PARIS - Guillaume Soro, Premier ministre d`Alassane Ouattara, a averti que sans intervention militaire "bien ciblée" de l`Afrique de l`Ouest en Côte d`Ivoire pour faire partir Laurent Gbagbo, "ce sera la guerre", dans une interview à l`hebdomadaire Jeune Afrique daté du 16 janvier.
"Imaginez que la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest) n`envoie pas de troupes: vous croyez que M. Gbagbo pourra diriger ce pays sans des dégâts humains infiniment supérieurs? Vous pensez que nous resterons les bras croisés sans exercer notre légitime défense? Ce sera la guerre, et tout vaut mieux que la guerre", a-t-il dit dans cet entretien téléphonique réalisé vendredi.
Alassane Ouattara, reconnu président de la Côte d`Ivoire par la communauté internationale, a affirmé vendredi qu`il était "temps" d`"utiliser la force pour faire partir" son rival Laurent Gbabgo, lors d`une visio-conférence avec un centre de réflexion de Washington.
M. Soro a estimé qu`"une opération rapide et bien ciblée arrêtera les tueries et mettra fin au chaos", affirmant que les violences depuis la présidentielle contestée du 28 novembre avaient fait "plus de trois cents morts".
Un responsable de l`ONU a indiqué jeudi que le bilan était de 247 morts depuis la mi-décembre.
"Entre l`asphyxie financière du clan Gbagbo, la maîtrise du front diplomatique et la mise en pole position de l`option militaire, l`issue est une affaire de semaines, pas de mois", a-t-il poursuivi.
M. Soro s`est prononcé pour l`usage du "droit d`ingérence" de la communauté internationale "dans un pays où les résultats d`une élection démocratique qu`elle a largement financée et organisée sont ouvertement bafoués". "Si ce droit d`ingérence s`était exercé hier au Rwanda, il n`y aurait pas eu de génocide", a-t-il dit.
La quasi-totalité de la communauté internationale exige le départ du président sortant, Laurent Gbagbo, et lui demande de laisser la place à Alassane Ouattara.
Pour tenter de trouver une issue pacifique à la crise, le Premier ministre kényan, le Premier ministre kényan Raila Odinga, est attendu dimanche à Abidjan pour une nouvelle médiation.
"Imaginez que la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest) n`envoie pas de troupes: vous croyez que M. Gbagbo pourra diriger ce pays sans des dégâts humains infiniment supérieurs? Vous pensez que nous resterons les bras croisés sans exercer notre légitime défense? Ce sera la guerre, et tout vaut mieux que la guerre", a-t-il dit dans cet entretien téléphonique réalisé vendredi.
Alassane Ouattara, reconnu président de la Côte d`Ivoire par la communauté internationale, a affirmé vendredi qu`il était "temps" d`"utiliser la force pour faire partir" son rival Laurent Gbabgo, lors d`une visio-conférence avec un centre de réflexion de Washington.
M. Soro a estimé qu`"une opération rapide et bien ciblée arrêtera les tueries et mettra fin au chaos", affirmant que les violences depuis la présidentielle contestée du 28 novembre avaient fait "plus de trois cents morts".
Un responsable de l`ONU a indiqué jeudi que le bilan était de 247 morts depuis la mi-décembre.
"Entre l`asphyxie financière du clan Gbagbo, la maîtrise du front diplomatique et la mise en pole position de l`option militaire, l`issue est une affaire de semaines, pas de mois", a-t-il poursuivi.
M. Soro s`est prononcé pour l`usage du "droit d`ingérence" de la communauté internationale "dans un pays où les résultats d`une élection démocratique qu`elle a largement financée et organisée sont ouvertement bafoués". "Si ce droit d`ingérence s`était exercé hier au Rwanda, il n`y aurait pas eu de génocide", a-t-il dit.
La quasi-totalité de la communauté internationale exige le départ du président sortant, Laurent Gbagbo, et lui demande de laisser la place à Alassane Ouattara.
Pour tenter de trouver une issue pacifique à la crise, le Premier ministre kényan, le Premier ministre kényan Raila Odinga, est attendu dimanche à Abidjan pour une nouvelle médiation.