Avec nos amis de la refondation, le patriotisme et le nationalisme ont d’autres significations. Ils ont visiblement été galvaudés par l’ancien régime qui les utilise comme des paravents, pour justifier une obstination à confisquer les rênes du pouvoir. Avec le temps, on a fini par comprendre que les frontistes étaient de fieffés menteurs qui n’ont de patriotisme que leur volonté d’abuser des biens publics. Alors qu’ils proclament se battre pour « la Côte d’Ivoire », Gbagbo et ses amis ne finissent pas de transférer l’argent du contribuable dans des comptes bancaires étrangers.
Chaque jour qui passe voit la fuite des capitaux en Angola, en Guinée-Bissau, au Liban, en France et dans de nombreux paradis fiscaux. Tout de même curieux de la part de « patriotes convaincus » ! Et ce n’est pas tout. Le camarade dit socialiste, qui prétend être en guerre contre l’Impérialisme, ferme les chaînes de télévision et de radios internationales. Paradoxalement, il court à vive allure pour y intervenir. A qui parle t-il donc ? A ses compatriotes ou aux occidentaux ? La refondation n’est pas à une contradiction près. En effet, pendant que Gbagbo prétend travailler pour les Ivoiriens, il n’a que faire d’avocats de son pays pour défendre ses intérêts. « Le candidat de la Côte d’Ivoire » préfère avoir recours à deux octogénaires français, connus pour ne pas être des modèles en matière de morale et d’éthique. Alors qu’ils vouent aux gémonies les nations occidentales, présentées comme des « intouchables » et des parias, Gbagbo et les siens y envoient leurs enfants se former. Durant ces dix années de refondation, les Ivoiriens ont compris qu’entre les discours des frontistes et les actes qu’ils posent, la part de déperdition est trop grande. Le nationalisme brandi comme un bouclier contre l’hégémonie occidentale n’est qu’un vulgaire prétexte, pour endormir les consciences et occulter les vraies préoccupations. Tout le long de cette crise, nos compatriotes ont bien vu la vacuité du prétendu combat de Gbagbo et des siens. Ils ne se sont jamais battus pour la Côte d’Ivoire. Ils n’ont d’yeux que pour notre argent qu’ils ont gardé par devers eux. Le pot aux roses a été découvert, depuis des lustres
Bakary Nimaga
Chaque jour qui passe voit la fuite des capitaux en Angola, en Guinée-Bissau, au Liban, en France et dans de nombreux paradis fiscaux. Tout de même curieux de la part de « patriotes convaincus » ! Et ce n’est pas tout. Le camarade dit socialiste, qui prétend être en guerre contre l’Impérialisme, ferme les chaînes de télévision et de radios internationales. Paradoxalement, il court à vive allure pour y intervenir. A qui parle t-il donc ? A ses compatriotes ou aux occidentaux ? La refondation n’est pas à une contradiction près. En effet, pendant que Gbagbo prétend travailler pour les Ivoiriens, il n’a que faire d’avocats de son pays pour défendre ses intérêts. « Le candidat de la Côte d’Ivoire » préfère avoir recours à deux octogénaires français, connus pour ne pas être des modèles en matière de morale et d’éthique. Alors qu’ils vouent aux gémonies les nations occidentales, présentées comme des « intouchables » et des parias, Gbagbo et les siens y envoient leurs enfants se former. Durant ces dix années de refondation, les Ivoiriens ont compris qu’entre les discours des frontistes et les actes qu’ils posent, la part de déperdition est trop grande. Le nationalisme brandi comme un bouclier contre l’hégémonie occidentale n’est qu’un vulgaire prétexte, pour endormir les consciences et occulter les vraies préoccupations. Tout le long de cette crise, nos compatriotes ont bien vu la vacuité du prétendu combat de Gbagbo et des siens. Ils ne se sont jamais battus pour la Côte d’Ivoire. Ils n’ont d’yeux que pour notre argent qu’ils ont gardé par devers eux. Le pot aux roses a été découvert, depuis des lustres
Bakary Nimaga