En marge du sommet de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa) qui s’est tenu le samedi 22 janvier 2011 au Mali, Guillaume Soro, a accordé un entretien à Onuci-Fm. Il a indiqué au cours de cette rencontre que le transfert de la signature de la Bceao au président Alassane Ouattara n’est pas de nature à menacer le franc CFA.
L’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa) a tenu son 15ème session qui a statué essentiellement sur les implications de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, notamment sur le système bancaire de l’union et sur le fonctionnement des comptes du Trésor ivoirien dans les livres de la Bceao. Les résolutions sont favorables au président Alassane Ouattara et à votre gouvernement. Quel est votre sentiment et quel analyse faites-vous de toutes ces décisions ?
J’éprouve des sentiments de gratitude à l’endroit des chefs d’Etat de l’Uemoa qui ont eu une bonne lecture de la situation politique en Côte d’Ivoire et une parfaite maitrise de la question relative à la gestion des finances publiques dans notre pays. Je pense que, nous repartons satisfait. Premièrement de savoir que le poste de gouverneur demeure propriété de la Côte d’Ivoire qui doit y proposer le nouveau gouverneur. Nous nous réjouissons aussi du fait que la Côte d’Ivoire ait reçu mandat des Chefs d’Etat de l’Uemoa qui ont bien entendu, confirmé la signature du président Alassane Dramane Ouattara sur les comptes de l’Etat de Côte d’Ivoire et de son gouvernement. Je pense que, nous repartons satisfaits de l’ensemble des mesures prises par ce sommet.
Alors, le gouverneur Philippe Dakoury Tabley a rendu le tablier. Vous entendiez vous à cette démission et quelle lecture vous en faites ?
Sans faire de commentaire, s’il a démissionné, c’est tout à son honneur parce que la situation était devenue intenable à la Bceao. Nous, en ce qui nous concerne, le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, nous sommes satisfaits de l’ensemble des mesures qui ont été prises.
L’avenir de l’Uemoa et du franc CFA est-il menacé ?
Je pense qu’il faut qu’on sorte du chantage et des prises d’otages. Depuis plusieurs années, on nous brandit à chaque fois des spectres. Je crois que les chefs d’Etat de l’Uemoa l’ont si bien compris qu’ils ont joué leur partition et leur responsabilité.
Avez-vous évoqué au cours de ce sommet des implications financières d’une éventuelle intervention de l’Ecomog ?
Non, il n’y a aucun lien. Nous avons plutôt statué sur les mesures prises par le Conseil des ministres extraordinaire de l’Uemoa qui s’est tenu en Guinée Bissau. Il n’y a aucun lien avec l’intervention militaire. Je sais simplement que, les chefs d’Etat major de la Cedeao, conformément au mandat donné par les Chefs d’Etat de la Cedeao, se sont réunis en vue de faire une planification militaire en Côte d’Ivoire. Nous avons tous entendu la déclaration des chefs d’Etat major de l’armée nigériane qui a participé à ce sommet. Nous, en ce qui nous concerne, le gouvernement de Côte d’Ivoire, nous pensons qu’il faut qu’on sorte très rapidement de cette situation dans notre pays et que celui qui a été élu par le peuple de Côte d’Ivoire ait l’effectivité du pouvoir.
Alors la question que tout le monde se pose, comment allez-vous manœuvré au regard des décisions de l’Uemoa pour effectivement contrôler les finances ivoiriennes quand on sait que le président Laurent Gbagbo détient encore l’essentiel des cordons de la bourse ?
Je crois que, la banque centrale est incontournable dans les dispositifs financiers de l’Etat de Côte d’ Ivoire. Je pense que, des mesures prises dans le cadre de la sous-région et celles prises au niveau international permettraient à brève l’échéance de priver M. Laurent Gbagbo de ressources. Je pense que cela est important. C’est vrai qu’ils font encore de la propagande mais ce n’est pas pour longtemps.
Allez-vous être au Palais de la Présidence et à la Primature avant la fin du mois comme l’a annoncé le président Ouattara dans le mois de Janvier ?
Nous serons forcément au Palais parce qu’il n’y a pas d’issue pour M. Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, les époques ont changé. Nous ne sommes plus au temps des partis uniques. On n’est plus à l’heure des présidences à vie. La démocratie doit survivre en Côte d’Ivoire. Je crois que la démocratie survivra dans notre pays. Je suis fondamentalement convaincu que le président Alassane Ouattara sera au Palais et aura l’effectivité du pouvoir.
