Les débats autour du projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur l'envoi en Côte d'Ivoire de troupes supplémentaires ont évolué dans le sens de la signature dudit texte, confient des sources bien informées. Lors d'un point - presse, Ivan Barbalic, représentant de la Bosnie Herzégovine et président en exercice du Conseil de sécurité, a confié que la résolution serait adoptée. « Il n'y a pas de désaccord, ce sera adopté demain (ce mercredi)» a-t-il dit, hier, confirmant le report à aujourd'hui du vote.
La Russie initialement opposée au texte qu'elle a jugé trop politique en a obtenu des modifications. Elle a, par exemple, eu gain de cause sur l'introduction d'un paragraphe portant liberté d'expression. C'est au sujet des émissions de la radio télévision ivoirienne (Rti). Autre fait majeur intervenu dans ces consultations, c'est la solidarité exprimée à la France et aux Etats-Unis, co-auteurs du projet de résolution, par le Libéria, l'Afrique du Sud et le Gabon. Aussi, la Russie qui s'était opposée à l'intervention du nouveau représentant de la Côte d'Ivoire à l'Onu, Youssouf Bamba, a cédé du lest sur cette exigence. Finalement, il est convenu que le diplomate intervienne après la signature du texte. Dans ces conditions, l'issue de la réunion ne tenait qu'à l'entrée en scène de l'intéressé, mentionnent nos sources. Qui ne se font pas de doute quant à la signature imminente du texte modifié.
Un point fait par le ministère des Affaires étrangère sur une série d'incidents ayant opposé, lundi, les Casques bleus à des partisans de Laurent Gbagbo est susceptible le dénouement heureux de la réunion. En effet, le ministère attire l'attention de
l'Organisation internationale sur une profonde crise de Confiance entre l'Onuci et une partie de la population ivoirienne.
Vendredi dernier, les cinq membres permanents (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine et Russie) de l'autorité centrale de l'ONU, le Conseil de sécurité, ont planché sur la question. Mais ils n'avaient pas obtenu l'accord de la Russie et de la Chine. Ces pays jugeaient trop politique les termes du projet de résolution et dénoncé une ingérence dans les affaires ivoiriennes.
Les dix autres membres du Conseil de sécurité sont : l'Afrique du Sud, l'Allemagne, la Bosnie-Herzégovine, la Colombie, le Gabon, l'Inde, le Liban, le Nigéria et le Portugal. La demande de troupes supplémentaires a été faite par Alain Leroy secrétaire général-adjoint chargé des forces de maintien de paix. Il s'était rendu en Côte d'Ivoire à la mi-décembre et relevé la nécessité d'un renfort aux 9.500 soldats onusiens présents sur place.
B.I
La Russie initialement opposée au texte qu'elle a jugé trop politique en a obtenu des modifications. Elle a, par exemple, eu gain de cause sur l'introduction d'un paragraphe portant liberté d'expression. C'est au sujet des émissions de la radio télévision ivoirienne (Rti). Autre fait majeur intervenu dans ces consultations, c'est la solidarité exprimée à la France et aux Etats-Unis, co-auteurs du projet de résolution, par le Libéria, l'Afrique du Sud et le Gabon. Aussi, la Russie qui s'était opposée à l'intervention du nouveau représentant de la Côte d'Ivoire à l'Onu, Youssouf Bamba, a cédé du lest sur cette exigence. Finalement, il est convenu que le diplomate intervienne après la signature du texte. Dans ces conditions, l'issue de la réunion ne tenait qu'à l'entrée en scène de l'intéressé, mentionnent nos sources. Qui ne se font pas de doute quant à la signature imminente du texte modifié.
Un point fait par le ministère des Affaires étrangère sur une série d'incidents ayant opposé, lundi, les Casques bleus à des partisans de Laurent Gbagbo est susceptible le dénouement heureux de la réunion. En effet, le ministère attire l'attention de
l'Organisation internationale sur une profonde crise de Confiance entre l'Onuci et une partie de la population ivoirienne.
Vendredi dernier, les cinq membres permanents (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine et Russie) de l'autorité centrale de l'ONU, le Conseil de sécurité, ont planché sur la question. Mais ils n'avaient pas obtenu l'accord de la Russie et de la Chine. Ces pays jugeaient trop politique les termes du projet de résolution et dénoncé une ingérence dans les affaires ivoiriennes.
Les dix autres membres du Conseil de sécurité sont : l'Afrique du Sud, l'Allemagne, la Bosnie-Herzégovine, la Colombie, le Gabon, l'Inde, le Liban, le Nigéria et le Portugal. La demande de troupes supplémentaires a été faite par Alain Leroy secrétaire général-adjoint chargé des forces de maintien de paix. Il s'était rendu en Côte d'Ivoire à la mi-décembre et relevé la nécessité d'un renfort aux 9.500 soldats onusiens présents sur place.
B.I