Plusieurs centaines de jeunes patriotes ont pris d’assaut hier lundi 24 janvier 2011 les locaux de l’état-major des armées situé au Plateau. Arrivés très tôt le matin pour certains et un peu plus tard dans l’après midi pour d’autres, ces jeunes dont la détermination d’appartenir aux forces armées ivoiriennes était perceptible, n’ont pas voulu rester en marge de cet élan patriotique qui est de servir la mère patrie, selon eux. Martin G. fait partie des jeunes venus prendre part au recensement d’hier. S’il dit ne pas connaître les vraies raisons de ce recensement militaire, il reconnait laconiquement avoir reçu l’information d’un ami ‘’corps habillé’’. Le reste, il n’en sait pas plus. « Je suis venu me faire recenser ; ils ont pris mon nom, mon diplôme et mes coordonnées.
C’est tout». Comme lui, beaucoup d’autres disent avoir été informés de bouche à oreille de ce recensement sans de plus. Ils viennent simplement s’inscrire et retournent chez eux avec l’espoir qu’ils seront rappelés le moment opportun, informe un agent qui nous fait savoir que seul le chef de corps est habilité à nous donner de plus amples informations. Ce que ce dernier a catégoriquement refusé. En attendant des voix officielles pour éclairer la lanterne de tous, le recensement se poursuit et personne ne peut dire avec certitude qu’il s’agit de réservistes dont la mission serait de parer à toute intervention militaire de l’ECOMOG ou autre
Boris N.
C’est tout». Comme lui, beaucoup d’autres disent avoir été informés de bouche à oreille de ce recensement sans de plus. Ils viennent simplement s’inscrire et retournent chez eux avec l’espoir qu’ils seront rappelés le moment opportun, informe un agent qui nous fait savoir que seul le chef de corps est habilité à nous donner de plus amples informations. Ce que ce dernier a catégoriquement refusé. En attendant des voix officielles pour éclairer la lanterne de tous, le recensement se poursuit et personne ne peut dire avec certitude qu’il s’agit de réservistes dont la mission serait de parer à toute intervention militaire de l’ECOMOG ou autre
Boris N.