BRUXELLES - Le ministre français de la Défense Alain Juppé s`est dit jeudi de nouveau favorable à un renforcement des sanctions contre le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et son clan, excluant une initiative militaire unilatérale de la France.
"Je pense que c`est la position de l`Union européenne et de la Communauté
internationale", a déclaré à Bruxelles M. Juppé à la presse qui l`interrogeait
sur la possibilité de renforcer les sanctions déjà prises par l`UE contre M.
Gbagbo et ses partisans.
"M. Gbagbo doit partir et un renforcement des sanctions financières serait
de nature à faire changer les choses", a estimé le ministre français, à
l`issue d`un entretien avec la chef de la diplomatie européenne Catherine
Ashton, centré sur la relance de l`Europe de la défense.
Cependant, M. Juppé a réitéré que les 900 soldats français de la force
"Licorne" en Côte d`Ivoire étaient là "pour protéger les ressortissants
français et les évacuer. Rien d`autre".
Il a concédé que cette force était "là aussi pour protéger l`ONUCI", la
force des Casques bleus en Côte d`Ivoire. Mais, a-t-il souligné, "nous ne
prendrons d`initiative militaire qu`à la demande du Conseil de sécurité".
"Il n`y aura pas d`initiative militaire de la France", a-t-il martelé.
M. Juppé s`était déjà exprimé le 4 janvier en faveur d`un accroissement des
sanctions contre le clan Gbagbo, après que le président ivoirien sortant et
ses proches eurent été privés fin décembre de visa d`entrée dans l`UE.
Entretemps, les Européens ont gelé à la mi-janvier les avoirs de près de 90
personnes membres de son entourage et plusieurs entreprises.
L`UE a décidé vendredi d`ajouter le gouverneur de la Banque centrale des
Etats d`Afrique de l`Ouest et un autre responsable ivoirien de l`institution à
la liste.
Bruxelles n`a pas exclu lundi de recourir à terme à l`arme de l`embargo
commercial sur la Côte d`Ivoire si le président sortant Laurent Gbagbo
persiste à rester en poste, tout en jugeant qu`elle ne serait pas envisagée à
court terme.
La Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise politique depuis la
présidentielle du 28 novembre, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo s`estimant
chacun président légitime, mais la communauté internationale ne reconnaissant
que le victoire du premier.
"Je pense que c`est la position de l`Union européenne et de la Communauté
internationale", a déclaré à Bruxelles M. Juppé à la presse qui l`interrogeait
sur la possibilité de renforcer les sanctions déjà prises par l`UE contre M.
Gbagbo et ses partisans.
"M. Gbagbo doit partir et un renforcement des sanctions financières serait
de nature à faire changer les choses", a estimé le ministre français, à
l`issue d`un entretien avec la chef de la diplomatie européenne Catherine
Ashton, centré sur la relance de l`Europe de la défense.
Cependant, M. Juppé a réitéré que les 900 soldats français de la force
"Licorne" en Côte d`Ivoire étaient là "pour protéger les ressortissants
français et les évacuer. Rien d`autre".
Il a concédé que cette force était "là aussi pour protéger l`ONUCI", la
force des Casques bleus en Côte d`Ivoire. Mais, a-t-il souligné, "nous ne
prendrons d`initiative militaire qu`à la demande du Conseil de sécurité".
"Il n`y aura pas d`initiative militaire de la France", a-t-il martelé.
M. Juppé s`était déjà exprimé le 4 janvier en faveur d`un accroissement des
sanctions contre le clan Gbagbo, après que le président ivoirien sortant et
ses proches eurent été privés fin décembre de visa d`entrée dans l`UE.
Entretemps, les Européens ont gelé à la mi-janvier les avoirs de près de 90
personnes membres de son entourage et plusieurs entreprises.
L`UE a décidé vendredi d`ajouter le gouverneur de la Banque centrale des
Etats d`Afrique de l`Ouest et un autre responsable ivoirien de l`institution à
la liste.
Bruxelles n`a pas exclu lundi de recourir à terme à l`arme de l`embargo
commercial sur la Côte d`Ivoire si le président sortant Laurent Gbagbo
persiste à rester en poste, tout en jugeant qu`elle ne serait pas envisagée à
court terme.
La Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise politique depuis la
présidentielle du 28 novembre, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo s`estimant
chacun président légitime, mais la communauté internationale ne reconnaissant
que le victoire du premier.