Dans cet entretien qu'il nous a accordé, Gaoussou Touré, cadre du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à Odienné, rassure les Ivoiriens sur le fait qu'Alassane Ouattara prendra bientôt fonction au palais présidentiel.
Depuis le déclenchement de la crise post-électorale, les émissaires se bousculent en Côte d'Ivoire pour rencontrer les acteurs politiques. Mais Gbagbo est toujours-là. Tout porte à croire que les choses n'avancent pas.
Avant d'aborder cette question, je voudrais d'abord remercier toute la population du Denguélé, qui a non seulement apporté plus de 98% des voix au président Alassane Dramane Ouattara, mais en encore, comme un seul homme, cette population se mobilise pour que le président puisse avoir l'effectivité de tous ses pouvoirs pour gouverner le pays. Et, elle est prête à tous les sacrifices pour que le président puisse démarrer la mise en œuvre de son programme de gouvernement, pour lequel il a été porté à la tête de l'Etat de Côte d'Ivoire. Nous avons très bon espoir que ce problème sera très vite résolu. Pour que la Côte d'Ivoire puisse renouer avec le bonheur et la prospérité. Maintenant, pour revenir à votre question, je dirais que le président Alassane Ouattara est un homme de dialogue ; un dialogue qui respecte, bien entendu, la volonté générale qui s'est clairement exprimée dans les urnes lors de l'élection présidentielle. Nous sommes certains que le pouvoir d'Etat ne peut plus nous échapper. Le départ de l'ex-président n'est plus qu'une question de jours. Alassane Dramane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire ne dit pas autre chose en annonçant que Laurent Gbagbo tombera comme un fruit pourri. En tout cas, nous ne sommes aucunément inquiets car, le jour tant attendu n'est plus loin. Ce qu'il faut déplorer en ce moment, ce sont les violations massives des droits de l'Homme et les tueries dont nos militants sont victimes. De toutes façons, Gbagbo quittera le pouvoir de gré ou de force.
Mais certains évêques ont fait une déclaration pour exclure tout recours à la force pour régler la crise…
Je considère cette déclaration comme le point de vue des évêques. Un point de vue que je respecte d'ailleurs. Toutefois, je constate tout de même que la position de ces évêques ne fait pas l'unanimité au sein du clergé catholique. Celui de Yopougon a donné une position différente. Je crois que nous sommes en phase avec l'évêque de Yopougon, c'est aussi la position des populations d'Odienné, c'est la position des Ivoiriens majoritairement, c'est la position de la communauté internationale aussi.
L'ambassadeur de Côte d'Ivoire aux Nations Unies a indiqué qu'Alassane Ouattara était disposé à travailler avec Gbagbo si celui-ci accepte de respecter la volonté des Ivoiriens. Cette collaboration est-elle encore possible au regard des nombreuses tueries dont les hommes du président sortant se sont rendus coupables.
Je rappelle encore qu'Alassane Dramane Ouattara est un homme de dialogue, un homme de pardon. Le thème qu'il a le plus développé durant sa campagne est le pardon. Il a toujours souhaité que les Ivoiriens se pardonnent pour créer un environnement de paix, dans lequel ils travailleront ensemble pour relever les grands défis qui les attendent. Si Gbagbo accepte de se plier au verdict des urnes, ADO lui pardonnera, et lui accordera le statut d'ancien chef d'Etat. Tel que nous le connaissons, le président peut le faire. Nous avons confiance en lui et nous le soutiendrons dans toutes les heureuses entreprises qui permettront de mettre en œuvre son programme de gouvernement.
En attendant, qu'avez-vous à dire aux Ivoiriens ?
Nous regrettons que la Côte d'Ivoire continue de s'enliser dans le désordre, alors que ces élections devraient mettre un terme aux souffrances des populations. Nous n'avons jamais pensé que nous nous retrouverions dans une impasse plus difficile que celle que nous avions connue jusque-là. Tout le monde, particulièrement le monde des affaires, avait placé beaucoup d'espoirs dans ces élections qui devaient ouvrir le chemin de la prospérité au pays. Les entreprises se portent plus mal. Ce qui rend davantage intenable la grave situation économique que le pays connaissait. C'est regrettable que l'ex-président se rende encore coupable de cette autre crise. J'appelle donc les Ivoiriens, toute tendance politique confondue, à prendre confiance car, la Côte d'Ivoire renaîtra de ses cendres pour renouer avec le progrès.
