Elle est gigantesque. Magistrale. La gifle que la conférence des Chefs d’Etat de l’UEMOA, a administrée à l’ancien opposant historique, accroché au pouvoir d’Etat comme une chauve-souris.
La claque a été tellement retentissante que ses effets et ses bruits se sont fait entendre loin, très loin dans les coins et recoins les plus reculés de l’univers. Les secousses et leurs répliques continuent encore de faire trembler les hameaux de nos campagnes. Récemment, en effet, le Conseil des ministres de notre espace monétaire avait décidé de ne reconnaître que le candidat du RHDP élu par le bon peuple de Côte d’Ivoire comme étant le légataire de la signature sur les comptes de notre carré à la Banque centrale. Les sbires du socialiste, mauvais perdant, avaient estimé que cette instance n’avait pas ce pouvoir et qu’il fallait s’en référer à la décision de nos Chefs d’Etat. Eh bien, cela vient d’être fait. Entre un président usurpateur qui se dit légal et l’élu du peuple, le choix a été très vite fait. Désormais, le professeur en tout ne détient plus la signature qui nomme aux hauts postes de l’Etat et qui permet de retirer des sommes énormes dans les banques.
En tout cas, ses anciens camarades qui l’adorent, viennent de lui retirer ce sésame comme à un vulgaire malfrat. C’est peu de dire que la réalité du pouvoir se trouve bel et bien entre les mains de celui que le bon peuple de Côte d’Ivoire a désigné pour conduire sa destinée pendant les cinq années à venir. Le Machiavel des Lagunes et ses partisans ont beau jouer les durs, ils savent très bien que le sable se dérobe sous leurs pieds. Et qu’ils sont pris par le doute. L’opposant historique est en train de se demander si le destin que lui ont fait miroiter ses nombreux pasteurs et autres marabouts, va se réaliser. Est-ce vrai que le Très-Haut a encore sa main sur lui ?
D’ailleurs avait-il jamais été oint par le Dieu de la Vérité, de la Sagesse et de la Justice ? Le bon peuple de Côte d’Ivoire en doute. L’époux de la danseuse du palais de la Culture doit être en train de se poser mille et une questions. La dernière fois, son porte-parole donnait des signes de fébrilité en annonçant à la Télé-LMP que «le gouvernement de Côte d’Ivoire », par réciprocité, renvoyait l’Ambassadeur de France à Abidjan et en outre, qu’il récusait la démission du très gbagboïste ancien gouverneur de la BCEAO, frère du village. Des effets d’annonce, évidemment, sans influence sur les affaires du monde. Il faut bien donner des os à mordiller à la galaxie patriotique et surtout lui faire croire que l’on tient toujours la barre. Pourtant, toute l’humanité sait que le vin est tiré. La Côte d’Ivoire n’a pas deux présidents. Le 28 novembre dernier, le bon peuple de notre carré a remis son destin entre les mains de l’Houphouétiste Alassane Ouattara pour une première durée de cinq ans. Et sa volonté est respectée par la Communauté internationale toute entière. Quel bonheur !
Raoul Mapiéchon
La claque a été tellement retentissante que ses effets et ses bruits se sont fait entendre loin, très loin dans les coins et recoins les plus reculés de l’univers. Les secousses et leurs répliques continuent encore de faire trembler les hameaux de nos campagnes. Récemment, en effet, le Conseil des ministres de notre espace monétaire avait décidé de ne reconnaître que le candidat du RHDP élu par le bon peuple de Côte d’Ivoire comme étant le légataire de la signature sur les comptes de notre carré à la Banque centrale. Les sbires du socialiste, mauvais perdant, avaient estimé que cette instance n’avait pas ce pouvoir et qu’il fallait s’en référer à la décision de nos Chefs d’Etat. Eh bien, cela vient d’être fait. Entre un président usurpateur qui se dit légal et l’élu du peuple, le choix a été très vite fait. Désormais, le professeur en tout ne détient plus la signature qui nomme aux hauts postes de l’Etat et qui permet de retirer des sommes énormes dans les banques.
En tout cas, ses anciens camarades qui l’adorent, viennent de lui retirer ce sésame comme à un vulgaire malfrat. C’est peu de dire que la réalité du pouvoir se trouve bel et bien entre les mains de celui que le bon peuple de Côte d’Ivoire a désigné pour conduire sa destinée pendant les cinq années à venir. Le Machiavel des Lagunes et ses partisans ont beau jouer les durs, ils savent très bien que le sable se dérobe sous leurs pieds. Et qu’ils sont pris par le doute. L’opposant historique est en train de se demander si le destin que lui ont fait miroiter ses nombreux pasteurs et autres marabouts, va se réaliser. Est-ce vrai que le Très-Haut a encore sa main sur lui ?
D’ailleurs avait-il jamais été oint par le Dieu de la Vérité, de la Sagesse et de la Justice ? Le bon peuple de Côte d’Ivoire en doute. L’époux de la danseuse du palais de la Culture doit être en train de se poser mille et une questions. La dernière fois, son porte-parole donnait des signes de fébrilité en annonçant à la Télé-LMP que «le gouvernement de Côte d’Ivoire », par réciprocité, renvoyait l’Ambassadeur de France à Abidjan et en outre, qu’il récusait la démission du très gbagboïste ancien gouverneur de la BCEAO, frère du village. Des effets d’annonce, évidemment, sans influence sur les affaires du monde. Il faut bien donner des os à mordiller à la galaxie patriotique et surtout lui faire croire que l’on tient toujours la barre. Pourtant, toute l’humanité sait que le vin est tiré. La Côte d’Ivoire n’a pas deux présidents. Le 28 novembre dernier, le bon peuple de notre carré a remis son destin entre les mains de l’Houphouétiste Alassane Ouattara pour une première durée de cinq ans. Et sa volonté est respectée par la Communauté internationale toute entière. Quel bonheur !
Raoul Mapiéchon