Des émissaires de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest, conduits par le président Sierre-Leone, Ernest Koroma, ont été reçus, hier, à la Maison Blanche. Ils devraient également rencontrer le Secrétaire général de l`Onu, Ban Ki-moon, pour parler de la crise ivoirienne.
Les émissaires de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cedeao), ont été reçus, hier, par le conseiller pour la sécurité nationale de Barack Obama. Et, d`après les termes du communiqué sanctionnant la rencontre, la crise post-électorale en Côte d`Ivoire, notamment la question de l`intervention militaire pour la dénouer, était au centre des discussions. « M. Donilon et la délégation de la Cedeao ont réaffirmé leur engagement à ce que le gagnant de la récente élection, Alassane Ouattara, prenne ses fonctions en tant que président de la Côte d`Ivoire, et à ce que l`ancien président Laurent Gbagbo cède le pouvoir », lit-on dans le communiqué de la Maison Blanche. La délégation ouest-africaine était emmenée par le président sierra-léonais Ernest Baï Koroma et comprenait également le président de la Commission de la Cedeao, James Victor Gbeho et le ministre nigérian des Affaires étrangères Odein Ajumogobia. Initialement, c`est avec le président américain, Barack Obama, que la délégation de la Cedeao devait discuter. Mais, compte tenu du programme chargé du locataire de la Maison Blanche, les émissaires de la Cedeao se sont contentés de discuter avec M. Donilon. Selon toute vraisemblance, ce lobbying est destiné à s`assurer du soutien des Etats-Unis, dans la perspective du vote de la résolution de l`Onu autorisant les soldats de l`Ecomog à intervenir en Côte d`Ivoire. Il survient quatre jours après une note adressée, mardi, par Odein Ajumogobia, le ministre nigérian des Affaires étrangères au Conseil de sécurité de l`Onu. « La Cedeao demande un soutien international sans équivoque par une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies pour autoriser l`usage de la force légitime », avait indiqué M. Ajumogobia dans sa lettre. Après l`exécutif américain, Ernest Baï Koroma et ses pairs rencontreront le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.
Marc Dossa
Les émissaires de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cedeao), ont été reçus, hier, par le conseiller pour la sécurité nationale de Barack Obama. Et, d`après les termes du communiqué sanctionnant la rencontre, la crise post-électorale en Côte d`Ivoire, notamment la question de l`intervention militaire pour la dénouer, était au centre des discussions. « M. Donilon et la délégation de la Cedeao ont réaffirmé leur engagement à ce que le gagnant de la récente élection, Alassane Ouattara, prenne ses fonctions en tant que président de la Côte d`Ivoire, et à ce que l`ancien président Laurent Gbagbo cède le pouvoir », lit-on dans le communiqué de la Maison Blanche. La délégation ouest-africaine était emmenée par le président sierra-léonais Ernest Baï Koroma et comprenait également le président de la Commission de la Cedeao, James Victor Gbeho et le ministre nigérian des Affaires étrangères Odein Ajumogobia. Initialement, c`est avec le président américain, Barack Obama, que la délégation de la Cedeao devait discuter. Mais, compte tenu du programme chargé du locataire de la Maison Blanche, les émissaires de la Cedeao se sont contentés de discuter avec M. Donilon. Selon toute vraisemblance, ce lobbying est destiné à s`assurer du soutien des Etats-Unis, dans la perspective du vote de la résolution de l`Onu autorisant les soldats de l`Ecomog à intervenir en Côte d`Ivoire. Il survient quatre jours après une note adressée, mardi, par Odein Ajumogobia, le ministre nigérian des Affaires étrangères au Conseil de sécurité de l`Onu. « La Cedeao demande un soutien international sans équivoque par une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies pour autoriser l`usage de la force légitime », avait indiqué M. Ajumogobia dans sa lettre. Après l`exécutif américain, Ernest Baï Koroma et ses pairs rencontreront le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.
Marc Dossa