Propos retranscris par Touré Abdoulaye
L’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa) a tenu son 15ème session qui a statué essentiellement sur les implications de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, notamment sur le système bancaire de l’union et sur le fonctionnement des comptes du Trésor ivoirien dans les livres de la Bceao. Les résolutions sont favorables au président Alassane Ouattara et à votre gouvernement. Quel est votre sentiment et quel analyse faites-vous de toutes ces décisions ?
J’éprouve des sentiments de gratitude à l’endroit des chefs d’Etat de l’Uemoa qui ont eu une bonne lecture de la situation politique en Côte d’Ivoire et une parfaite maitrise de la question relative à la gestion des finances publiques dans notre pays. Je pense que, nous repartons satisfait. Premièrement de savoir que le poste de gouverneur demeure propriété de la Côte d’Ivoire qui doit y proposer le nouveau gouverneur. Nous nous réjouissons aussi du fait que la Côte d’Ivoire ait reçu mandat des Chefs d’Etat de l’Uemoa qui ont bien entendu, confirmé la signature du président Alassane Dramane Ouattara sur les comptes de l’Etat de Côte d’Ivoire et de son gouvernement. Je pense que, nous repartons satisfaits de l’ensemble des mesures prises par ce sommet.
Alors, le gouverneur Philippe Dakoury Tabley a rendu le tablier. Vous entendiez vous à cette démission et quelle lecture vous en faites ?
Sans faire de commentaire, s’il a démissionné, c’est tout à son honneur parce que la situation était devenue intenable à la Bceao. Nous, en ce qui nous concerne, le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, nous sommes satisfaits de l’ensemble des mesures qui ont été prises.
L’avenir de l’Uemoa et du franc CFA est-il menacé ?
Je pense qu’il faut qu’on sorte du chantage et des prises d’otages. Depuis plusieurs années, on nous brandit à chaque fois des spectres. Je crois que les chefs d’Etat de l’Uemoa l’ont si bien compris qu’ils ont joué leur partition et leur responsabilité.
Avez-vous évoqué au cours de ce sommet des implications financières d’une éventuelle intervention de l’Ecomog ?
Non, il n’y a aucun lien. Nous avons plutôt statué sur les mesures prises par le Conseil des ministres extraordinaire de l’Uemoa qui s’est tenu en Guinée Bissau. Il n’y a aucun lien avec l’intervention militaire. Je sais simplement que, les chefs d’Etat major de la Cedeao, conformément au mandat donné par les Chefs d’Etat de la Cedeao, se sont réunis en vue de faire une planification militaire en Côte d’Ivoire. Nous avons tous entendu la déclaration des chefs d’Etat major de l’armée nigériane qui a participé à ce sommet. Nous, en ce qui nous concerne, le gouvernement de Côte d’Ivoire, nous pensons qu’il faut qu’on sorte très rapidement de cette situation dans notre pays et que celui qui a été élu par le peuple de Côte d’Ivoire ait l’effectivité du pouvoir.
Alors la question que tout le monde se pose, comment allez-vous manœuvré au regard des décisions de l’Uemoa pour effectivement contrôler les finances ivoiriennes quand on sait que le président Laurent Gbagbo détient encore l’essentiel des cordons de la bourse ?
Je crois que, la banque centrale est incontournable dans les dispositifs financiers de l’Etat de Côte d’ Ivoire. Je pense que, des mesures prises dans le cadre de la sous-région et celles prises au niveau international permettraient à brève l’échéance de priver M. Laurent Gbagbo de ressources. Je pense que cela est important. C’est vrai qu’ils font encore de la propagande mais ce n’est pas pour longtemps.
Allez-vous être au Palais de la Présidence et à la Primature avant la fin du mois comme l’a annoncé le président Ouattara dans le mois de Janvier ?
Nous serons forcément au Palais parce qu’il n’y a pas d’issue pour M. Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, les époques ont changé. Nous ne sommes plus au temps des partis uniques. On n’est plus à l’heure des présidences à vie. La démocratie doit survivre en Côte d’Ivoire. Je crois que la démocratie survivra dans notre pays. Je suis fondamentalement convaincu que le président Alassane Ouattara sera au Palais et aura l’effectivité du pouvoir.
Propos retranscris par Touré Abdoulaye