L’Union européenne et la France ont décidé de sanctionner les autorités ivoiriennes. Marcel Gossio, le Directeur général du Port autonome d’Abidjan qui est inscrit sur cette liste ainsi que l’institution qu’il dirige trouve cette décision absurde, idiote et irresponsable.
Marcel Gossio, Directeur général du port fait parti des personnalités sanctionnées par l’Union européenne. L’Institution qu’il dirige est sous le coup de cette même sanction. Hier, après une visite des installations de la plate-forme portuaire, le Directeur général du port, par ailleurs, président de cette communauté est revenu sur cette sanction. « Ce sont des décisions idiotes et irresponsables », a-t-il dit d’entrée de jeu. Il ne comprend pas, selon lui, le sens de ces différentes sanctions contre sa personne et l’Institution qu’il dirige. Marcel Gossio ne comprend pas le sens de cette décision. Que vient faire s’interroge t-il, le Port autonome d’Abidjan dans une élection. Tout en ajoutant que si cette décision venait à être exécuté, il appliquera la loi de la réciprocité et arrêtera de travailler avec ses fournisseurs membres de l’Union européenne et plus particulièrement de la France. « Ce n’est pas l’Union européenne et la France qui font le monde. Nous ne pouvons pas accepté qu’on nous asphyxie. Vous verrez bientôt », dit-il. Pour lui, le port d’Abidjan qui est un géant de la sous-région ouest-africaine et même du continent, s’orientera vers d’autres cieux pour continuer ses activités. Cette décision, à en croire le Président de la communauté portuaire d’Abidjan, ressemble fort étrangement à un véritable complot du Président français Nicolas Sarkozy qui veut tout simplement contenter ses amis assiégés à l’Hôtel du Golf. «C’est pour partager le gâteau que Nicolas Sarkozy et l’Ue prennent ces sanctions», dit-il. Il fait remarquer au passage que Bédié, Alassane et leur porte- parole, Patrick Achi, étaient opposés à la concession de marché entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la société française Bolloré pour l’exploitation du Terminal à conteneur de Vridi. « Sarkozy veut contenter ses petits copains pour partager ensemble le gâteau de la Côte d’Ivoire. Mais, nous allons résister. Parce que, la France et l’Union européenne ne peuvent pas mettre notre pays à genoux », a-t-il indiqué. Avant de conclure que la Côte d’Ivoire économique ne doit pas tomber dans le piège de ces personnes qui n’ont d’yeux que pour leurs propres intérêts.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Marcel Gossio, Directeur général du port fait parti des personnalités sanctionnées par l’Union européenne. L’Institution qu’il dirige est sous le coup de cette même sanction. Hier, après une visite des installations de la plate-forme portuaire, le Directeur général du port, par ailleurs, président de cette communauté est revenu sur cette sanction. « Ce sont des décisions idiotes et irresponsables », a-t-il dit d’entrée de jeu. Il ne comprend pas, selon lui, le sens de ces différentes sanctions contre sa personne et l’Institution qu’il dirige. Marcel Gossio ne comprend pas le sens de cette décision. Que vient faire s’interroge t-il, le Port autonome d’Abidjan dans une élection. Tout en ajoutant que si cette décision venait à être exécuté, il appliquera la loi de la réciprocité et arrêtera de travailler avec ses fournisseurs membres de l’Union européenne et plus particulièrement de la France. « Ce n’est pas l’Union européenne et la France qui font le monde. Nous ne pouvons pas accepté qu’on nous asphyxie. Vous verrez bientôt », dit-il. Pour lui, le port d’Abidjan qui est un géant de la sous-région ouest-africaine et même du continent, s’orientera vers d’autres cieux pour continuer ses activités. Cette décision, à en croire le Président de la communauté portuaire d’Abidjan, ressemble fort étrangement à un véritable complot du Président français Nicolas Sarkozy qui veut tout simplement contenter ses amis assiégés à l’Hôtel du Golf. «C’est pour partager le gâteau que Nicolas Sarkozy et l’Ue prennent ces sanctions», dit-il. Il fait remarquer au passage que Bédié, Alassane et leur porte- parole, Patrick Achi, étaient opposés à la concession de marché entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la société française Bolloré pour l’exploitation du Terminal à conteneur de Vridi. « Sarkozy veut contenter ses petits copains pour partager ensemble le gâteau de la Côte d’Ivoire. Mais, nous allons résister. Parce que, la France et l’Union européenne ne peuvent pas mettre notre pays à genoux », a-t-il indiqué. Avant de conclure que la Côte d’Ivoire économique ne doit pas tomber dans le piège de ces personnes qui n’ont d’yeux que pour leurs propres intérêts.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr