L`Union européenne a renforcé samedi ses sanctions à l`encontre de Laurent Gbagbo et de 84 de ses partisans, gelant entre autres les avoirs de 11 entités économiques de Côte d`Ivoire, dont les principaux ports, la compagnie pétrolière nationale et trois banques.
Les Vingt-Sept s`étaient entendus fin décembre pour infliger un deuxième train de sanctions à Gbagbo et à ses proches, de manière à le contraindre à céder le pouvoir à Alassane Ouattara, considéré par la communauté internationale comme le vainqueur légitime de l`élection présidentielle du 28 novembre.
Les sanctions comprennent l`interdiction de visas vers l`Europe et le gel de leurs avoirs européens, ainsi que le gel des avoirs de 11 entités économiques liées au gouvernement de Gbagbo, parmi lesquelles la société énergétique SOGEPE, la société de raffinage SIR ou encore la Radio-télévision ivoirienne (RTI).
Les sanctions ont pris effet samedi à leur parution au Journal officiel de l`Union européenne.
Les premières sanctions concernaient seulement 19 proches de Gbagbo.
Selon le Journal officiel, la RTI est coupable "d`incitation publique à la haine et à la violence".
Le camp Gbagbo a fait savoir qu`il ne tenait pas compte des sanctions et que le président sortant avait toujours accès aux comptes gérés par la banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO).
"Souvent les Occidentaux se trompent parce que le monde ne s`arrête pas à l`Europe. Le monde ne s`arrête pas à l`Amérique. Aujourd`hui, le monde est devenu multipolaire. Il faut qu`on prenne conscience que l`Afrique a évolué", a déclaré Ahoua Don Mello, porte-parole de Gbagbo, à Reuters.
"Si on peut se passer de la France, on peut se passer des Etats-Unis. On peut aussi aller ailleurs pour faire face à nos engagements", a-t-il ajouté.
"Nous avons toujours nos signatures sur les comptes et nous faisons normalement l`ensemble de nos opérations. Parce que la banque a besoin tout simplement de la Côte d`Ivoire. La Côte d`Ivoire fait 40% du PIB de la sous-région et en terme de masse monétaire, c`est encore plus grand", a-t-il rappelé.
Les experts estiment que, si la pression financière demeure le meilleur moyen d`obliger Gbagbo à quitter le pouvoir, plusieurs mois seront nécessaires avant que les effets de ces mesures se fassent sentir.
Alassane Ouattara s`est plaint vendredi que le camp Gbagbo continuait de recevoir quotidiennement des fonds importants de la BCEAO implantée au Sénégal.
Les Vingt-Sept s`étaient entendus fin décembre pour infliger un deuxième train de sanctions à Gbagbo et à ses proches, de manière à le contraindre à céder le pouvoir à Alassane Ouattara, considéré par la communauté internationale comme le vainqueur légitime de l`élection présidentielle du 28 novembre.
Les sanctions comprennent l`interdiction de visas vers l`Europe et le gel de leurs avoirs européens, ainsi que le gel des avoirs de 11 entités économiques liées au gouvernement de Gbagbo, parmi lesquelles la société énergétique SOGEPE, la société de raffinage SIR ou encore la Radio-télévision ivoirienne (RTI).
Les sanctions ont pris effet samedi à leur parution au Journal officiel de l`Union européenne.
Les premières sanctions concernaient seulement 19 proches de Gbagbo.
Selon le Journal officiel, la RTI est coupable "d`incitation publique à la haine et à la violence".
Le camp Gbagbo a fait savoir qu`il ne tenait pas compte des sanctions et que le président sortant avait toujours accès aux comptes gérés par la banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO).
"Souvent les Occidentaux se trompent parce que le monde ne s`arrête pas à l`Europe. Le monde ne s`arrête pas à l`Amérique. Aujourd`hui, le monde est devenu multipolaire. Il faut qu`on prenne conscience que l`Afrique a évolué", a déclaré Ahoua Don Mello, porte-parole de Gbagbo, à Reuters.
"Si on peut se passer de la France, on peut se passer des Etats-Unis. On peut aussi aller ailleurs pour faire face à nos engagements", a-t-il ajouté.
"Nous avons toujours nos signatures sur les comptes et nous faisons normalement l`ensemble de nos opérations. Parce que la banque a besoin tout simplement de la Côte d`Ivoire. La Côte d`Ivoire fait 40% du PIB de la sous-région et en terme de masse monétaire, c`est encore plus grand", a-t-il rappelé.
Les experts estiment que, si la pression financière demeure le meilleur moyen d`obliger Gbagbo à quitter le pouvoir, plusieurs mois seront nécessaires avant que les effets de ces mesures se fassent sentir.
Alassane Ouattara s`est plaint vendredi que le camp Gbagbo continuait de recevoir quotidiennement des fonds importants de la BCEAO implantée au Sénégal.