Le président du Conseil économique et social (CES), Laurent Dona Fologo, a traité, hier, au cours de la session extraordinaire de cette institution relative la crise post-électorale au Plateau, le clan Dramane Ouattara de «personnes assoiffées de pouvoir, sans scrupules.»
La session extraordinaire du Conseil économique et social (CES) a servi de cadre au président de cette institution, Laurent Dona Fologo, pour faire des révélations sur le camp Ouattara. Pour le président du CES, la crise post-électorale actuelle est imputable aux «personnes assoiffées de pouvoir, sans scrupules», et qui, depuis bien longtemps, cherchent à accéder au pouvoir par des chemins peu orthodoxes. «Ce sont des personnes assoiffées de pouvoir sans scrupules. Je les connais, soyons prêts à tout. Déjà en 1993, n’eût été notre fidélité à la constitution et le sens républicain des dirigeants de l’opposition de l’époque, les intrigues au sommet de l’Etat, qui avaient pour but de tordre le cou à la loi fondamentale, nous auraient précipité dans l’aventure. Je connais la détermination et le manque de scrupules de ceux qui ont décidé de prendre le pouvoir par la courte échelle. Cette détermination est d’autant plus forte qu’elle est encouragée par de puissants relais à l’extérieur», a déclaré «le père du sursaut national». Qui garde cependant foi en une véritable indépendance de la Côte d’Ivoire telle que prophétisée par Félix Houphouët-Boigny et en la libération du pays des concours de circonstance. Pour ce faire, Laurent Dona Fologo a conseillé aux Ivoiriens la cohésion autour du Président réélu, Laurent Gbagbo, la mobilisation, le courage, l’ardeur au travail et à la renonciation à la facilité. «Frères ivoiriens, sœurs ivoiriennes : lâcheté, couardise, découragement ne sont pas Ivoirien. Gardons la foi et l’espérance. N’ayez pas peur, quelque chose va se produire avant qu’il ne soit trop tard, pour que la côte d’Ivoire soit libérée. La vérité finira par éclater» a-t-il promis. Avant lui, le secrétaire général, Albert Hoba, avait planté le décor de la session extraordinaire solennelle relative à la crise post-électorale. «Il est impératif de prendre date avec l’Histoire. Depuis la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle, la Côte d’Ivoire est plongée dans une crise post-électorale durement vécue par ses fils et ses filles. Face à ce drame national, il n’est pas acceptable de se taire, de garder prudemment le silence. Il s’imposait au Conseil économique et social, haute institution de l’Etat, de dire son mot, d’apporter des pistes de réflexion pour sortir de cette crise qui n’a que trop duré», a-t-il indiqué. A l’issue de la rencontre, l’institution, proprement dite, a produit, par la voix de son vice-président, Honoré Koi Ouégnin, une déclaration relative à la crise électorale.
Romarick N. Foua
La session extraordinaire du Conseil économique et social (CES) a servi de cadre au président de cette institution, Laurent Dona Fologo, pour faire des révélations sur le camp Ouattara. Pour le président du CES, la crise post-électorale actuelle est imputable aux «personnes assoiffées de pouvoir, sans scrupules», et qui, depuis bien longtemps, cherchent à accéder au pouvoir par des chemins peu orthodoxes. «Ce sont des personnes assoiffées de pouvoir sans scrupules. Je les connais, soyons prêts à tout. Déjà en 1993, n’eût été notre fidélité à la constitution et le sens républicain des dirigeants de l’opposition de l’époque, les intrigues au sommet de l’Etat, qui avaient pour but de tordre le cou à la loi fondamentale, nous auraient précipité dans l’aventure. Je connais la détermination et le manque de scrupules de ceux qui ont décidé de prendre le pouvoir par la courte échelle. Cette détermination est d’autant plus forte qu’elle est encouragée par de puissants relais à l’extérieur», a déclaré «le père du sursaut national». Qui garde cependant foi en une véritable indépendance de la Côte d’Ivoire telle que prophétisée par Félix Houphouët-Boigny et en la libération du pays des concours de circonstance. Pour ce faire, Laurent Dona Fologo a conseillé aux Ivoiriens la cohésion autour du Président réélu, Laurent Gbagbo, la mobilisation, le courage, l’ardeur au travail et à la renonciation à la facilité. «Frères ivoiriens, sœurs ivoiriennes : lâcheté, couardise, découragement ne sont pas Ivoirien. Gardons la foi et l’espérance. N’ayez pas peur, quelque chose va se produire avant qu’il ne soit trop tard, pour que la côte d’Ivoire soit libérée. La vérité finira par éclater» a-t-il promis. Avant lui, le secrétaire général, Albert Hoba, avait planté le décor de la session extraordinaire solennelle relative à la crise post-électorale. «Il est impératif de prendre date avec l’Histoire. Depuis la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle, la Côte d’Ivoire est plongée dans une crise post-électorale durement vécue par ses fils et ses filles. Face à ce drame national, il n’est pas acceptable de se taire, de garder prudemment le silence. Il s’imposait au Conseil économique et social, haute institution de l’Etat, de dire son mot, d’apporter des pistes de réflexion pour sortir de cette crise qui n’a que trop duré», a-t-il indiqué. A l’issue de la rencontre, l’institution, proprement dite, a produit, par la voix de son vice-président, Honoré Koi Ouégnin, une déclaration relative à la crise électorale.
Romarick N. Foua