Intervention de l`Ecomog en Côte d`Ivoire:Armes et moyens logistiques prêts à Bouaké

Selon des sources crédibles, les premiers contingents de l`Ecomog arriveront en Côte d`Ivoire, mardi ou mercredi. Mais d`ici-là, les travaux à l`aéroport de Bouaké qui accueillera les troupes prennent fin demain dimanche. Cet aéroport, précisent nos sources, a connu de nombreux travaux ces temps-ci. Les alentours ont été déblayés à l`aide de bulldozers. Du gravier a été versé et des barbelés ont été posés pour empêcher l`accès à tout visiteur. Devenue zone militaire, l`aéroport n`est plus accessible à n`importe qui. De nombreuses tentes pour accueillir les troupes qui arrivent incessamment ont également été dressées. Mais au-delà de ces préparatifs, de nombreux containers ont été disposés dans cet aéroport où des experts en armement sont à la tâche. Que font-ils ? Aux dires de sources bien introduites, ces experts préparent la logistique qui va servir aux soldats de l`Ecomog. En clair, il s`agit pour eux de monter des hélicoptères et des chars d`assaut arrivés en pièces détachées. Des rotations d`avions et d`hélicoptères sont donc fréquentes dans l`optique de ravitailler cet aéroport devenu un camp militaire, base arrière de l`opération qui vise à débarquer Laurent Gbagbo du poste de président de la République qu`il usurpe au détriment d`Alassane Ouattara, président élu. Tout est donc fin prêt. Dans les quartiers jouxtant l`aéroport, c`est la sérénité. Dans la ville de Bouaké, les populations qui sont plus ou moins au fait de ces préparatifs déjà terminés, piaffent d`impatience de voir l`Ecomog rentrer en action pour que cesse enfin les pires difficultés dans lesquelles sont plongés les Ivoiriens du fait de Laurent Gbagbo qui refuse de quitter le pouvoir. Pour ces populations qui ont déjà vu la guerre, l`Ecomog vient juste soulager tout le peuple ivoirien, comme l`a toujours souhaité le Président Alassane Ouattara. Discrètement, les causeries vont bon train et nourrissent l`espoir d`un départ très prochain de Laurent Gbagbo du pouvoir.

Michel K.