Paris actionne méchamment les Nations unies, qui multiplient les schémas de déstabilisation de la Côte d’Ivoire ; une véritable guerre d’occupation se prépare pour le rayonnement de la France à travers un suppôt, Alassane Dramane Ouattara.
Le Conseil de sécurité des Nations unies, par la Résolution 1967 (2011) du mercredi 19 janvier 2011, a voté une résolution qui autorise l’envoi de 2000 soldats Casques bleus supplémentaires et trois (03) hélicoptères armés en Côte d’Ivoire. Cette résolution ignore royalement le renvoi par le Gouvernement ivoirien Aké N’Gbo, de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et de la force française Licorne qui l’appuie. La cause de ce rejet, leur soutien avéré à la rébellion d’Alassane Dramane Ouattara, guide toujours l’acharnement de l’Onu - manipulée par Paris -, sur le régime de Laurent Gbagbo. L’objectif réel de ce renfort de 2000 soldats onusiens sur le sol ivoirien, «jusqu'au 30 juin 2011 pour faire face à une situation post-électorale tendue», est de renverser les Institutions ivoiriennes. Dans un plan conçu avec la complicité des ambassadeurs des Etats-Unis et de France en Côte d’Ivoire, ces hommes seront déployés par troupe de 50 éléments par Institution. Ce, sous prétexte de «protéger» les Institutions ivoiriennes, comme si l’Armée nationale était dissoute. Or, il s’agit de les neutraliser afin d’agir librement. La phase suivante du plan est le vote d’une résolution des Nations unies qui met la force française Licorne à la disposition du commandement des Casques bleus. En clair, pour la première fois dans l’histoire de l’Onu, les soldats d’un membre permanent du Conseil de sécurité, dépositaire d’un veto, vont laisser leur étiquette locale - ici Licorne - pour se fondre dans la force onusienne et agir en tant que Casques bleus. La troisième résolution que Paris va également faire voter l’Onu, c’est celle qui autorise la mise en place de la force ouest-africaine Ecomog en Côte d’Ivoire. L’Ecomog ne sera donc plus actionnée, dans le cadre de cette crise post-électorale en Côte d’Ivoire, par l’Afrique, mais depuis l’Onu qui lui donnera les moyens de sa mission. Lorsque toutes ces forces coalisées seront bien installées physiquement et juridiquement, sous un commandement unique, Alassane Dramane Ouattara, «en tant que Président de la République reconnu par la communauté internationale» sollicitera une résolution urgente du Conseil de sécurité autorisant la défense du pays. Ce sera la 4e résolution suscitée par Nicolas Sarkozy pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir au profit de son ami Alassane Dramane Ouattara. Il y aura ensuite une 5e résolution du Conseil de sécurité créant une commission internationale d’enquête (sur les exactions postélectorales). Son but est d’accuser les autorités ivoiriennes du camp Gbagbo de violation de Droits de l’Homme et d’en tirer les conséquences. C’est ce qui va justifier la 6e résolution du Conseil de sécurité portant saisine de la Cour pénale internationale (Cpi). Dans l’attaque de la Côte d’Ivoire, il est prévu dans ce plan, une division du travail clair. Les transfuges de la Licorne vont occuper, seuls, la Rti. Ils vont prendre l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët avec d’autres vrais Casques bleus. Pendant ce temps, Yamoussoukro est aux mains des vrais Casques bleus et les bâtiments administratifs occupés par les soldats de l’Ecomog. Et qui dit occupation des soldats de l’Ecomog, dit vols et pillages de ces bâtiments constituant les disques durs de l’Etat. Quant au blocus prévu autour de la résidence du chef de l’Etat Laurent Gbagbo à Cocody et du Palais de la Présidence au Plateau, ce sera l’affaire des forces coalisées : éléments Onuci, Licorne et Ecomog. Et selon leur schéma, c’est seulement et seulement maintenant, à ce seul stade de leur invasion, qu’il va y avoir des affrontements. En d’autres termes, les Ivoiriens seront contemplateurs devant l’envoi des 2000 Casques bleus supplémentaires, l’occupation des Institutions par ces forces, sans rien dire, sans rien faire. C’est seulement au moment du blocus autour de la Présidence de la République qu’ils réagiraient et qu’il y aurait les affrontements. Du vrai cinéma, made in l’Elysée, toujours en faveur du réalisateur, Sarkozy !
