Les militaires ouest-africains sont "prêts" à intervenir en Côte d`Ivoire et n`attendent plus que le feu vert politique, a déclaré jeudi le général nigérian Olusegun Petinrin, à l`issue d`une réunion des chefs des armées d`Afrique de l`ouest à Bamako. "Nous sommes prêts sur le plan militaire, il appartient aux chefs d`Etat de nous donner les instructions", a déclaré le général Petinrin à quelques
journalistes dont celui de l`AFP. Il venait de participer à une réunion des chefs d`état-major des pays de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`ouest (Cédéao), essentiellement consacrée à une éventuelle action militaire en Côte d`Ivoire pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir, qui, commencée mardi, s`est achevée jeudi. "Nous sommes maintenant à l`écoute des chefs d`Etat: s`ils nous disent d`aller en Côte d`Ivoire rétablir la démocratie, nous irons", a indiqué pour sa part à l`AFP une source militaire proche de la rencontre. Un officier nigérian a de son côté affirmé sous couvert de l`anonymat: "nous agirons de concert avec l`Opération des nations unies en Côte d`Ivoire
(Onuci) si l`intervention militaire est décidée". L`Onuci dispose de quelque 9.500 hommes et va être prochainement renforcée de 2.000 soldats, en dépit des demandes répétées de Laurent Gbagbo qu`elle quitte son pays, ainsi que les 900 soldats français de l`opération Licorne. Les chefs d`Etat de la Cédéao, qui ont suspendu la Côte d`Ivoire début décembre, ont menacé le président sortant Laurent Gbagbo d`une intervention militaire s`il ne cédait pas de lui-même le pouvoir à son rival Alassane
Ouattara. Ce dernier a été reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale ivoirienne et la communauté internationale, mais M. Gbagbo, proclamé élu par le Conseil constitutionnel de son pays a gardé la présidence. La dernière tentative du Premier ministre kenyan Raila Odinga, émissaire de l`Union africaine (UA), de convaincre M. Gbagbo de quitter le pouvoir pacifiquement a échoué.
journalistes dont celui de l`AFP. Il venait de participer à une réunion des chefs d`état-major des pays de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`ouest (Cédéao), essentiellement consacrée à une éventuelle action militaire en Côte d`Ivoire pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir, qui, commencée mardi, s`est achevée jeudi. "Nous sommes maintenant à l`écoute des chefs d`Etat: s`ils nous disent d`aller en Côte d`Ivoire rétablir la démocratie, nous irons", a indiqué pour sa part à l`AFP une source militaire proche de la rencontre. Un officier nigérian a de son côté affirmé sous couvert de l`anonymat: "nous agirons de concert avec l`Opération des nations unies en Côte d`Ivoire
(Onuci) si l`intervention militaire est décidée". L`Onuci dispose de quelque 9.500 hommes et va être prochainement renforcée de 2.000 soldats, en dépit des demandes répétées de Laurent Gbagbo qu`elle quitte son pays, ainsi que les 900 soldats français de l`opération Licorne. Les chefs d`Etat de la Cédéao, qui ont suspendu la Côte d`Ivoire début décembre, ont menacé le président sortant Laurent Gbagbo d`une intervention militaire s`il ne cédait pas de lui-même le pouvoir à son rival Alassane
Ouattara. Ce dernier a été reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale ivoirienne et la communauté internationale, mais M. Gbagbo, proclamé élu par le Conseil constitutionnel de son pays a gardé la présidence. La dernière tentative du Premier ministre kenyan Raila Odinga, émissaire de l`Union africaine (UA), de convaincre M. Gbagbo de quitter le pouvoir pacifiquement a échoué.