l Son divorce l Ses relations avec Pierrette Adams
Ses grandes confidences
Son nom rime aujourd'hui avec les accessoires de Mode. Jnet Yoraud Callé a abandonné son métier de Secrétaire pour s'adonner à sa passion: les Perles. Après avoir ouvert la boutique ''Un Amour de Perles'', Jnet a choisi de faire découvrir ses créations à travers le salon ''Cœur Perlé'' dont la seconde édition est finalement prévue pour le mois de Mai 2011. Nous l'avons rencontrée et elle nous a fait des confidences.
Qu'est ce qui peut pousser une Secrétaire à abandonner son emploi dans l'administration pour s'adonner à la confection de perles?
C'est tout simplement l'amour pour le beau. Déjà, dans l'administration , j'étais toujours coquette, je portais toujours des accessoires avec des perles. J'achetais des colliers dans le commerce que je refaisais à mon goût. Et, un matin, j'ai fini par comprendre que c'est ma voie...J'ai donc décidé de m'y lancer. Je pense aussi que c'est ma maman qui a déteint sur moi parce qu'elle aussi faisait des perles traditionnelles. Mais, je suis allée un peu plus loin, parce qu'en plus des parures, j'ai rajouté des accessoires de mode de la tête aux pieds, tels que des sandales, des colliers, des coiffes, etc.
Au départ, c'était uniquement les perles et, au fur et à mesure, les accessoires se sont ajoutés. Est-ce parce que les perles ne rapportaient pas assez d'argent qu'il a fallu y ajouter d'autres choses ?
Non, pas du tout. Les perles continuent de rapporter de l'argent car les femmes continuent de les porter. Je pense, pour ma part, qu'une tenue sans accessoires, c'est comme si la finition n'est pas parfaite. Et en plus, il n'y a pas que les perles comme accessoires. J'ai commencé d'abord à faire des sacs et des chaussures avec toujours cette petite touche particulière comme des poids traditionnels, des pièces ethniques, des perles, etc. Toujours pour rester dans ma tendance puisque je suis accessoiriste.
La remarque aussi, c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'accessoiristes sur la place. Comment expliquez-vous ce fait-là ?
C'est vrai qu'il y a pas beaucoup d'accessoiristes connus, mais je peux vous dire qu'il y en a sur la place, mais qui travaillent dans l'ombre. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai initié un Salon afin de leur permettre d'avoir une plate-forme d'expression. Ce sera l'occasion pour nous, d'échanger et de trouver ensemble les moyens de développer ce secteur qui n'est pas encore très connu. Nous sommes très présents dans les défilés de mode des stylistes et je pense, que le public s'en rend bien compte, même si les gens n'en parlent pas assez. Je pense par ailleurs qu'il faut que les accessoiristes que nous sommes, soyons plus présents afin d'être mieux vus.
C'est donc dans cette optique qu'est né le salon ''Coeur perlé''?
Oui un peu. Mais au départ, c'était pour présenter presque dix années de travail. J'avais mes propres créations, différentes de celles que je donnais aux stylistes lors des défilés. Il fallait que le grand public découvre ce que je faisais dans mon atelier. C'est donc de cette idée qu'est parti le salon ''Cœur Perlé''. En plus, j'ai voulu associer les autres pour qu'on ait le choix et que cela soit marqué d'une pierre blanche. Et puis comme je le dis souvent, je n'aime pas me retrouver seule. Nous avons fait la première édition qui s'est bien passée et nous avons dû reporter la seconde édition à cause de la crise qui secoue le pays en ce moment.
Lors de la première édition, 10% des recettes sont revenues aux enfants de la l'Orphelinat de Bingerville. Pourquoi avez-vous choisi cet endroit pour vos dons ?
Entre l'orphelinat de Bingerville et moi, c'est une longue histoire d'amour qui est née avant la première édition de ''Coeur perlé''. Je suis membre de la ''Caritas'' sur ma Paroisse, nous rendons très souvent visite aux malades et aux démunis. Lorsque nous sommes allés visiter ces enfants, leurs conditions de vie m'a touchée. Je leur rend visite souvent, et je suis devenue leur marraine en 2005. Par la suite, je me suis promise de faire ce que je pouvais, pour leur venir en aide. Et lorsque nous avons organisé ''Coeur perlé'', je me suis dit que c'était la meilleure occasion pour le faire. J'aurais pu mener mon action au niveau de la Caritas, mais, j'ai choisi spécialement les enfants parce que tout ce qui les touche, me touche automatiquement. Surtout quand ils sont tristes ou malheureux. Et le choix de l'orphelinat de Bingerville est venu tout seul parce qu'il s'agissait d'enfants. Mais nous ne nous limiterons pas seulement à l'orphelinat de Bingerville. La preuve, pour la 2e édition, nous allons apporter de l'aide aux enfants dont les mères sont décédées en couches, à travers l'ONG “Mission d’Amour” de Mme Koné Fidèle. Et, également aux enfants malades dans les hôpitaux, parce qu'il est question de leur apporter un peu de joie.
