La boucle est bouclée. Définitivement ! La grande moquerie de Laurent Gbagbo à l’égard des chefs d’Etat de la Cedeao et de l’UA, on peut le dire maintenant sans hésitation, a pris fin. Raïla Odinga, le dernier des Mohicans de cette grosse facétie d’un comédien dans l’âme – qui a toujours considéré ses interlocuteurs comme de vils dindons de la farce – l’a appris hier à ses dépens. Il en avait les yeux rouges de dépit et, forcément, de mépris, lors de la conférence de presse qu’il a animée presqu’au bas de l’échelle de coupée de l’avion qui devait le ramener dare-dare chez lui.
Le pauvre ! Il avait vraiment cru avoir affaire à un homme responsable à qui il pouvait arriver d’avoir un éclair de bon sens et de raison. Las ! Le dictateur d’Abidjan n’a pas voulu faire voler en éclat la réputation de roublard qu’il s’est si patiemment forgée au cours de la décennie passée à la tête de la Côte d’Ivoire. L’homme qui manie si bien le Oui le jour et le Non la nuit, en a fait voir de toutes les couleurs à l’émissaire de l’UA, après avoir malmené une bonne demi-douzaine de chefs d’Etat de la sous-région et tourné en dérision des dirigeants et non des moindres de la planète.
Reste maintenant la suite à donner à cette gifle de Gbagbo à toute la communauté mondiale, dont la quasi-totalité des gouvernements lui ont demandé, parfois sur le ton de la supplication, de faire preuve d’honnêteté, d’humilité, de justice et, surtout, d’esprit démocratique.
La grande question est donc bien celle-ci : que fait-on maintenant de Gbagbo, ce rebelle plus que jamais sourd, non seulement à l’appel planétaire à la raison, mais aussi à la souffrance de son peuple ? Doit-on continuer à regarder cet homme narguer le globe terrestre entier, mais surtout massacrer chaque jour un peu plus d’Ivoiriens ? Quelle est donc cette diplomatie qui se déploie en enjambant les cadavres d’un peuple, qu’un individu – pour sa propre gloire – a décidé d’exterminer ? Pourquoi cette tolérance insultante et pour le moins funeste à l’égard d’un homme qui ne cache même pas – son épouse en danse même – son peu de considération pour la vie humaine, celle de ses concitoyens ?
De quoi a vraiment peur la communauté internationale pour laisser un individu martyriser ainsi son peuple, menaçant de lui « offrir » le premier génocide de son histoire après lui avoir infligé une guerre – également la première – qu’il ne méritait pas ? Car, pour sûr, le peuple ivoirien, d’essence paisible, forgé dans le moule de la cohésion sociale, la tolérance, travailleur et jusque-là fier de sa prééminence en matière de développement économique et social, ne mérite pas Gbagbo, qui a inauguré l’ère du bellicisme, de l’arrogance, de la paresse, du relâchement des mœurs, du détournement des deniers publics, de l’enrichissement illicite, du vol, etc. faisant basculer notre pays dans une pauvreté sans précédant
Koré Emmanuel
Le pauvre ! Il avait vraiment cru avoir affaire à un homme responsable à qui il pouvait arriver d’avoir un éclair de bon sens et de raison. Las ! Le dictateur d’Abidjan n’a pas voulu faire voler en éclat la réputation de roublard qu’il s’est si patiemment forgée au cours de la décennie passée à la tête de la Côte d’Ivoire. L’homme qui manie si bien le Oui le jour et le Non la nuit, en a fait voir de toutes les couleurs à l’émissaire de l’UA, après avoir malmené une bonne demi-douzaine de chefs d’Etat de la sous-région et tourné en dérision des dirigeants et non des moindres de la planète.
Reste maintenant la suite à donner à cette gifle de Gbagbo à toute la communauté mondiale, dont la quasi-totalité des gouvernements lui ont demandé, parfois sur le ton de la supplication, de faire preuve d’honnêteté, d’humilité, de justice et, surtout, d’esprit démocratique.
La grande question est donc bien celle-ci : que fait-on maintenant de Gbagbo, ce rebelle plus que jamais sourd, non seulement à l’appel planétaire à la raison, mais aussi à la souffrance de son peuple ? Doit-on continuer à regarder cet homme narguer le globe terrestre entier, mais surtout massacrer chaque jour un peu plus d’Ivoiriens ? Quelle est donc cette diplomatie qui se déploie en enjambant les cadavres d’un peuple, qu’un individu – pour sa propre gloire – a décidé d’exterminer ? Pourquoi cette tolérance insultante et pour le moins funeste à l’égard d’un homme qui ne cache même pas – son épouse en danse même – son peu de considération pour la vie humaine, celle de ses concitoyens ?
De quoi a vraiment peur la communauté internationale pour laisser un individu martyriser ainsi son peuple, menaçant de lui « offrir » le premier génocide de son histoire après lui avoir infligé une guerre – également la première – qu’il ne méritait pas ? Car, pour sûr, le peuple ivoirien, d’essence paisible, forgé dans le moule de la cohésion sociale, la tolérance, travailleur et jusque-là fier de sa prééminence en matière de développement économique et social, ne mérite pas Gbagbo, qui a inauguré l’ère du bellicisme, de l’arrogance, de la paresse, du relâchement des mœurs, du détournement des deniers publics, de l’enrichissement illicite, du vol, etc. faisant basculer notre pays dans une pauvreté sans précédant
Koré Emmanuel