L’usage de la force en Côte d`Ivoire, réclamé par les Ivoiriens pour déloger Laurent Gbagbo, ne doit être envisagé comme ultime solution à la crise post-électorale, a estimé, hier, la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie. L`usage de la force « ne doit être envisagé qu`en tout dernier recours. Compte tenu de l`équilibre des forces armées, il y aurait un risque d`un grand nombre de victimes », a-t-elle argué devant la commission des Affaires étrangères de l`Assemblée nationale où elle a été entre autres questionnée sur la crise tunisienne. « L`option militaire est soutenue par un certain nombre d`Etats africains », a précisé Mme Alliot-Marie, ministre française des Affaires Etrangères, ajoutant par ailleurs que « la détermination de la communauté internationale ne fléchit pas ». Preuve des retombées de la pression internationale sur l'ancien régime, la politique de « sanctions qui ont une efficacité qui demande du temps, ce qui est un peu frustrant ». « En dehors des sanctions, qu`est-ce qu`il y a ? », s`est-elle interrogé.
Lors de la même audition, son collègue de la Défense, Alain Juppé, a répété que la France « n`interviendra pas militairement pour installer le président élu, Alassane Ouattara au pouvoir. Ce serait un non-sens. Nous ne ferons rien sans une décision des Nations Unies ». Si l'on en croit M. Juppé, les 980 soldats français de la force Licorne présents à Abidjan « se tiennent prêts à faire face à une dégradation soudaine de la situation » notamment pour l`évacuation des 15.000 ressortissants français de Côte d`Ivoire. « Nous avons la capacité en 36 heures de renforcer de manière très significative le plan Licorne », a-t-il assuré.
M. Dossa avec Afp
Lors de la même audition, son collègue de la Défense, Alain Juppé, a répété que la France « n`interviendra pas militairement pour installer le président élu, Alassane Ouattara au pouvoir. Ce serait un non-sens. Nous ne ferons rien sans une décision des Nations Unies ». Si l'on en croit M. Juppé, les 980 soldats français de la force Licorne présents à Abidjan « se tiennent prêts à faire face à une dégradation soudaine de la situation » notamment pour l`évacuation des 15.000 ressortissants français de Côte d`Ivoire. « Nous avons la capacité en 36 heures de renforcer de manière très significative le plan Licorne », a-t-il assuré.
M. Dossa avec Afp