Vous continuez donc les préparatifs de la seconde édition de ''Coeur Perlé'' . Dans quelle période comptez-vous le faire effectivement ?
Tout était fin prêt pour l'organisation. C'est seulement à cause de la situation du pays que nous avons reporté les choses. Nous prévoyons cependant de la faire en Mai 2011 en prélude à la fête des mères.
Parlant de vous-même, quel trait de caractère vous reconnaissez-vous?
(Elle réfléchit un instant). Il n'est pas facile de se décrire soi-même. Je ne suis pas nerveuse, encore moins rancunière, mais je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds. Je suis douce et très maternelle. Je suis aussi très méticuleuse parce que je n'aime pas les choses faites à moitié.
Le public vous a toujours vue avec des cheveux blonds. Est ce pour cacher le fait que vous êtes rouquine?
Jnet est claire, je ne suis pas métisse. J'ai dans ma famille des rouquins dont mon Grand-Père. Mais pour la couleur des cheveux, c'est un choix. Je ne cache rien du tout. Je me dis que pour mon teint clair, il me fallait avoir des cheveux blonds et non noirs. Par contre, j'adore le noir, en tenue vestimentaire.
L'on sait aussi qu'il y a cette grande amitié avec Pierrette Adams. Comment est-elle née ?
Pour moi, Pierrette, c'est plus qu'une amie. C'est une sœur parce que nous nous connaissons maintenant depuis près de 18 ans. Tout a commencé par nos époux qui se connaissaient. Par la suite, nous avons gardé de bons contacts et une grande amitié est née. Nous nous parlons tout le temps. Elle me prodigue des conseils, pour mon métier et moi aussi, je lui donne des conseils dans son secteur d'activité qui est la musique. Nous nous sommes trouvées de nombreux points communs et nous partageons beaucoup de choses. Même si cela a fait jaser un moment.
Ah Bon ?
Mais oui. J'ai entendu plein de méchancetés à notre sujet.
Dans quel genre ?
De plusieurs ordres. Les gens sont allés jusqu'à nous traiter de lesbiennes. Mais comme moi, j'ai décidé de ne pas répondre aux ragots, je ne fais pas attention à ces choses-là. Parce que j'estime que si vous êtes dans le milieu du Showbiz et que vous devez répondre à tout, vous ne vous en sortirez jamais. Moi, je connais nos rapports et je sais que nous ne sommes pas ce qu'on nous colle. Donc, je ne fais pas attention. Mais des fois, je ne sais pas pourquoi les gens doivent dire forcément des méchancetés sur les autres. Mais bon, c'est la vie.
De plus en plus, vous tenez à ajouter votre patronyme Yoraud à votre nom ''Jnet Callé'' qui est devenu un label. Pourquoi ce choix ?
Avant même que je ne passe devant le Maire, les gens m'appelaient déjà ''Mme Callé'', vu que Monsieur est très connu. Maintenant, je tiens à ajouter Yoraud qui est mon nom de jeune fille. (Elle rit)
Est ce parce que vous êtes divorcés ?
Non, je ne le dirai pas comme ça, parce que ce n'est pas encore officiel. Mais nous sommes effectivement en train de divorcer.
Et qu'est ce qui n'a pas marché?
Je ne veux pas rentrer dans les détails. Mais je pense que c'est la vie.
Vous vivez désormais séparés alors?
Oui
Et vous aviez des enfants?
Oui, nous en avons deux . (Elle me présente sa fille)
Quels sont vos astuces pour garder une bonne mine, surtout pour une femme publique comme vous ?
Pour moi, c'est beaucoup de repos. J'avoue que dormir beaucoup, ça fait du bien à l'organisme. En plus, je pense que le sourire aussi rend le visage rayonnant. Il faut donner beaucoup de sourire. C'est important.
