Le Premier ministre, Guillaume Soro, a demandé, dimanche, à Bamako, capitale malienne, une intervention militaire extérieure pour mettre fin à la crise politique en Côte d`Ivoire. Seule "une intervention militaire, en cohérence avec le droit international et la légalité internationale mettra fin au chaos", a-t-il indiqué lors d`une conférence de presse en marge de la 15ème session ordinaire du sommet de l`Union économique et monétaire Ouest-Africaine (Uemoa) qui a pris fin la veille dans la capitale malienne.
Pour Guillaume Soro, le "peuple ivoirien a bien élu Alassane Ouattara comme président de la République de Côte d` Ivoire... Et c`est la Cedeao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), l`Union africaine et l`Onu qui ont tous déclaré que l` élection s` est déroulée de manière démocratique". Selon lui, la crise actuelle a déjà fait plus de 300 tués et 20 000 réfugiés. Il s`est dit partisan "d`une option militaire organisée" car, selon lui, Laurent Gbagbo "ne quittera pas le pouvoir" de lui-même. Une "opération militaire ciblée ne peut qu`abréger la souffrance des populations et faire l`économie d`une guerre en Côte d` Ivoire", a-t-il indiqué. La Côte d`Ivoire traverse depuis le second tour de l`élection présidentielle du 28 novembre une crise aigüe marquée par des violences meurtrières qui ont fait plus de 260 morts selon l`Onu. Les candidats présidentiels Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se sont tous deux proclamés élu président de la république et ont formé chacun un gouvernement.
Source: Afp
Pour Guillaume Soro, le "peuple ivoirien a bien élu Alassane Ouattara comme président de la République de Côte d` Ivoire... Et c`est la Cedeao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), l`Union africaine et l`Onu qui ont tous déclaré que l` élection s` est déroulée de manière démocratique". Selon lui, la crise actuelle a déjà fait plus de 300 tués et 20 000 réfugiés. Il s`est dit partisan "d`une option militaire organisée" car, selon lui, Laurent Gbagbo "ne quittera pas le pouvoir" de lui-même. Une "opération militaire ciblée ne peut qu`abréger la souffrance des populations et faire l`économie d`une guerre en Côte d` Ivoire", a-t-il indiqué. La Côte d`Ivoire traverse depuis le second tour de l`élection présidentielle du 28 novembre une crise aigüe marquée par des violences meurtrières qui ont fait plus de 260 morts selon l`Onu. Les candidats présidentiels Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se sont tous deux proclamés élu président de la république et ont formé chacun un gouvernement.
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