Le Président du Faso Blaise COMPAORE a reçu le jeudi 20 janvier 2011, le Premier ministre ivoirien, Guillaume SORO. Il était porteur d’un message du Président Alassane Dramane OUATTARA, à son homologue burkinabè, relatif à la prochaine conférence au sommet des chefs d’Etat de l’UEMOA à Bamako. Le chef du gouvernement ivoirien a également fait au chef de l’Etat burkinabè, le point de l’évolution de la situation politique en Côte d’Ivoire. Répondant à une question sur ses attentes du sommet de Bamako, Monsieur SORO a souligné que le Président OUATTARA dans l’exercice de ses fonctions a mis en priorité la maitrise des finances publiques de la Côte d’Ivoire. De ce fait, « nous voulons nous assurer que les mesures prises par le Conseil extraordinaire des ministres tenu à Bissau sont appliquées effectivement et intégralement », a-t-il précisé. Pour le Premier ministre ivoirien, « il est important que la signature du Président Alassane Dramane OUATTARA, reconnue par l’UEMOA sur les comptes de la Côte d’Ivoire, logés à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) soit effective ». Sur les mesures prises par la CEDEAO, le Premier ministre Guillaume SORO a indiqué que le gouvernement ivoirien et le Président de la République ont fait appel au droit d’ingérence pour imposer la démocratie en Côte d’Ivoire. Il estime que le peuple ivoirien s’est exprimé de façon extraordinaire avec un taux record aussi bien au premier tour qu’au second tour et de ce fait, « on ne peut ignorer sa volonté de changement ». Le chef du gouvernement a par ailleurs souligné que la démocratie doit survivre à la crise en Côte d’Ivoire, « sinon, ce serait le retour aux présidences à vie, et cela est inacceptable dans notre époque contemporaine », a-t-il conclu. Après le Burkina, Guillaume SORO se rendra à Lomé au Togo, à Niamey au Niger, puis à Abuja au Nigeria pour y apporter les mêmes messages. Il prendra ensuite part au sommet de l’UEMOA à Bamako le 22 janvier prochain.
(présidene.bf)
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