Le président burkinabé Blaise Compaoré a répété mardi soir que la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) préférait une solution pacifique à la crise en Côte d`Ivoire à une intervention militaire, à l`issue d`un entretien avec Nicolas Sarkozy.
"Pour l`instant, nous ne souhaitons pas cela pour la Côte d`Ivoire", a indiqué M. Compaoré à la presse en réponse à une question sur une éventuelle intervention militaire de la Cédéao.
"Nous souhaitons le rétablissement de l`ordre constitutionnel et que le président choisi par les Ivoiriens soit installé à la tête de l`Etat de Côte d`Ivoire", a-t-il expliqué.
"Une intervention militaire n`est envisageable qu`en dernier ressort si les négociations échouent", a abondé la ministre déléguée aux Affaires étrangères nigériane, Salamatu Suleiman, qui faisait partie d`une délégation de la Cédéao accompagnant M. Compaoré.
"Je suis persuadée qu`une intervention militaire serait plus efficace si elle était adossée à l`autorité des Nations unies, qui ont fermement soutenu le processus électoral en Côte d`Ivoire", a ajouté Mme Suleiman.
La Cédéao a brandi la menace d`une intervention militaire en Côte d`Ivoire si le président sortant Gbagbo refusait de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale et l`Union africaine (UA) comme seul vainqueur du second tour de la présidentielle le 28 novembre.
Les médiations africaines se sont succédé depuis des semaines à Abidjan pour tenter d`obtenir le départ de M. Gbagbo, jusque-là sans résultat.
Médiateur de l`UA, le Premier ministre kenyan Raila Odinga "attendait" mardi à Abidjan une réponse à ses offres aux présidents proclamés Gbagbo et Ouattara.
M. Compaoré a indiqué mardi à Paris qu`il "soutenait" ces médiations et qu`il n`envisageait pas "pour l`instant" de se rendre à Abidjan.
Après son entretien avec M. Sarkozy, le président burkinabé s`est également réjoui du "soutien de la France pour nous accompagner dans une résolution totale de cette crise".
M. Sarkozy a répété à plusieurs reprises que M. Ouattara était le "seul" président de la Côte d`Ivoire et appelé M. Gbagbo à quitter son poste.
"Pour l`instant, nous ne souhaitons pas cela pour la Côte d`Ivoire", a indiqué M. Compaoré à la presse en réponse à une question sur une éventuelle intervention militaire de la Cédéao.
"Nous souhaitons le rétablissement de l`ordre constitutionnel et que le président choisi par les Ivoiriens soit installé à la tête de l`Etat de Côte d`Ivoire", a-t-il expliqué.
"Une intervention militaire n`est envisageable qu`en dernier ressort si les négociations échouent", a abondé la ministre déléguée aux Affaires étrangères nigériane, Salamatu Suleiman, qui faisait partie d`une délégation de la Cédéao accompagnant M. Compaoré.
"Je suis persuadée qu`une intervention militaire serait plus efficace si elle était adossée à l`autorité des Nations unies, qui ont fermement soutenu le processus électoral en Côte d`Ivoire", a ajouté Mme Suleiman.
La Cédéao a brandi la menace d`une intervention militaire en Côte d`Ivoire si le président sortant Gbagbo refusait de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale et l`Union africaine (UA) comme seul vainqueur du second tour de la présidentielle le 28 novembre.
Les médiations africaines se sont succédé depuis des semaines à Abidjan pour tenter d`obtenir le départ de M. Gbagbo, jusque-là sans résultat.
Médiateur de l`UA, le Premier ministre kenyan Raila Odinga "attendait" mardi à Abidjan une réponse à ses offres aux présidents proclamés Gbagbo et Ouattara.
M. Compaoré a indiqué mardi à Paris qu`il "soutenait" ces médiations et qu`il n`envisageait pas "pour l`instant" de se rendre à Abidjan.
Après son entretien avec M. Sarkozy, le président burkinabé s`est également réjoui du "soutien de la France pour nous accompagner dans une résolution totale de cette crise".
M. Sarkozy a répété à plusieurs reprises que M. Ouattara était le "seul" président de la Côte d`Ivoire et appelé M. Gbagbo à quitter son poste.