BRUXELLES- L`Union européenne a décidé vendredi d`ajouter le gouverneur de la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest et un autre responsable ivoirien de l`institution à sa liste de sanctions contre des membres du clan de Laurent Gbagbo en Côte d`Ivoire.
"Le feu vert de principe à leur inclusion sur la liste a été donné" lors
d`une réunion à Bruxelles des ambassadeurs des 27 pays de l`UE, a indiqué à
l`AFP une source diplomatique européenne et la mesure doit entrer en vigueur
"dans les prochains jours".
Il s`agit de Philippe Henry Dacoury-Tabley, gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO) et de Denis N`Gbé, directeur National de la BCEAO en Côte d`Ivoire, deux personnalités considérées par l`Europe comme stratégiques pour aider à financer le président ivoirien sortant.
Les sanctions portent sur un gel des avoirs et une interdiction de visa en
Europe.
Les pays de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), dont
fait partie la Côte d`Ivoire, ont estimé qu`Alassane Ouattara, reconnu
président ivoirien par la communauté internationale, était le seul habilité,
au nom de son pays, à gérer les affaires financières liées à cette institution
et à sa banque, la BCEAO.
Autrement dit, Alassane Ouattara doit être le seul à avoir accès aux
comptes ivoiriens de la banque centrale.
"Mais en réalité, le gouverneur de la BCEAO et le directeur national de
cette institution en Côte d`Ivoire sont considérés comme des proches de
Laurent Gbagbo. Ils l`ont aidé à avoir accès aux compte ivoiriens de la banque
centrale malgré l`interdiction décidée", souligne un diplomate européen.
Le porte-parole du gouvernement Ouattara, Patrick Achi, a évoqué un chiffre
d`environ 100 milliards de francs CFA (152,4 millions d`euros), récupérés,
selon lui, par Laurent Gbagbo entre le 24 décembre et le 17 janvier sur le
compte de la banque centrale.
Le camp du président sortant avait lui rejeté en décembre comme "illégale"
la décision d`accorder à son adversaire Alassane Ouattara la gestion des
comptes ivoiriens de la BCEAO.
L`extension de la liste de sanctions par l`Union européenne porte à 87 le
nombre de personnes qui y figurent désormais, auxquelles s`ajoutent 11
entreprises, notamment dans le secteur du cacao et du pétrole.
Parmi elles figurent au premier chef le président sortant de Côte d`Ivoire
Laurent Gbagbo, qui refuse de céder la place à Alassane Ouattara, suite à
l`élection présidentielle de fin novembre.
Toutefois, 4 autres personnes et 2 "entités" économiques pourraient encore
bientôt s`y ajouter, selon une source diplomatique.
"Le feu vert de principe à leur inclusion sur la liste a été donné" lors
d`une réunion à Bruxelles des ambassadeurs des 27 pays de l`UE, a indiqué à
l`AFP une source diplomatique européenne et la mesure doit entrer en vigueur
"dans les prochains jours".
Il s`agit de Philippe Henry Dacoury-Tabley, gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO) et de Denis N`Gbé, directeur National de la BCEAO en Côte d`Ivoire, deux personnalités considérées par l`Europe comme stratégiques pour aider à financer le président ivoirien sortant.
Les sanctions portent sur un gel des avoirs et une interdiction de visa en
Europe.
Les pays de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), dont
fait partie la Côte d`Ivoire, ont estimé qu`Alassane Ouattara, reconnu
président ivoirien par la communauté internationale, était le seul habilité,
au nom de son pays, à gérer les affaires financières liées à cette institution
et à sa banque, la BCEAO.
Autrement dit, Alassane Ouattara doit être le seul à avoir accès aux
comptes ivoiriens de la banque centrale.
"Mais en réalité, le gouverneur de la BCEAO et le directeur national de
cette institution en Côte d`Ivoire sont considérés comme des proches de
Laurent Gbagbo. Ils l`ont aidé à avoir accès aux compte ivoiriens de la banque
centrale malgré l`interdiction décidée", souligne un diplomate européen.
Le porte-parole du gouvernement Ouattara, Patrick Achi, a évoqué un chiffre
d`environ 100 milliards de francs CFA (152,4 millions d`euros), récupérés,
selon lui, par Laurent Gbagbo entre le 24 décembre et le 17 janvier sur le
compte de la banque centrale.
Le camp du président sortant avait lui rejeté en décembre comme "illégale"
la décision d`accorder à son adversaire Alassane Ouattara la gestion des
comptes ivoiriens de la BCEAO.
L`extension de la liste de sanctions par l`Union européenne porte à 87 le
nombre de personnes qui y figurent désormais, auxquelles s`ajoutent 11
entreprises, notamment dans le secteur du cacao et du pétrole.
Parmi elles figurent au premier chef le président sortant de Côte d`Ivoire
Laurent Gbagbo, qui refuse de céder la place à Alassane Ouattara, suite à
l`élection présidentielle de fin novembre.
Toutefois, 4 autres personnes et 2 "entités" économiques pourraient encore
bientôt s`y ajouter, selon une source diplomatique.