Le nouvel ambassadeur de Côte d'Ivoire aux Nations unies, Youssoufou Bamba, s'est dit confiant mardi dans la capacité de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest à intervenir militairement pour évincer le président sortant Laurent Gbagbo.
"Je n'en doute pas", a déclaré dans un entretien accordé à Reuters le diplomate ivoirien interrogé sur la capacité et la volonté de la Cédéao à recourir à la force pour déposer Laurent Gbagbo.
"La Cédéao est très fiable et a fait preuve de maturité dans les crises précédentes", a-t-il fait valoir.
Il a cité en exemple l'opération menée en 1998 par l'Ecomog, la force d'interposition de la Cédéao, pour chasser le chef de la junte de Sierra Leone, Johnny Paul Koroma, et réinstaller à la présidence Ahmad Tejan Kabbah.
Laurent Gbagbo s'accroche au pouvoir à Abidjan depuis le lendemain du second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre en s'appuyant notamment sur le soutien du Conseil constitutionnel et des chefs de l'armée.
Les Nations unies, comme la quasi-totalité de la communauté internationale, Afrique comprise, considère Alassane Ouattara comme le président légitime de la Côte d'Ivoire.
L'accès de Gbagbo aux comptes ivoiriens à la Banque centrale d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) est déjà bloqué, mais il continue de contrôler les revenus fiscaux et douaniers ainsi que ceux du pétrole et du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier exportateur mondial.
Youssoufou Bamba s'est dit convaincu qu'Alassane Ouattara pourrait arracher à Gbagbo le contrôle des ports et du cacao.
"L'administration Ouattara obtiendra très prochainement le contrôle de chaque structure de l'Etat de Côte d'Ivoire", a-t-il assuré.
"Je ne pense pas que M. Gbagbo ait beaucoup de marge de manoeuvre, sa marge de manoeuvre est de plus en plus étroite", a-t-il dit.
Il a, par ailleurs, rejeté les allégations de médias selon lesquelles Ouattara pourrait accepter de former un gouvernement d'union avec des partisans de Gbagbo pourvu que ce dernier accepte de se retirer.
"Il n'a jamais été question d'un accord de partage du pouvoir", a-t-il dit. "Que ceci soit bien clair. M. Ouattara a remporté l'élection".
Le diplomate a néanmoins rappelé que Ouattara avait promis pendant la campagne électorale de s'associer "avec des gens de différents partis".
"Dans ce contexte, nous accueillerons les compétences d'autres partis (...) y compris de personnes du parti de M. Gbagbo", a-t-il dit.
"Je n'en doute pas", a déclaré dans un entretien accordé à Reuters le diplomate ivoirien interrogé sur la capacité et la volonté de la Cédéao à recourir à la force pour déposer Laurent Gbagbo.
"La Cédéao est très fiable et a fait preuve de maturité dans les crises précédentes", a-t-il fait valoir.
Il a cité en exemple l'opération menée en 1998 par l'Ecomog, la force d'interposition de la Cédéao, pour chasser le chef de la junte de Sierra Leone, Johnny Paul Koroma, et réinstaller à la présidence Ahmad Tejan Kabbah.
Laurent Gbagbo s'accroche au pouvoir à Abidjan depuis le lendemain du second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre en s'appuyant notamment sur le soutien du Conseil constitutionnel et des chefs de l'armée.
Les Nations unies, comme la quasi-totalité de la communauté internationale, Afrique comprise, considère Alassane Ouattara comme le président légitime de la Côte d'Ivoire.
L'accès de Gbagbo aux comptes ivoiriens à la Banque centrale d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) est déjà bloqué, mais il continue de contrôler les revenus fiscaux et douaniers ainsi que ceux du pétrole et du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier exportateur mondial.
Youssoufou Bamba s'est dit convaincu qu'Alassane Ouattara pourrait arracher à Gbagbo le contrôle des ports et du cacao.
"L'administration Ouattara obtiendra très prochainement le contrôle de chaque structure de l'Etat de Côte d'Ivoire", a-t-il assuré.
"Je ne pense pas que M. Gbagbo ait beaucoup de marge de manoeuvre, sa marge de manoeuvre est de plus en plus étroite", a-t-il dit.
Il a, par ailleurs, rejeté les allégations de médias selon lesquelles Ouattara pourrait accepter de former un gouvernement d'union avec des partisans de Gbagbo pourvu que ce dernier accepte de se retirer.
"Il n'a jamais été question d'un accord de partage du pouvoir", a-t-il dit. "Que ceci soit bien clair. M. Ouattara a remporté l'élection".
Le diplomate a néanmoins rappelé que Ouattara avait promis pendant la campagne électorale de s'associer "avec des gens de différents partis".
"Dans ce contexte, nous accueillerons les compétences d'autres partis (...) y compris de personnes du parti de M. Gbagbo", a-t-il dit.