Le président de la communauté portuaire d’Abidjan, Marcel Gossio, a rencontré l’ensemble des opérateurs économiques de la plate-forme portuaire, afin d’attirer leur attention sur les graves conséquences qui pourraient découler de l’application effective de certaines mesures prises par la France et l’Union Européenne. Il s’agit de sanctions qui porteraient sur le gel des avoirs du port en France, l’interdiction aux navires immatriculés sur l’espace européen de faire des escales dans ledit port et l’interdiction pour le directeur général du port d’effectuer des missions en Europe,
notamment dans le cadre des sanctions prises contre les proches du Président Laurent Gbagbo. Cette rencontre d’avant-garde s’est tenue le 20 janvier dernier, à la direction générale du port Autonome d’Abidjan (PAA).
“Nous comprenons difficilement les attaques dont notre port fait l’objet ; attaques qui résultent du dangereux amalgame qui est fait entre le port d’Abidjan, une entité économique, et la crise politique que vit notre pays. Nous ne comprenons pas certaines mesures qui sont prises par la France et l’Union Européenne et dont les échos nous parviennent depuis quelque temps….Ces menaces, si elles étaient effectivement appliquées, seraient plus désastreuses pour vous opérateurs privés,
notamment les européens ”, s’est adressé le président de la communauté portuaire à
l’ensemble des opérateurs du port, venus nombreux. “La France à tout ici, on a tout
donné (électricité, port, centrale thermique et autres grands chantiers). La France est
le 1er partenaire de la Côte d’Ivoire et le 1er investisseur au port. Nous ne
comprenons donc pas l’objectivité de cette décision de la France d’asphyxier le port
d’Abidjan”, s’est indigné le directeur général du port qui envisage de prendre des
dispositions pour ne pas se laisser surprendre. Concernant le gel des comptes du
port qui sont ouverts en Europe et notamment en France, le directeur général du port
a rappelé que ces comptes servent simplement à honorer les engagements du port
vis-à-vis de leurs fournisseurs et partenaires européens. S’agissant de l’interdiction
aux navires battant pavillon européen d’accoster au port d’Abidjan, le responsable du
port a indiqué que cette interdiction serait de nature à nuire aux intérêts des
opérateurs privés européens (transitaires, consignataires et manutentionnaires).
Marcel Gossio a par ailleurs réaffirmé que le port travaille avec tout le monde et
entend rester dans cette logique, tout en poursuivant sa politique de diversification de
ses partenaires. “Laisser les politiques se charger de régler la crise qui est née des
élections, en évitant donc de faire des amalgames dont les conséquences seront
désastreuses pour toutes les parties”, a-t-il souhaité . Il a en outre salué les efforts
des opérateurs qui résistent depuis la crise.
Djè Abel
notamment dans le cadre des sanctions prises contre les proches du Président Laurent Gbagbo. Cette rencontre d’avant-garde s’est tenue le 20 janvier dernier, à la direction générale du port Autonome d’Abidjan (PAA).
“Nous comprenons difficilement les attaques dont notre port fait l’objet ; attaques qui résultent du dangereux amalgame qui est fait entre le port d’Abidjan, une entité économique, et la crise politique que vit notre pays. Nous ne comprenons pas certaines mesures qui sont prises par la France et l’Union Européenne et dont les échos nous parviennent depuis quelque temps….Ces menaces, si elles étaient effectivement appliquées, seraient plus désastreuses pour vous opérateurs privés,
notamment les européens ”, s’est adressé le président de la communauté portuaire à
l’ensemble des opérateurs du port, venus nombreux. “La France à tout ici, on a tout
donné (électricité, port, centrale thermique et autres grands chantiers). La France est
le 1er partenaire de la Côte d’Ivoire et le 1er investisseur au port. Nous ne
comprenons donc pas l’objectivité de cette décision de la France d’asphyxier le port
d’Abidjan”, s’est indigné le directeur général du port qui envisage de prendre des
dispositions pour ne pas se laisser surprendre. Concernant le gel des comptes du
port qui sont ouverts en Europe et notamment en France, le directeur général du port
a rappelé que ces comptes servent simplement à honorer les engagements du port
vis-à-vis de leurs fournisseurs et partenaires européens. S’agissant de l’interdiction
aux navires battant pavillon européen d’accoster au port d’Abidjan, le responsable du
port a indiqué que cette interdiction serait de nature à nuire aux intérêts des
opérateurs privés européens (transitaires, consignataires et manutentionnaires).
Marcel Gossio a par ailleurs réaffirmé que le port travaille avec tout le monde et
entend rester dans cette logique, tout en poursuivant sa politique de diversification de
ses partenaires. “Laisser les politiques se charger de régler la crise qui est née des
élections, en évitant donc de faire des amalgames dont les conséquences seront
désastreuses pour toutes les parties”, a-t-il souhaité . Il a en outre salué les efforts
des opérateurs qui résistent depuis la crise.
Djè Abel