Partie dans des conditions exceptionnelles hier à Khartoum, logée dans une poule C très imposante, la Côte d’Ivoire a-t-elle des chances de s’offrir une médaille comme en rêve le sélectionneur, Kouadio Georges ? C’est tout le mal qu’on souhaite aux Eléphants, du 4 au 25 février, à la faveur du 2ème Championnat des nations au Soudan.
La première édition du Championnat d’Afrique des nations(CHAN) remportée par la RDC a été un cauchemar pour les Eléphants locaux bien que la compétition se soit déroulée en Côte d’Ivoire. En trois matches de poule, la sélection ivoirienne conduite alors par Kouadio Georges s’est fendue d’un sombre parcours : deux défaites, un nul pour trois apparitions. Un désastre pour un pays organisateur. Qu’en sera-t-il pour la seconde édition qui débute le 4 février au Soudan pour finir le 25 du même mois ? Au niveau de la préparation, rien à faire. Le sélectionneur, Kouadio Georges, ne peut pas sauter au plafond. L’équipe n’a même pas fait un semblant de préparation. En raison de la situation de crise que connait le pays. Elle s’est regroupée un jour au Centre technique national de football de Bingerville, juste le temps de s’envoler le lendemain pour Khartoum. Comme si cela ne suffisait pas, Kouadio Georges n’a pas eu non plus, la possibilité de superviser et recruter les meilleurs. Comme ça se fait normalement. Il a été obligé d’axer ses choix sur les joueurs des quatre clubs engagés en Coupes africaines. Parce que ceux-là ont, au moins, ont bénéficié d’une certaine préparation en clubs et ont, dans les jambes, trois matches du tournoi des « Africains ». Mais face à des Léopards du Congo amenés par l’équipe du TP Mazembe, double champion d’Afrique des clubs, deux fois super champions d’Afrique, vice champion du monde des clubs, des Camerounais toujours difficiles à dompter par la Côte d’Ivoire, et le Mali qui réussit très souvent aux Ivoiriens, les Eléphants ont-ils vraiment des arguments ou des chances de gagner une médaille au sortir de cette compétition ? Si le football était une science exacte, on dirait tout simplement non. Mais quand on tient compte de ce qu’il convient d’appeler la glorieuse incertitude du football, il y a des raisons d’espérer. Et quand on s’appuie surtout sur la déclaration du sélectionneur qui dit « J’ai des armes techniques, mes joueurs sont capables de relever le défi. Je sais comment motiver un groupe qui n’a pas eu un temps suffisant de préparation. Nous respectons nos adversaires, et nous allons gérer les matches en fonction ». Quelle équipe Georges Kouadio sortira-t-il de sa cave qui puisse tenir le choc dans cette poule C où la Côte d’Ivoire ne part pas favorite ? Sans doute qu’il s’appuiera sur les joueurs de l’Asec et de l’Africa qui se sont fendus d’une belle prestation en Coupes africaines pour monter son premier commando face au Mali le 6 février. L’ossature de l’équipe va sans doute se dessiner au tour de Daniel Yeboah (capitaine), Koné Bakary, Kipré Bolou, Diomandé Ahmed, Nicaise N’goran. Comme la sélection cadette partie sur la pointe des pieds à la Can au Rwanda et qui en ramené un ticket du Mondial, les Eléphants A’ s’offriront-ils une médaille au soir du 25 février ? Croisons les doigts.
Tibet Kipré
Leg :
La première édition du Championnat d’Afrique des nations(CHAN) remportée par la RDC a été un cauchemar pour les Eléphants locaux bien que la compétition se soit déroulée en Côte d’Ivoire. En trois matches de poule, la sélection ivoirienne conduite alors par Kouadio Georges s’est fendue d’un sombre parcours : deux défaites, un nul pour trois apparitions. Un désastre pour un pays organisateur. Qu’en sera-t-il pour la seconde édition qui débute le 4 février au Soudan pour finir le 25 du même mois ? Au niveau de la préparation, rien à faire. Le sélectionneur, Kouadio Georges, ne peut pas sauter au plafond. L’équipe n’a même pas fait un semblant de préparation. En raison de la situation de crise que connait le pays. Elle s’est regroupée un jour au Centre technique national de football de Bingerville, juste le temps de s’envoler le lendemain pour Khartoum. Comme si cela ne suffisait pas, Kouadio Georges n’a pas eu non plus, la possibilité de superviser et recruter les meilleurs. Comme ça se fait normalement. Il a été obligé d’axer ses choix sur les joueurs des quatre clubs engagés en Coupes africaines. Parce que ceux-là ont, au moins, ont bénéficié d’une certaine préparation en clubs et ont, dans les jambes, trois matches du tournoi des « Africains ». Mais face à des Léopards du Congo amenés par l’équipe du TP Mazembe, double champion d’Afrique des clubs, deux fois super champions d’Afrique, vice champion du monde des clubs, des Camerounais toujours difficiles à dompter par la Côte d’Ivoire, et le Mali qui réussit très souvent aux Ivoiriens, les Eléphants ont-ils vraiment des arguments ou des chances de gagner une médaille au sortir de cette compétition ? Si le football était une science exacte, on dirait tout simplement non. Mais quand on tient compte de ce qu’il convient d’appeler la glorieuse incertitude du football, il y a des raisons d’espérer. Et quand on s’appuie surtout sur la déclaration du sélectionneur qui dit « J’ai des armes techniques, mes joueurs sont capables de relever le défi. Je sais comment motiver un groupe qui n’a pas eu un temps suffisant de préparation. Nous respectons nos adversaires, et nous allons gérer les matches en fonction ». Quelle équipe Georges Kouadio sortira-t-il de sa cave qui puisse tenir le choc dans cette poule C où la Côte d’Ivoire ne part pas favorite ? Sans doute qu’il s’appuiera sur les joueurs de l’Asec et de l’Africa qui se sont fendus d’une belle prestation en Coupes africaines pour monter son premier commando face au Mali le 6 février. L’ossature de l’équipe va sans doute se dessiner au tour de Daniel Yeboah (capitaine), Koné Bakary, Kipré Bolou, Diomandé Ahmed, Nicaise N’goran. Comme la sélection cadette partie sur la pointe des pieds à la Can au Rwanda et qui en ramené un ticket du Mondial, les Eléphants A’ s’offriront-ils une médaille au soir du 25 février ? Croisons les doigts.
Tibet Kipré
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