Francesoir.fr - Une chaleur étouffante règne sur la ville. C’est la saison sèche et l’harmattan, ce vent du nord qui souffle en janvier sur la ville, vient tout recouvrir de sa poussière de sable. Le ciel est lourd et gris, l’air humide, 32° l’après-midi : « La Côte d’Ivoire c’est exactement ça. Le climat est pesant mais c’est encore respirable. C’est bloqué et ce n’est pas bloqué. » En une formule, Jacques, un entrepreneur installé de longue date à Abidjan, explique ce que ressentent en pleine crise politique les 13.500 Français restés sur place (seuls 1.500 sont rentrés en France).
La peur est pourtant présente chez les Français alors que chaque nuit, à l’autre bout de la ville, il y a quelques jours encore les quartiers d’Abobo et d’Anyama... suite de l'article sur
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