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
Le Conseil de sécurité des Nations unies, par la Résolution 1967 (2011) du mercredi 19 janvier 2011, a voté une résolution qui autorise l’envoi de 2000 soldats Casques bleus supplémentaires et trois (03) hélicoptères armés en Côte d’Ivoire. Cette résolution ignore royalement le renvoi par le Gouvernement ivoirien Aké N’Gbo, de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et de la force française Licorne qui l’appuie. La cause de ce rejet, leur soutien avéré à la rébellion d’Alassane Dramane Ouattara, guide toujours l’acharnement de l’Onu - manipulée par Paris -, sur le régime de Laurent Gbagbo. L’objectif réel de ce renfort de 2000 soldats onusiens sur le sol ivoirien, «jusqu'au 30 juin 2011 pour faire face à une situation post-électorale tendue», est de renverser les Institutions ivoiriennes. Dans un plan conçu avec la complicité des ambassadeurs des Etats-Unis et de France en Côte d’Ivoire, ces hommes seront déployés par troupe de 50 éléments par Institution. Ce, sous prétexte de «protéger» les Institutions ivoiriennes, comme si l’Armée nationale était dissoute. Or, il s’agit de les neutraliser afin d’agir librement. La phase suivante du plan est le vote d’une résolution des Nations unies qui met la force française Licorne à la disposition du commandement des Casques bleus. En clair, pour la première fois dans l’histoire de l’Onu, les soldats d’un membre permanent du Conseil de sécurité, dépositaire d’un veto, vont laisser leur étiquette locale - ici Licorne - pour se fondre dans la force onusienne et agir en tant que Casques bleus. La troisième résolution que Paris va également faire voter l’Onu, c’est celle qui autorise la mise en place de la force ouest-africaine Ecomog en Côte d’Ivoire. L’Ecomog ne sera donc plus actionnée, dans le cadre de cette crise post-électorale en Côte d’Ivoire, par l’Afrique, mais depuis l’Onu qui lui donnera les moyens de sa mission. Lorsque toutes ces forces coalisées seront bien installées physiquement et juridiquement, sous un commandement unique, Alassane Dramane Ouattara, «en tant que Président de la République reconnu par la communauté internationale» sollicitera une résolution urgente du Conseil de sécurité autorisant la défense du pays. Ce sera la 4e résolution suscitée par Nicolas Sarkozy pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir au profit de son ami Alassane Dramane Ouattara. Il y aura ensuite une 5e résolution du Conseil de sécurité créant une commission internationale d’enquête (sur les exactions postélectorales). Son but est d’accuser les autorités ivoiriennes du camp Gbagbo de violation de Droits de l’Homme et d’en tirer les conséquences. C’est ce qui va justifier la 6e résolution du Conseil de sécurité portant saisine de la Cour pénale internationale (Cpi). Dans l’attaque de la Côte d’Ivoire, il est prévu dans ce plan, une division du travail clair. Les transfuges de la Licorne vont occuper, seuls, la Rti. Ils vont prendre l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët avec d’autres vrais Casques bleus. Pendant ce temps, Yamoussoukro est aux mains des vrais Casques bleus et les bâtiments administratifs occupés par les soldats de l’Ecomog. Et qui dit occupation des soldats de l’Ecomog, dit vols et pillages de ces bâtiments constituant les disques durs de l’Etat. Quant au blocus prévu autour de la résidence du chef de l’Etat Laurent Gbagbo à Cocody et du Palais de la Présidence au Plateau, ce sera l’affaire des forces coalisées : éléments Onuci, Licorne et Ecomog. Et selon leur schéma, c’est seulement et seulement maintenant, à ce seul stade de leur invasion, qu’il va y avoir des affrontements. En d’autres termes, les Ivoiriens seront contemplateurs devant l’envoi des 2000 Casques bleus supplémentaires, l’occupation des Institutions par ces forces, sans rien dire, sans rien faire. C’est seulement au moment du blocus autour de la Présidence de la République qu’ils réagiraient et qu’il y aurait les affrontements. Du vrai cinéma, made in l’Elysée, toujours en faveur du réalisateur, Sarkozy !
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr