S`il a été plus que fraternel avec Ben Ali balayé par la Révolution des jasmins, Khadafi s`est refusé à toute ambiguïté sur Laurent Gbagbo. Selon plusieurs sources, en effet, le Guide a exhorté l`Onuci, les Forces Nouvelles et la Licorne à déloger le locataire du Palais de Cocody par la force. « Allez- y bombarder son Palais, lui et ses soldats, tuez-le s`il le faut. Mais ne laissez plus Gbagbo au pouvoir. Y en a marre. Je ferai face à la facture de la reconstruction ». Ces propos ont été tenus dimanche puis rediffusés lundi en arabe par la télévision libyenne. Jamais position n`a été plus claire et expéditive depuis que la crise post-électorale ivoirienne a éclaté en décembre dernier.
Et ce n`est pas sans surprendre. Car il y a seulement une semaine que le porte-parole du Conseil de Résistance du Peuple, un organe financé par la Libye, était obligé de démentir publiquement des propos pro-Gbagbo attribués à Mohamar Khadafi. Ensuite, le 17 janvier, recevant la diaspora africaine à Tripoli dans le cadre du projet des Etats-Unis d`Afrique, le Guide aurait, selon les comptes-rendus de presse, mis en garde la France et les USA contre toute ingérence dans le dossier ivoirien. Ce ne sont pas à ces pays de choisir un Président pour la Côte d`Ivoire, aurait-il alors soutenu. L`axe Ggagbo-Khadafi était pourtant solide en apparence.
La Côte d`Ivoire est membre du Cen Sad et le pays s`est ouvert à l`investissement libyen. Mieux, le Guide n`est pas connu comme un grand défenseur des urnes. Les spéculations iront donc bon train sur sa dernière position manifestement anti-Gbagbo. On y verra volontiers les résultats du pressing occidental et du plaidoyer de l`ami Compaoré. Même s`il n`est jamais à un changement d`avis près, il sera difficile pour le Guide d`avoir une autre position que sa dernière au sommet de l`Union africaine en fin de semaine à laquelle Alassane Ouattara pourrait participer.
Une participation que semble déjà préparer Guillaume Soro qui a séjourné hier à Malabo pour s`entretenir avec le président Nguema pressenti comme le prochain président en exercice de l`Union africaine. Dans le même temps, le Nigeria met un peu plus la pression. La presse a publié, hier en effet, une lettre du ministre des Affaires étrangères de Jonathan Goodluck demandant à l`Onu le mandat pour mener une action militaire contre Laurent Gbagbo. Sous les pieds duquel, le sol semble de plus en plus se dérober.
(Source : le Républicain)
Et ce n`est pas sans surprendre. Car il y a seulement une semaine que le porte-parole du Conseil de Résistance du Peuple, un organe financé par la Libye, était obligé de démentir publiquement des propos pro-Gbagbo attribués à Mohamar Khadafi. Ensuite, le 17 janvier, recevant la diaspora africaine à Tripoli dans le cadre du projet des Etats-Unis d`Afrique, le Guide aurait, selon les comptes-rendus de presse, mis en garde la France et les USA contre toute ingérence dans le dossier ivoirien. Ce ne sont pas à ces pays de choisir un Président pour la Côte d`Ivoire, aurait-il alors soutenu. L`axe Ggagbo-Khadafi était pourtant solide en apparence.
La Côte d`Ivoire est membre du Cen Sad et le pays s`est ouvert à l`investissement libyen. Mieux, le Guide n`est pas connu comme un grand défenseur des urnes. Les spéculations iront donc bon train sur sa dernière position manifestement anti-Gbagbo. On y verra volontiers les résultats du pressing occidental et du plaidoyer de l`ami Compaoré. Même s`il n`est jamais à un changement d`avis près, il sera difficile pour le Guide d`avoir une autre position que sa dernière au sommet de l`Union africaine en fin de semaine à laquelle Alassane Ouattara pourrait participer.
Une participation que semble déjà préparer Guillaume Soro qui a séjourné hier à Malabo pour s`entretenir avec le président Nguema pressenti comme le prochain président en exercice de l`Union africaine. Dans le même temps, le Nigeria met un peu plus la pression. La presse a publié, hier en effet, une lettre du ministre des Affaires étrangères de Jonathan Goodluck demandant à l`Onu le mandat pour mener une action militaire contre Laurent Gbagbo. Sous les pieds duquel, le sol semble de plus en plus se dérober.
(Source : le Républicain)