Christine Adjobi demande à ses enfants de s'éloigner de tout mouvement de soutien à Gbagbo
Voho Guy-Olivier, fils du professeur Alphonse Voho Sahi, fait l'objet d'enquête préliminaire et policière. Il lui est reproché le blanchissement d'argent, de servir de canal pour financier les mouvements de protestation au profit de l'ex-président Laurent Gbagbo, contre les décisions des autorités du Canada.
En début de cette semaine, des dépêches et certains journaux ivoiriens annonçaient des accusations judiciaires contre le fils du professeur Voho Sahi Alphonse, conseiller spécial de l'ex-président Laurent Gbagbo et ministre de la Culture dans le gouvernement illégal du professeur Aké Gilbert. Selon le journal "Le Métro de Montréal", au Canada, les enquêtes et vérifications des faits dénoncés ne sont pas faites à la va-vite. Le jeune Voho, parti au Canada pour les études en sciences économiques à l'université de Montréal, aurait fui le domicile situé au 725, boulevard Décarie pour une autre destination dans la même ville. Le jeune Voho Guy-olivier, qui serait actuellement sous enquête policière, aurait quitté son lieu d'habitation depuis le lundi dernier, ont indiqué les renseignements généraux canadiens. Les services d'enquêteurs étaient stationnés non loin du domicile depuis le jeudi 6 janvier et suivaient ses gestes et faits, ses entrées et sorties.
Le lundi, il a été vu par la police très tard la nuit mettant ses valises dans une voiture et était accompagné d'une forte délégation composée d'hommes et de femmes. Les policiers ont suivi jusqu'à sa nouvelle destination et ont pris position dans le but de terminer leur enquête pour les faits qui lui sont reprochés. Selon la gendarmerie royale, les dernières informations en leur possession attestent bien son appartenance au mouvement de protestation contre le gouvernement fédéral du Canada et pour lequel il joue un rôle crucial pour les financements. Les communications téléphoniques l'attestent également.
En changeant brusquement de domicile, le jeune Voho jette des regards négatifs et suspects sur son entourage au Canada. Pour les renseignements généraux (en attendant que les enquêtes soient finalisées), le tuteur du jeune Voho et toutes les personnes qui sont en contact permanent avec lui sont suivis à la lettre et seront évidemment convoqués et entendus dans les plus brefs délais. Le tuteur a déjà suivi une première interrogation dans laquelle il ne reconnaissait pas les faits reprochés à son protégé. Cependant, si les reproches s'avèrent justifiés, ce tuteur risque la prison et perdra son statut de résidence et citoyenneté, emploi et biens, insiste l'un des agents enquêteurs.
Son tuteur est, lui, taxé de complicité pour avoir contribué à la venue sur le territoire canadien du jeune Voho Guy-Olivier et certains proches collaborateurs de Gbagbo, dixit le policier en chef. " Nous avons déjà commencé les vérifications des différents mouvements sur le compte bancaire de monsieur Voho. Nous sommes dans la même dynamique autant que cela pourra durer, pour celui qui l'a reçu au Canada ", ajoute un autre policier-enquêteur très révolté.
Avec les sanctions qui s'annoncent contre les familles des refondateurs désormais hors de la Côte d'Ivoire, la ministre Christine Adjobi, prise de panique, a communiqué au téléphone le lundi avec ses enfants vivant au Canada. Elle leur a vivement recommandé de s'éloigner de tous mouvements ou personnes qui supporteraient le camp Gbagbo contre la légitimité du président élu Alassane Ouattara.
P. Koudou
Voho Guy-Olivier, fils du professeur Alphonse Voho Sahi, fait l'objet d'enquête préliminaire et policière. Il lui est reproché le blanchissement d'argent, de servir de canal pour financier les mouvements de protestation au profit de l'ex-président Laurent Gbagbo, contre les décisions des autorités du Canada.
En début de cette semaine, des dépêches et certains journaux ivoiriens annonçaient des accusations judiciaires contre le fils du professeur Voho Sahi Alphonse, conseiller spécial de l'ex-président Laurent Gbagbo et ministre de la Culture dans le gouvernement illégal du professeur Aké Gilbert. Selon le journal "Le Métro de Montréal", au Canada, les enquêtes et vérifications des faits dénoncés ne sont pas faites à la va-vite. Le jeune Voho, parti au Canada pour les études en sciences économiques à l'université de Montréal, aurait fui le domicile situé au 725, boulevard Décarie pour une autre destination dans la même ville. Le jeune Voho Guy-olivier, qui serait actuellement sous enquête policière, aurait quitté son lieu d'habitation depuis le lundi dernier, ont indiqué les renseignements généraux canadiens. Les services d'enquêteurs étaient stationnés non loin du domicile depuis le jeudi 6 janvier et suivaient ses gestes et faits, ses entrées et sorties.
Le lundi, il a été vu par la police très tard la nuit mettant ses valises dans une voiture et était accompagné d'une forte délégation composée d'hommes et de femmes. Les policiers ont suivi jusqu'à sa nouvelle destination et ont pris position dans le but de terminer leur enquête pour les faits qui lui sont reprochés. Selon la gendarmerie royale, les dernières informations en leur possession attestent bien son appartenance au mouvement de protestation contre le gouvernement fédéral du Canada et pour lequel il joue un rôle crucial pour les financements. Les communications téléphoniques l'attestent également.
En changeant brusquement de domicile, le jeune Voho jette des regards négatifs et suspects sur son entourage au Canada. Pour les renseignements généraux (en attendant que les enquêtes soient finalisées), le tuteur du jeune Voho et toutes les personnes qui sont en contact permanent avec lui sont suivis à la lettre et seront évidemment convoqués et entendus dans les plus brefs délais. Le tuteur a déjà suivi une première interrogation dans laquelle il ne reconnaissait pas les faits reprochés à son protégé. Cependant, si les reproches s'avèrent justifiés, ce tuteur risque la prison et perdra son statut de résidence et citoyenneté, emploi et biens, insiste l'un des agents enquêteurs.
Son tuteur est, lui, taxé de complicité pour avoir contribué à la venue sur le territoire canadien du jeune Voho Guy-Olivier et certains proches collaborateurs de Gbagbo, dixit le policier en chef. " Nous avons déjà commencé les vérifications des différents mouvements sur le compte bancaire de monsieur Voho. Nous sommes dans la même dynamique autant que cela pourra durer, pour celui qui l'a reçu au Canada ", ajoute un autre policier-enquêteur très révolté.
Avec les sanctions qui s'annoncent contre les familles des refondateurs désormais hors de la Côte d'Ivoire, la ministre Christine Adjobi, prise de panique, a communiqué au téléphone le lundi avec ses enfants vivant au Canada. Elle leur a vivement recommandé de s'éloigner de tous mouvements ou personnes qui supporteraient le camp Gbagbo contre la légitimité du président élu Alassane Ouattara.
P. Koudou