LAGOS - Le Nigeria demande au Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser l'usage de la force en Côte d'Ivoire pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir, déclare le ministre des Affaires étrangères Odein Ajumogobia dans une lettre ouverte publiée par plusieurs journaux lundi.
"La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) réclame sans équivoque un soutien international via une résolution spécifique du Conseil de sécurité des Nations unies pour valider l'usage de la force", mais "en dernier recours", écrit M. Ajumogbia.
Selon lui, la grave crise actuelle "va forcément déboucher sur l'anarchie, et le chaos, ou pire, une véritable guerre civile". Elle "a été précipitée par le seul Laurent Gbagbo", le président sortant ivoirien qui refuse de céder sa place à Alassane Ouattara, ajoute le chef de la diplomatie nigériane.
M. Ouattara est reconnu comme président élu de Côte d'Ivoire par la majeure partie de la communauté internationale après l'élection de novembre dernier.
Le président nigérian Goodluck Jonathan, actuellement à la tête de la Cédéao, laquelle a déjà menacé M. Gbagbo de l'usage de la force.
"Il faut que Gbagbo comprenne qu'il y a une perspective qu'une force militaire massive lui tomberait dessus et sur ses ". "C'est seulement à ce moment qu'il prendra sérieusement en considération les exigences de son départ", ajoute M. Ajumogbia.
D'après le ministre nigérian cependant, "l'utilisation de la force légitime" ne doit pas forcément signifier une intervention terrestre et pourrait inclure un blocus maritime pour imposer des sanctions.
La force de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) comprend 9.500 hommes, des effectifs que le Conseil de sécurité a décidé la semaine dernière d'augmenter de 2.000 hommes.
"Le mandat de l'Onuci, cependant, est devenu tout à fait inadapté pour garantir la paix et la sécurité dans le pays", selon lui.
Interrogé à ce sujet par l'AFP, le ministre nigérian a précisé: "ce que je veux dire c'est que le recours de la force par la Cédéao en Côte d'Ivoire doit se faire sous l'égide des Nations unies et sans une resolution du Conseil de sécurité de l'ONU, un recours à la force de la Cédéao ne serait pas légitime".
"La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) réclame sans équivoque un soutien international via une résolution spécifique du Conseil de sécurité des Nations unies pour valider l'usage de la force", mais "en dernier recours", écrit M. Ajumogbia.
Selon lui, la grave crise actuelle "va forcément déboucher sur l'anarchie, et le chaos, ou pire, une véritable guerre civile". Elle "a été précipitée par le seul Laurent Gbagbo", le président sortant ivoirien qui refuse de céder sa place à Alassane Ouattara, ajoute le chef de la diplomatie nigériane.
M. Ouattara est reconnu comme président élu de Côte d'Ivoire par la majeure partie de la communauté internationale après l'élection de novembre dernier.
Le président nigérian Goodluck Jonathan, actuellement à la tête de la Cédéao, laquelle a déjà menacé M. Gbagbo de l'usage de la force.
"Il faut que Gbagbo comprenne qu'il y a une perspective qu'une force militaire massive lui tomberait dessus et sur ses ". "C'est seulement à ce moment qu'il prendra sérieusement en considération les exigences de son départ", ajoute M. Ajumogbia.
D'après le ministre nigérian cependant, "l'utilisation de la force légitime" ne doit pas forcément signifier une intervention terrestre et pourrait inclure un blocus maritime pour imposer des sanctions.
La force de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) comprend 9.500 hommes, des effectifs que le Conseil de sécurité a décidé la semaine dernière d'augmenter de 2.000 hommes.
"Le mandat de l'Onuci, cependant, est devenu tout à fait inadapté pour garantir la paix et la sécurité dans le pays", selon lui.
Interrogé à ce sujet par l'AFP, le ministre nigérian a précisé: "ce que je veux dire c'est que le recours de la force par la Cédéao en Côte d'Ivoire doit se faire sous l'égide des Nations unies et sans une resolution du Conseil de sécurité de l'ONU, un recours à la force de la Cédéao ne serait pas légitime".