Par Solange ARALAMON
Ses grandes confidences
Son nom rime aujourd'hui avec les accessoires de Mode. Jnet Yoraud Callé a abandonné son métier de Secrétaire pour s'adonner à sa passion: les Perles. Après avoir ouvert la boutique ''Un Amour de Perles'', Jnet a choisi de faire découvrir ses créations à travers le salon ''Cœur Perlé'' dont la seconde édition est finalement prévue pour le mois de Mai 2011. Nous l'avons rencontrée et elle nous a fait des confidences.
Qu'est ce qui peut pousser une Secrétaire à abandonner son emploi dans l'administration pour s'adonner à la confection de perles?
C'est tout simplement l'amour pour le beau. Déjà, dans l'administration , j'étais toujours coquette, je portais toujours des accessoires avec des perles. J'achetais des colliers dans le commerce que je refaisais à mon goût. Et, un matin, j'ai fini par comprendre que c'est ma voie...J'ai donc décidé de m'y lancer. Je pense aussi que c'est ma maman qui a déteint sur moi parce qu'elle aussi faisait des perles traditionnelles. Mais, je suis allée un peu plus loin, parce qu'en plus des parures, j'ai rajouté des accessoires de mode de la tête aux pieds, tels que des sandales, des colliers, des coiffes, etc.
Au départ, c'était uniquement les perles et, au fur et à mesure, les accessoires se sont ajoutés. Est-ce parce que les perles ne rapportaient pas assez d'argent qu'il a fallu y ajouter d'autres choses ?
Non, pas du tout. Les perles continuent de rapporter de l'argent car les femmes continuent de les porter. Je pense, pour ma part, qu'une tenue sans accessoires, c'est comme si la finition n'est pas parfaite. Et en plus, il n'y a pas que les perles comme accessoires. J'ai commencé d'abord à faire des sacs et des chaussures avec toujours cette petite touche particulière comme des poids traditionnels, des pièces ethniques, des perles, etc. Toujours pour rester dans ma tendance puisque je suis accessoiriste.
La remarque aussi, c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'accessoiristes sur la place. Comment expliquez-vous ce fait-là ?
C'est vrai qu'il y a pas beaucoup d'accessoiristes connus, mais je peux vous dire qu'il y en a sur la place, mais qui travaillent dans l'ombre. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai initié un Salon afin de leur permettre d'avoir une plate-forme d'expression. Ce sera l'occasion pour nous, d'échanger et de trouver ensemble les moyens de développer ce secteur qui n'est pas encore très connu. Nous sommes très présents dans les défilés de mode des stylistes et je pense, que le public s'en rend bien compte, même si les gens n'en parlent pas assez. Je pense par ailleurs qu'il faut que les accessoiristes que nous sommes, soyons plus présents afin d'être mieux vus.
C'est donc dans cette optique qu'est né le salon ''Coeur perlé''?
Oui un peu. Mais au départ, c'était pour présenter presque dix années de travail. J'avais mes propres créations, différentes de celles que je donnais aux stylistes lors des défilés. Il fallait que le grand public découvre ce que je faisais dans mon atelier. C'est donc de cette idée qu'est parti le salon ''Cœur Perlé''. En plus, j'ai voulu associer les autres pour qu'on ait le choix et que cela soit marqué d'une pierre blanche. Et puis comme je le dis souvent, je n'aime pas me retrouver seule. Nous avons fait la première édition qui s'est bien passée et nous avons dû reporter la seconde édition à cause de la crise qui secoue le pays en ce moment.
Lors de la première édition, 10% des recettes sont revenues aux enfants de la l'Orphelinat de Bingerville. Pourquoi avez-vous choisi cet endroit pour vos dons ?
Entre l'orphelinat de Bingerville et moi, c'est une longue histoire d'amour qui est née avant la première édition de ''Coeur perlé''. Je suis membre de la ''Caritas'' sur ma Paroisse, nous rendons très souvent visite aux malades et aux démunis. Lorsque nous sommes allés visiter ces enfants, leurs conditions de vie m'a touchée. Je leur rend visite souvent, et je suis devenue leur marraine en 2005. Par la suite, je me suis promise de faire ce que je pouvais, pour leur venir en aide. Et lorsque nous avons organisé ''Coeur perlé'', je me suis dit que c'était la meilleure occasion pour le faire. J'aurais pu mener mon action au niveau de la Caritas, mais, j'ai choisi spécialement les enfants parce que tout ce qui les touche, me touche automatiquement. Surtout quand ils sont tristes ou malheureux. Et le choix de l'orphelinat de Bingerville est venu tout seul parce qu'il s'agissait d'enfants. Mais nous ne nous limiterons pas seulement à l'orphelinat de Bingerville. La preuve, pour la 2e édition, nous allons apporter de l'aide aux enfants dont les mères sont décédées en couches, à travers l'ONG “Mission d’Amour” de Mme Koné Fidèle. Et, également aux enfants malades dans les hôpitaux, parce qu'il est question de leur apporter un peu de joie.
