Le président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT) était l’invité, mercredi 12 janvier 2011, de la Radio France internationale (RFI). Francis Wodié a dit sans détour son opposition à une intervention militaire pour régler la crise ivoirienne.
«Je ne suis pas favorable à une intervention militaire », a-t-il déclaré. Car, selon lui, la crise étant politique, il faut la régler politiquement. «Wodié et son parti ainsi que tous les autres n’accepteront jamais qu’un Chef d’Etat étranger puisse imposer au peuple de Côte d’Ivoire, son président», a renchéri Francis Wodié. Pour lui, il faut continuer les pressions pour amener, indique-t-il, le Président Gbagbo à la raison pour qu’il accepte, a-t-il insisté, de quitter le pouvoir. Le Président du PIT s’est toutefois offusqué contre toutes les attaques à l’endroit de la communauté internationale. « On déplace le problème. Le problème, ce n’est pas de savoir si la communauté veut imposer sa volonté à la Côte d’Ivoire. Nous voulons voir la volonté du peuple de Côte d’Ivoire s’imposer à nous tous en commençant par Gbagbo Laurent », a-t-il rétorqué. Le juriste a également expliqué au cours de ce rendez-vous, son soutien depuis le deuxième tour de la Présidentiel à Alassane Ouattara, un libéral, et non à Laurent Gbagbo, un homme de la gauche comme lui. Avec Laurent Gbagbo, dira-t-il, ce n’est pas une politique socialiste, respectueux de la volonté du peuple, que nous avons assisté. « C’est plutôt une politique clanique qu’il pratique », a-t-il lancé. Avant d’estimer qu’avec Alassane Ouattara, les lignes vont commencer à bouger un tout petit peu et qu’il aura, ajoute-t-il, la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Francis Wodié, pour finir, c’est indigné contre la «confiscation du pouvoir » qui pense-t-il, est très récurrente en Afrique. S’agissant du cas de son pays, il souligne que « le non respect de la volonté du peuple ouvre inéluctablement la voie à la violence voire à une nouvelle guerre».
R. Dibi
«Je ne suis pas favorable à une intervention militaire », a-t-il déclaré. Car, selon lui, la crise étant politique, il faut la régler politiquement. «Wodié et son parti ainsi que tous les autres n’accepteront jamais qu’un Chef d’Etat étranger puisse imposer au peuple de Côte d’Ivoire, son président», a renchéri Francis Wodié. Pour lui, il faut continuer les pressions pour amener, indique-t-il, le Président Gbagbo à la raison pour qu’il accepte, a-t-il insisté, de quitter le pouvoir. Le Président du PIT s’est toutefois offusqué contre toutes les attaques à l’endroit de la communauté internationale. « On déplace le problème. Le problème, ce n’est pas de savoir si la communauté veut imposer sa volonté à la Côte d’Ivoire. Nous voulons voir la volonté du peuple de Côte d’Ivoire s’imposer à nous tous en commençant par Gbagbo Laurent », a-t-il rétorqué. Le juriste a également expliqué au cours de ce rendez-vous, son soutien depuis le deuxième tour de la Présidentiel à Alassane Ouattara, un libéral, et non à Laurent Gbagbo, un homme de la gauche comme lui. Avec Laurent Gbagbo, dira-t-il, ce n’est pas une politique socialiste, respectueux de la volonté du peuple, que nous avons assisté. « C’est plutôt une politique clanique qu’il pratique », a-t-il lancé. Avant d’estimer qu’avec Alassane Ouattara, les lignes vont commencer à bouger un tout petit peu et qu’il aura, ajoute-t-il, la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Francis Wodié, pour finir, c’est indigné contre la «confiscation du pouvoir » qui pense-t-il, est très récurrente en Afrique. S’agissant du cas de son pays, il souligne que « le non respect de la volonté du peuple ouvre inéluctablement la voie à la violence voire à une nouvelle guerre».
R. Dibi