La capitale malienne a abrité du 18 au 20 janvier dernier à l`hôtel " Salam ", la vingt et huitième session ordinaire du Comité des chefs d`état-major de la CEDEAO. Parmi les points inscrits à l`ordre du jour, la crise ivoirienne a pris le dessus tout comme la récurrente question d`Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) et les mesures idoines à prendre pour vaincre cette hydre.
Attaque imminente de la Force de la FAC
Au grand complet, les chefs d`état-major des Armées de la Cedeao ont, durant deux jours, échangé sur les stratégies à mettre en place pour combattre le phénomène d`AQMI dans le Sahara. S`agissant de la crise ivoirienne, le ministre malien de la Défense et des Anciens Combattants, M. Natié Pléah, se basant sur la volonté politique forte des Chefs d`Etat et de leur détermination commune à consolider les valeurs fondatrices de l`organisation sous régionale, a invité les chefs d`état-major à " réussir la préparation opérationnelle des forces ".
En clair, se doter de stratégie visant à sauvegarder la paix et la quiétude dans l`espace et singulièrement en Côte d`Ivoire. Pour le Général de Brigade, Gabriele Poudiougou, chef d`état-major des Armées du Mali, à la rencontre de Bamako, il s`agit pour eux de créer "une synergie d`action entre les forces de Défense et de Sécurité". "Ce qui un impératif, car cette synergie devra être de résultat, capable de soustraire les populations des affres de l`insécurité et du sous développement", a-t-il ajouté. L`orateur a insisté sur l`appui des partenaires au développement en matière de sécurité avec équipements, formations.
Le Commissaire chargé des Affaires Politiques, de la paix et de la sécurité de la Commission de la Cedeao, le Général de Brigade, Mahamne Touré, a déploré la situation en Côte d`Ivoire qui, a-t-il dit : "a déçu après une élection contestée en 2000, une crise majeure en 2002, près d`une dizaine d`années de report et une assistance extraordinaire de la Communauté internationale, se retrouve avec deux Présidents, un légitime et l`autre légal avec en prime un potentiel de résurgence de la conflictualité latente, une recrudescence drastique des assassinats à l`encontre des populations et ressortissants de la région et d`attaques à l`encontre des missions des Nations Unies composée en majorité de forces des Etats membres". La rencontre de Bamako était l`occasion propice pour rappeler à Laurent Gbagbo "à transférer pacifiquement le pouvoir et sans délai à M. Alassane Dramane Ouattara, conformément à la volonté exprimée par le peuple ivoirien".
Au sortir de cette 28ème session de Bamako, les mesures prises lors du sommet extraordinaire d`Abuja (28 et 29 décembre 2010), ont été confirmées : "l`usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien". Ainsi donc, la rencontre de Bamako est considérée comme celle qui a vu la participation de certains pays qui étaient soupçonnés de soutenir Laurent Gbagbo tel le Mali qui a donné l`accord d`envoyer des troupes rejoignant ainsi le Nigeria (gros fournisseur), le Burkina Faso, le Sénégal, le Togo.
Compte tenu de l`importance de l`opération, l`une des plus grandes de l`histoire de la Cedeao, selon nos sources, la conférence de presse qui était prévue le 20 janvier à 14 heures n`a pas eu lieu. "
Stratégie oblige ", nous précise un Officier qui a requis l`anonymat. Mieux, l`imminence des frappes de la Force en Attente de la CEDEAO (FAC) est telle que les chefs d`état-major doivent se rendre à Bouaké aujourd`hui afin d`étudier le terrain. C`est dire que la stratégie devant chasser Laurent Gbagbo du palais de Cocody est déjà en marche. D`ailleurs, un Officier de la FAC nous a confié que les opérations militaires devant extirper Laurent Gbagbo du pouvoir vont très bientôt démarrer.
Et la réunion de l`UEMOA de ce samedi à Bamako a comme principal point inscrit à l`ordre du jour : la crise ivoirienne. Et comment contraindre économiquement Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir.