Vous continuez donc les préparatifs de la seconde édition de ''Coeur Perlé'' . Dans quelle période comptez-vous le faire effectivement ?
Tout était fin prêt pour l'organisation. C'est seulement à cause de la situation du pays que nous avons reporté les choses. Nous prévoyons cependant de la faire en Mai 2011 en prélude à la fête des mères.
Parlant de vous-même, quel trait de caractère vous reconnaissez-vous?
(Elle réfléchit un instant). Il n'est pas facile de se décrire soi-même. Je ne suis pas nerveuse, encore moins rancunière, mais je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds. Je suis douce et très maternelle. Je suis aussi très méticuleuse parce que je n'aime pas les choses faites à moitié.
Le public vous a toujours vue avec des cheveux blonds. Est ce pour cacher le fait que vous êtes rouquine?
Jnet est claire, je ne suis pas métisse. J'ai dans ma famille des rouquins dont mon Grand-Père. Mais pour la couleur des cheveux, c'est un choix. Je ne cache rien du tout. Je me dis que pour mon teint clair, il me fallait avoir des cheveux blonds et non noirs. Par contre, j'adore le noir, en tenue vestimentaire.
L'on sait aussi qu'il y a cette grande amitié avec Pierrette Adams. Comment est-elle née ?
Pour moi, Pierrette, c'est plus qu'une amie. C'est une sœur parce que nous nous connaissons maintenant depuis près de 18 ans. Tout a commencé par nos époux qui se connaissaient. Par la suite, nous avons gardé de bons contacts et une grande amitié est née. Nous nous parlons tout le temps. Elle me prodigue des conseils, pour mon métier et moi aussi, je lui donne des conseils dans son secteur d'activité qui est la musique. Nous nous sommes trouvées de nombreux points communs et nous partageons beaucoup de choses. Même si cela a fait jaser un moment.
Ah Bon ?
Mais oui. J'ai entendu plein de méchancetés à notre sujet.
Dans quel genre ?
De plusieurs ordres. Les gens sont allés jusqu'à nous traiter de lesbiennes. Mais comme moi, j'ai décidé de ne pas répondre aux ragots, je ne fais pas attention à ces choses-là. Parce que j'estime que si vous êtes dans le milieu du Showbiz et que vous devez répondre à tout, vous ne vous en sortirez jamais. Moi, je connais nos rapports et je sais que nous ne sommes pas ce qu'on nous colle. Donc, je ne fais pas attention. Mais des fois, je ne sais pas pourquoi les gens doivent dire forcément des méchancetés sur les autres. Mais bon, c'est la vie.
De plus en plus, vous tenez à ajouter votre patronyme Yoraud à votre nom ''Jnet Callé'' qui est devenu un label. Pourquoi ce choix ?
Avant même que je ne passe devant le Maire, les gens m'appelaient déjà ''Mme Callé'', vu que Monsieur est très connu. Maintenant, je tiens à ajouter Yoraud qui est mon nom de jeune fille. (Elle rit)
Est ce parce que vous êtes divorcés ?
Non, je ne le dirai pas comme ça, parce que ce n'est pas encore officiel. Mais nous sommes effectivement en train de divorcer.
Et qu'est ce qui n'a pas marché?
Je ne veux pas rentrer dans les détails. Mais je pense que c'est la vie.
Vous vivez désormais séparés alors?
Oui
Et vous aviez des enfants?
Oui, nous en avons deux . (Elle me présente sa fille)
Quels sont vos astuces pour garder une bonne mine, surtout pour une femme publique comme vous ?
Pour moi, c'est beaucoup de repos. J'avoue que dormir beaucoup, ça fait du bien à l'organisme. En plus, je pense que le sourire aussi rend le visage rayonnant. Il faut donner beaucoup de sourire. C'est important.
Par Solange ARALAMON