Au moment même où les Etats-Unis et l`Union européenne renforcent leurs sanctions contre le camp de Laurent Gbagbo, qui refuse de céder le pouvoir en Côte d`Ivoire, les Nations unies, dont le personnel est pris pour cible sur le terrain, peinent à s`entendre sur l`envoi de renforts et sur l`éventualité de nouvelles sanctions. Devant les réticences de la Russie et de la Chine, le Conseil de sécurité a été contraint, vendredi 14 janvier, de reporter de quatre jours le vote d`une résolution approuvant le déploiement de 2 000 Casques bleus supplémentaires et de trois hélicoptères d`attaque, pourtant réclamé par le Secrétaire général de l`Organisation, lui-même. Le texte, parrainé par la France et les Etats-Unis, aurait été jugé "trop politique" par les Russes et les Chinois. Autrement dit, trop critique à l`encontre du Président ivoirien sortant. Depuis le début de la crise post- électorale ivoirienne, Moscou refuse catégoriquement, et Pékin plus discrètement, de voir
l`Onu “ingérer” dans les affaires intérieures ivoiriennes. Ici, en l`occurrence, la résolution
faisait référence à la détérioration de la situation sécuritaire pour justifier le besoin de
renforts, qui pourraient venir du Liberia, du Pakistan, du Bangladesh et de Mongolie, selon
des diplomates.
lemonde.fr
l`Onu “ingérer” dans les affaires intérieures ivoiriennes. Ici, en l`occurrence, la résolution
faisait référence à la détérioration de la situation sécuritaire pour justifier le besoin de
renforts, qui pourraient venir du Liberia, du Pakistan, du Bangladesh et de Mongolie, selon
des diplomates.
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