Avec ce qui se passe en ce moment, on peut affirmer que les jours de Laurent Koudou Gbagbo sont comptés. Et bien comptés selon des Officiers de la FAC qui sont outrés par son comportement.
Bokari Dicko à Bamako
Attaque imminente de la Force de la FAC
Au grand complet, les chefs d`état-major des Armées de la Cedeao ont, durant deux jours, échangé sur les stratégies à mettre en place pour combattre le phénomène d`AQMI dans le Sahara. S`agissant de la crise ivoirienne, le ministre malien de la Défense et des Anciens Combattants, M. Natié Pléah, se basant sur la volonté politique forte des Chefs d`Etat et de leur détermination commune à consolider les valeurs fondatrices de l`organisation sous régionale, a invité les chefs d`état-major à " réussir la préparation opérationnelle des forces ".
En clair, se doter de stratégie visant à sauvegarder la paix et la quiétude dans l`espace et singulièrement en Côte d`Ivoire. Pour le Général de Brigade, Gabriele Poudiougou, chef d`état-major des Armées du Mali, à la rencontre de Bamako, il s`agit pour eux de créer "une synergie d`action entre les forces de Défense et de Sécurité". "Ce qui un impératif, car cette synergie devra être de résultat, capable de soustraire les populations des affres de l`insécurité et du sous développement", a-t-il ajouté. L`orateur a insisté sur l`appui des partenaires au développement en matière de sécurité avec équipements, formations.
Le Commissaire chargé des Affaires Politiques, de la paix et de la sécurité de la Commission de la Cedeao, le Général de Brigade, Mahamne Touré, a déploré la situation en Côte d`Ivoire qui, a-t-il dit : "a déçu après une élection contestée en 2000, une crise majeure en 2002, près d`une dizaine d`années de report et une assistance extraordinaire de la Communauté internationale, se retrouve avec deux Présidents, un légitime et l`autre légal avec en prime un potentiel de résurgence de la conflictualité latente, une recrudescence drastique des assassinats à l`encontre des populations et ressortissants de la région et d`attaques à l`encontre des missions des Nations Unies composée en majorité de forces des Etats membres". La rencontre de Bamako était l`occasion propice pour rappeler à Laurent Gbagbo "à transférer pacifiquement le pouvoir et sans délai à M. Alassane Dramane Ouattara, conformément à la volonté exprimée par le peuple ivoirien".
Au sortir de cette 28ème session de Bamako, les mesures prises lors du sommet extraordinaire d`Abuja (28 et 29 décembre 2010), ont été confirmées : "l`usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien". Ainsi donc, la rencontre de Bamako est considérée comme celle qui a vu la participation de certains pays qui étaient soupçonnés de soutenir Laurent Gbagbo tel le Mali qui a donné l`accord d`envoyer des troupes rejoignant ainsi le Nigeria (gros fournisseur), le Burkina Faso, le Sénégal, le Togo.
Compte tenu de l`importance de l`opération, l`une des plus grandes de l`histoire de la Cedeao, selon nos sources, la conférence de presse qui était prévue le 20 janvier à 14 heures n`a pas eu lieu. "
Stratégie oblige ", nous précise un Officier qui a requis l`anonymat. Mieux, l`imminence des frappes de la Force en Attente de la CEDEAO (FAC) est telle que les chefs d`état-major doivent se rendre à Bouaké aujourd`hui afin d`étudier le terrain. C`est dire que la stratégie devant chasser Laurent Gbagbo du palais de Cocody est déjà en marche. D`ailleurs, un Officier de la FAC nous a confié que les opérations militaires devant extirper Laurent Gbagbo du pouvoir vont très bientôt démarrer.
Et la réunion de l`UEMOA de ce samedi à Bamako a comme principal point inscrit à l`ordre du jour : la crise ivoirienne. Et comment contraindre économiquement Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir.
Avec ce qui se passe en ce moment, on peut affirmer que les jours de Laurent Koudou Gbagbo sont comptés. Et bien comptés selon des Officiers de la FAC qui sont outrés par son comportement.
Bokari Dicko à Bamako