Les chefs d`état-major de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest sont, depuis, hier, en conclave à Bamako. Le Nigeria devrait être à la tête de l`Ecomog en cas d`intervention militaire.
Sans surprise, le Nigeria dont le président assure la présidence de la Cedeao devrait être à la tête des forces de l`Ecomog en cas d`intervention militaire en Côte d`Ivoire. De sources militaires citant le rapport de la rencontre d`Abuja, si elle est mise en place, la force d`intervention sera dirigée par le Nigeria qui en sera le plus gros contributeur avec « un bataillon, un escadron de combat, un escadron d`hélicoptères d`attaque M135, une compagnie de communication et un état-major de bataillon ». Le Burkina Faso, le Sénégal, le Liberia, la Sierra Leone, le Mali, le Togo, le Bénin et le Niger, sous « réserve de confirmation » pour ce dernier pays, devraient également participer à des degrés divers à cette force, selon le texte.
Cette source militaire s`exprimait à Bamako où se tient, depuis hier matin, la 28ème session ordinaire du Comité des chefs d`état-major (CCEM) de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cedeao). La rencontre qui se tient à l`Hôtel Salam de Bamako suit celle tenue à Cotonou en avril 2010 et surtout la réunion extraordinaire du CCEM les 28 et 29 décembre derniers à Abuja (Nigeria). Nul doute que le menu principal de cette rencontre sera l`analyse des possibilités de mise en œuvre de l`option militaire pour résoudre la crise ivoirienne. Les responsables militaires plancheront durant 2 jours sur le rapport final de la réunion extraordinaire du CCEM les 28 et 29 décembre derniers à Abuja (Nigeria). Il s`agit, selon le rapport de cette rencontre, d` « écarter Laurent Gbagbo du pouvoir le plus rapidement possible pour que le gouvernement légitime puisse être mis en place et commencer ses activités ». En tenant en compte « l`éventualité d`attaques contre les nationaux des pays contributeurs de troupes par les forces ivoiriennes ».
Présents à la cérémonie d`ouverture de cette importante rencontre, les patrons des états-majors de tous les pays-membres de la Cedeao, sauf la Guinée Bissau de Malam Bacaï Sanha, la Côte d`Ivoire suspendue par la communauté internationale, et le Sénégal dont le représentant était en route pour arriver à Bamako, selon des sources proches de l`organisation. Aucune explication n`a été donnée sur l`absence de la Guinée Bissau à la rencontre des chefs d`état-major à Bamako.
Ousmane Diallo
(Info I. Boukary à Bamako)
Sans surprise, le Nigeria dont le président assure la présidence de la Cedeao devrait être à la tête des forces de l`Ecomog en cas d`intervention militaire en Côte d`Ivoire. De sources militaires citant le rapport de la rencontre d`Abuja, si elle est mise en place, la force d`intervention sera dirigée par le Nigeria qui en sera le plus gros contributeur avec « un bataillon, un escadron de combat, un escadron d`hélicoptères d`attaque M135, une compagnie de communication et un état-major de bataillon ». Le Burkina Faso, le Sénégal, le Liberia, la Sierra Leone, le Mali, le Togo, le Bénin et le Niger, sous « réserve de confirmation » pour ce dernier pays, devraient également participer à des degrés divers à cette force, selon le texte.
Cette source militaire s`exprimait à Bamako où se tient, depuis hier matin, la 28ème session ordinaire du Comité des chefs d`état-major (CCEM) de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cedeao). La rencontre qui se tient à l`Hôtel Salam de Bamako suit celle tenue à Cotonou en avril 2010 et surtout la réunion extraordinaire du CCEM les 28 et 29 décembre derniers à Abuja (Nigeria). Nul doute que le menu principal de cette rencontre sera l`analyse des possibilités de mise en œuvre de l`option militaire pour résoudre la crise ivoirienne. Les responsables militaires plancheront durant 2 jours sur le rapport final de la réunion extraordinaire du CCEM les 28 et 29 décembre derniers à Abuja (Nigeria). Il s`agit, selon le rapport de cette rencontre, d` « écarter Laurent Gbagbo du pouvoir le plus rapidement possible pour que le gouvernement légitime puisse être mis en place et commencer ses activités ». En tenant en compte « l`éventualité d`attaques contre les nationaux des pays contributeurs de troupes par les forces ivoiriennes ».
Présents à la cérémonie d`ouverture de cette importante rencontre, les patrons des états-majors de tous les pays-membres de la Cedeao, sauf la Guinée Bissau de Malam Bacaï Sanha, la Côte d`Ivoire suspendue par la communauté internationale, et le Sénégal dont le représentant était en route pour arriver à Bamako, selon des sources proches de l`organisation. Aucune explication n`a été donnée sur l`absence de la Guinée Bissau à la rencontre des chefs d`état-major à Bamako.
Ousmane Diallo
(Info I. Boukary à Bamako)