Le Premier ministre, Guillaume Soro, a expliqué, en marge de la réunion des chefs d'Etat de l'Uemoa qui s'est tenue, samedi à Bamako, la nécessité d'une intervention militaire pour déloger Laurent Gbagbo.
Comme l'injection douloureuse nécessaire pour guérir certains malades, Guillaume Soro estime qu'une intervention militaire pour chasser Laurent Gbagbo permettra de mettre « fin au chaos ». « L'option militaire en Sierra Léone a mis fin aux exécutions sommaires. Donc une intervention militaire, en cohérence avec le droit international et la légalité internationale mettra fin au chaos », a-t-il réitéré lors de la conférence de presse qu'il a animée, samedi à Bamako, en marge de la réunion des chefs d'Etat de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). De l'avis du Premier ministre d'Alassane Ouattara, il n'y a aucun risque que des affrontements intercommunautaires en découlent. « Tous ceux qui brandissent le spectre de la guerre civile et de tuerie au niveau des civils en Côte d'Ivoire, quand on évoque l'action militaire, se trompent », a-t-il insisté. Et, de rappeler que l'usage de « la force légitime » par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) pour chasser l'ex-chef d'Etat du pouvoir n'a pas été exclu. La question, a-t-il révélé, a été au centre de son entretien avec le président Goodluck Jonathan du Nigeria, président en exercice de la Cedeao : « la question fait son chemin ». Guillaume Soro a toutefois précisé que « l'intervention militaire est perçue par la Cedeao comme étant la dernière solution à entreprendre pour instaurer la démocratie en Côte d'Ivoire. Ils ont appelé cela la force légitime ». « Le président de la République (Alassane Ouattara), a-t-il poursuivi, a toujours affirmé qu'il ne souhaite pas venir au pouvoir dans un bain de sang. Mais en même temps, il est évident pour lui que tant qu'il n'y aura pas une opération militaire organisée, Gbagbo ne quittera pas le pouvoir. Nous en sommes convaincus. Mais laissons une chance à la paix de se faire en Côte d'Ivoire ». A Bamako, le Premier ministre ivoirien a été accueilli dans la liesse et avec les honneurs dignes de son rang.
Bamba K. Inza
Comme l'injection douloureuse nécessaire pour guérir certains malades, Guillaume Soro estime qu'une intervention militaire pour chasser Laurent Gbagbo permettra de mettre « fin au chaos ». « L'option militaire en Sierra Léone a mis fin aux exécutions sommaires. Donc une intervention militaire, en cohérence avec le droit international et la légalité internationale mettra fin au chaos », a-t-il réitéré lors de la conférence de presse qu'il a animée, samedi à Bamako, en marge de la réunion des chefs d'Etat de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). De l'avis du Premier ministre d'Alassane Ouattara, il n'y a aucun risque que des affrontements intercommunautaires en découlent. « Tous ceux qui brandissent le spectre de la guerre civile et de tuerie au niveau des civils en Côte d'Ivoire, quand on évoque l'action militaire, se trompent », a-t-il insisté. Et, de rappeler que l'usage de « la force légitime » par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) pour chasser l'ex-chef d'Etat du pouvoir n'a pas été exclu. La question, a-t-il révélé, a été au centre de son entretien avec le président Goodluck Jonathan du Nigeria, président en exercice de la Cedeao : « la question fait son chemin ». Guillaume Soro a toutefois précisé que « l'intervention militaire est perçue par la Cedeao comme étant la dernière solution à entreprendre pour instaurer la démocratie en Côte d'Ivoire. Ils ont appelé cela la force légitime ». « Le président de la République (Alassane Ouattara), a-t-il poursuivi, a toujours affirmé qu'il ne souhaite pas venir au pouvoir dans un bain de sang. Mais en même temps, il est évident pour lui que tant qu'il n'y aura pas une opération militaire organisée, Gbagbo ne quittera pas le pouvoir. Nous en sommes convaincus. Mais laissons une chance à la paix de se faire en Côte d'Ivoire ». A Bamako, le Premier ministre ivoirien a été accueilli dans la liesse et avec les honneurs dignes de son rang.
Bamba K. Inza