L’homme n’a jamais cessé de revendiquer la paternité de Koz-Comium (ex-Comstar). Alexandre Galley croit toujours à son affaire même si beaucoup le prenaient pour un illuminé et parlaient de cause perdue. L’offensive menée par Nizar Dalloul, lui donne encore l’occasion de rebondir et de faire parler de lui. Ses proches rappellent volontiers que lors du face à face, Gbagbo-Ouattara, le candidat LMP, avait évoqué le litige. Un litige règlé dans le flou et la confusion, selon Alexandre Galley, à son détriment. En privé, le natif de Lakota est amer : « Je veux bien qu’on respecte la décision de Conseil constitutionnel. Mais que fait-on de la décision de la Cour Suprême disant que c’est moi le propriétaire de Comstar, à plus de 51%. On a bafoué l’Etat de droit et la bonne gouvernance ?». A cause de cette injustice qui le frappe, Alexandre Galley s’est toujours tenu à l’écart des activités politiques. ‘’Gbagbo est président depuis 2000. Mais entre temps, il y a eu 4 premiers ministres à savoir Affi, Seydou Diarra, Banny et Soro. Ensuite le secteur des NTIC et finances a été tenu par des personnes pas toujours FPI. Même un Ministère des Affaires Etrangères a été une fois impliqué. Galley a donc été spolié avec la complicité du PDCI, du Rdr, du Fpi et de toute la classe politique. La présence d’Eugène Diomandé l’avait souvent embarrassé. Mais si, son compatriote quitte la barre et que le principal protagoniste devient Dalloul, c’est une bonne chose. Il sait comment il a neutralisé les Américains. Il saura comment récupérer Koz Comium, des mains de Nizar Dalloul, qui n’a pas acquis l’entreprise dans des conditions régulières », affirme un connaisseur du dossier qui annonce des grandes turbulences pour l’opérateur qui prétend «être ensemble avec les Ivoiriens», explique un connaisseur du dossier
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