Alassane Ouattara, dont la victoire à la présidentielle ivoirienne a été reconnue par les Nations unies, a appelé dimanche à boycotter pendant un mois les exportations ivoiriennes de cacao pour tenter de contraindre le président sortant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir.
Quiconque ne respectera pas cette interdiction sera passible de sanctions, a déclaré dans un communiqué le gouvernement Ouattara, qui est retranché dans l'hôtel du Golf d'Abidjan sous la protection de casques bleus.
Cet appel au boycott à partir de lundi est la dernière tentative en date pour tenter de contraindre Laurent Gbagbo à renoncer à la présidence en asséchant les revenus de son gouvernement, qui a affirmé dimanche qu'il trouverait les moyens de contourner les sanctions économiques prises pour le forcer à partir.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao.
Dans son communiqué, le gouvernement Ouattara déclare que les fèves sur lesquelles des taxes ont déjà été versées seront exclues de cette interdiction mais que le processus d'enregistrement dans les ports des livraisons destinées à l'exportation serait suspendu.
On ignore cependant dans quelle mesure le commerce du cacao sera affecté car Laurent Gbagbo contrôle toujours les principales institutions du pays, dont les ports et l'armée.
Un exportateur de cacao a indiqué qu'il comptait procéder comme à l'accoutumée lundi matin en attendant des éclaircissements demandés à l'administration Ouattara.
Quiconque ne respectera pas cette interdiction sera passible de sanctions, a déclaré dans un communiqué le gouvernement Ouattara, qui est retranché dans l'hôtel du Golf d'Abidjan sous la protection de casques bleus.
Cet appel au boycott à partir de lundi est la dernière tentative en date pour tenter de contraindre Laurent Gbagbo à renoncer à la présidence en asséchant les revenus de son gouvernement, qui a affirmé dimanche qu'il trouverait les moyens de contourner les sanctions économiques prises pour le forcer à partir.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao.
Dans son communiqué, le gouvernement Ouattara déclare que les fèves sur lesquelles des taxes ont déjà été versées seront exclues de cette interdiction mais que le processus d'enregistrement dans les ports des livraisons destinées à l'exportation serait suspendu.
On ignore cependant dans quelle mesure le commerce du cacao sera affecté car Laurent Gbagbo contrôle toujours les principales institutions du pays, dont les ports et l'armée.
Un exportateur de cacao a indiqué qu'il comptait procéder comme à l'accoutumée lundi matin en attendant des éclaircissements demandés à l'administration Ouattara.