Tenin Bè Ousmane à Odienné
Depuis le déclenchement de la crise post-électorale, les émissaires se bousculent en Côte d'Ivoire pour rencontrer les acteurs politiques. Mais Gbagbo est toujours-là. Tout porte à croire que les choses n'avancent pas.
Avant d'aborder cette question, je voudrais d'abord remercier toute la population du Denguélé, qui a non seulement apporté plus de 98% des voix au président Alassane Dramane Ouattara, mais en encore, comme un seul homme, cette population se mobilise pour que le président puisse avoir l'effectivité de tous ses pouvoirs pour gouverner le pays. Et, elle est prête à tous les sacrifices pour que le président puisse démarrer la mise en œuvre de son programme de gouvernement, pour lequel il a été porté à la tête de l'Etat de Côte d'Ivoire. Nous avons très bon espoir que ce problème sera très vite résolu. Pour que la Côte d'Ivoire puisse renouer avec le bonheur et la prospérité. Maintenant, pour revenir à votre question, je dirais que le président Alassane Ouattara est un homme de dialogue ; un dialogue qui respecte, bien entendu, la volonté générale qui s'est clairement exprimée dans les urnes lors de l'élection présidentielle. Nous sommes certains que le pouvoir d'Etat ne peut plus nous échapper. Le départ de l'ex-président n'est plus qu'une question de jours. Alassane Dramane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire ne dit pas autre chose en annonçant que Laurent Gbagbo tombera comme un fruit pourri. En tout cas, nous ne sommes aucunément inquiets car, le jour tant attendu n'est plus loin. Ce qu'il faut déplorer en ce moment, ce sont les violations massives des droits de l'Homme et les tueries dont nos militants sont victimes. De toutes façons, Gbagbo quittera le pouvoir de gré ou de force.
Mais certains évêques ont fait une déclaration pour exclure tout recours à la force pour régler la crise…
Je considère cette déclaration comme le point de vue des évêques. Un point de vue que je respecte d'ailleurs. Toutefois, je constate tout de même que la position de ces évêques ne fait pas l'unanimité au sein du clergé catholique. Celui de Yopougon a donné une position différente. Je crois que nous sommes en phase avec l'évêque de Yopougon, c'est aussi la position des populations d'Odienné, c'est la position des Ivoiriens majoritairement, c'est la position de la communauté internationale aussi.
L'ambassadeur de Côte d'Ivoire aux Nations Unies a indiqué qu'Alassane Ouattara était disposé à travailler avec Gbagbo si celui-ci accepte de respecter la volonté des Ivoiriens. Cette collaboration est-elle encore possible au regard des nombreuses tueries dont les hommes du président sortant se sont rendus coupables.
Je rappelle encore qu'Alassane Dramane Ouattara est un homme de dialogue, un homme de pardon. Le thème qu'il a le plus développé durant sa campagne est le pardon. Il a toujours souhaité que les Ivoiriens se pardonnent pour créer un environnement de paix, dans lequel ils travailleront ensemble pour relever les grands défis qui les attendent. Si Gbagbo accepte de se plier au verdict des urnes, ADO lui pardonnera, et lui accordera le statut d'ancien chef d'Etat. Tel que nous le connaissons, le président peut le faire. Nous avons confiance en lui et nous le soutiendrons dans toutes les heureuses entreprises qui permettront de mettre en œuvre son programme de gouvernement.
En attendant, qu'avez-vous à dire aux Ivoiriens ?
Nous regrettons que la Côte d'Ivoire continue de s'enliser dans le désordre, alors que ces élections devraient mettre un terme aux souffrances des populations. Nous n'avons jamais pensé que nous nous retrouverions dans une impasse plus difficile que celle que nous avions connue jusque-là. Tout le monde, particulièrement le monde des affaires, avait placé beaucoup d'espoirs dans ces élections qui devaient ouvrir le chemin de la prospérité au pays. Les entreprises se portent plus mal. Ce qui rend davantage intenable la grave situation économique que le pays connaissait. C'est regrettable que l'ex-président se rende encore coupable de cette autre crise. J'appelle donc les Ivoiriens, toute tendance politique confondue, à prendre confiance car, la Côte d'Ivoire renaîtra de ses cendres pour renouer avec le progrès.
Tenin Bè Ousmane à Odienné