ministre de la Défense. Avec l'échec des discussions pour une issue pacifique à la crise, la participation de ces deux personnalités devrait donner à comprendre beaucoup de choses dans le recours à la « force légitime » pour déloger Laurent Gbagbo. La deuxième réunion de haut niveau sur la crise ivoirienne devrait se tenir à N'Djamena, capitale du Tchad. A la faveur de la commémoration du cinquantenaire de ce pays d'Afrique centrale, les chefs d'Etat africains, notamment les ''doyens'', devraient proposer leurs recettes pour dénouer la crise, comme l'a annoncé, dimanche, le Béninois Thomas Boni Yayi. De source diplomatique, les chefs d'Etat de la sous-région ouest-africaine qui ont le dossier en main, devraient prendre part à la réunion des doyens. Car, au nombre des vieux briscards attendus à N'Djamena, figurent entre autres, Denis Sassou N'Guesso du Congo-Brazzaville, Mouammar Kadhafi de la Libye, Paul Biya du Cameroun. Cette rencontre, en marge des festivités du cinquantenaire du Tchad, doit avoir lieu aujourd'hui ou demain.
La troisième rencontre importante qui aura à son ordre du jour, la crise post-électorale en Côte d'Ivoire, concerne le Conseil de sécurité de l'Onu. Dans la perspective du recours à la force pour faire plier Laurent Gbagbo, cette réunion s'avèrera capitale. Car, pour user de cette force, la communauté internationale via l'Ecomog a besoin d'un mandat pour opérer. Selon toute évidence, les membres du Conseil de sécurité mettront donc à profit la réunion, prévue vendredi, pour déterminer le mandat à donner aux soldats ouest-africains devant intervenir.
Toutes ces réunions interviennent après le tête-à-tête qu'ont eu, hier à Washington, le Français Nicolas Sarkozy et l'Américain, Barack Obama. Les deux présidents qui ont très tôt reconnu Alassane Ouattara comme étant le vainqueur de la présidentielle du 28 novembre dernier, ont diligemment appelé Laurent Gbagbo à céder le palais présidentiel au nouveau locataire.
Marc Dossa