NEW YORK (Nations unies) - L`ambassadeur de Côte d`Ivoire à l`ONU, Youssoufou Bamba, est partisan d`une opération militaire de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) pour déloger Laurent Gbagbo et écarte le risque d`une guerre civile.
"C`est à l`étude. Il y a plusieurs mesures prévues par la charte des
Nations unies, y compris l`usage de la force. Je crois que nous sommes dans
cette dynamique là. C`est prévu par les textes. L`usage de la force constitue
un ultime recours quand les autres mesures ont été inopérantes", déclare-t-il
lors d`une interview à l`AFP.
M. Bamba, nommé par Alassane Ouattara, le président élu reconnu par la
communauté internationale, est d`avis que les pays de la Cédéao sont prêts à
un recours à la force. "Parce qu`aujourd`hui c`est la Côte d`Ivoire, demain ça
peut être un autre pays. C`est une question de solidarité. Le président de la
République (Alassane Ouattara) l`a dit: si Gbagbo continue de s`entêter il va
subir les conséquences de son entêtement", ajoute-t-il.
L`ambassadeur assure ne pas craindre de guerre civile. "Non, il n`y aura
pas de guerre civile, parce qu`il s`agit de l`entêtement d`une personne qui
refuse de reconnaître le verdict des urnes. Le peuple ivoirien a
souverainement choisi son nouveau président en la personne d`Alassane Ouattara
et le président sortant doit simplement reconnaître sa défaite et se retirer".
"Il ne s`agit de venir combattre l`armée ivoirienne. Il s`agit de faire une
opération ciblée par les forces spéciales", explique l`ambassadeur.
M. Bamba se dit favorable à une augmentation du nombre des Casques bleus de
la force de maintien de la paix de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci).
Selon lui, les partisans de Laurent Gbagbo veulent le départ de l`Onuci,
"ce qui leur permettrait de perpétrer des violations des droits de l`homme
sans être gêné par qui que ce soit. Mais il n`en est pas question, l`ONU est
ferme là-dessus".
Il y a actuellement quelque 9.500 Casques bleus en Côte d`Ivoire et M.
Gbagbo a demandé leur départ, ce que l`ONU a catégoriquement exclu. Le
responsable des opérations de maintien de la paix de l`ONU a demandé l`envoi
de 2.000 Casques bleus supplémentaires.
M. Bamba estime que le temps joue en défaveur de M. Gbagbo, qui pense,
selon l`ambassadeur, que la communauté internationale va finir par se lasser
devant son entêtement. "Ca fait partie des manoeuvres du président sortant. Je
crois qu`il fait un très mauvais calcul. L`engagement des Nations unies est
ferme. Les moyens qui doivent être pris seront pris".
Pour l`ambassadeur, il est clair que M. Gbagbo va finir par reconnaître sa
défaite. "Tous ses agissements témoignent de cela. C`est une lutte desespérée
de quelqu`un qui est aux abois. Il est vraiment désespéré".
M. Bamba est d`avis que M. Gbagbo n`a pas les moyens de payer son armée, un
point crucial pour rester au pouvoir. "Je ne pense pas qu`il en a les moyens
financiers. L`économie tourne au ralenti, les rentrées financières ne sont
plus ce qu`elles étaient. Le niveau de ressources financières a drastiquement
baissé. Je peux dire que les sanctions et l`isolement dont il fait l`objet ont
pour conséquence l`amenuisement des ressources financières".
"C`est à l`étude. Il y a plusieurs mesures prévues par la charte des
Nations unies, y compris l`usage de la force. Je crois que nous sommes dans
cette dynamique là. C`est prévu par les textes. L`usage de la force constitue
un ultime recours quand les autres mesures ont été inopérantes", déclare-t-il
lors d`une interview à l`AFP.
M. Bamba, nommé par Alassane Ouattara, le président élu reconnu par la
communauté internationale, est d`avis que les pays de la Cédéao sont prêts à
un recours à la force. "Parce qu`aujourd`hui c`est la Côte d`Ivoire, demain ça
peut être un autre pays. C`est une question de solidarité. Le président de la
République (Alassane Ouattara) l`a dit: si Gbagbo continue de s`entêter il va
subir les conséquences de son entêtement", ajoute-t-il.
L`ambassadeur assure ne pas craindre de guerre civile. "Non, il n`y aura
pas de guerre civile, parce qu`il s`agit de l`entêtement d`une personne qui
refuse de reconnaître le verdict des urnes. Le peuple ivoirien a
souverainement choisi son nouveau président en la personne d`Alassane Ouattara
et le président sortant doit simplement reconnaître sa défaite et se retirer".
"Il ne s`agit de venir combattre l`armée ivoirienne. Il s`agit de faire une
opération ciblée par les forces spéciales", explique l`ambassadeur.
M. Bamba se dit favorable à une augmentation du nombre des Casques bleus de
la force de maintien de la paix de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci).
Selon lui, les partisans de Laurent Gbagbo veulent le départ de l`Onuci,
"ce qui leur permettrait de perpétrer des violations des droits de l`homme
sans être gêné par qui que ce soit. Mais il n`en est pas question, l`ONU est
ferme là-dessus".
Il y a actuellement quelque 9.500 Casques bleus en Côte d`Ivoire et M.
Gbagbo a demandé leur départ, ce que l`ONU a catégoriquement exclu. Le
responsable des opérations de maintien de la paix de l`ONU a demandé l`envoi
de 2.000 Casques bleus supplémentaires.
M. Bamba estime que le temps joue en défaveur de M. Gbagbo, qui pense,
selon l`ambassadeur, que la communauté internationale va finir par se lasser
devant son entêtement. "Ca fait partie des manoeuvres du président sortant. Je
crois qu`il fait un très mauvais calcul. L`engagement des Nations unies est
ferme. Les moyens qui doivent être pris seront pris".
Pour l`ambassadeur, il est clair que M. Gbagbo va finir par reconnaître sa
défaite. "Tous ses agissements témoignent de cela. C`est une lutte desespérée
de quelqu`un qui est aux abois. Il est vraiment désespéré".
M. Bamba est d`avis que M. Gbagbo n`a pas les moyens de payer son armée, un
point crucial pour rester au pouvoir. "Je ne pense pas qu`il en a les moyens
financiers. L`économie tourne au ralenti, les rentrées financières ne sont
plus ce qu`elles étaient. Le niveau de ressources financières a drastiquement
baissé. Je peux dire que les sanctions et l`isolement dont il fait l`objet ont
pour conséquence l`amenuisement des ressources financières".