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Région Publié le mercredi 2 février 2011 | Le Nouveau Réveil

Violence policière à Bondoukou/Un mort et plusieurs blessés

Bondoukou, la ville aux mille mosquées, a été endeuillée, hier par les Fds. Ouatara Siriki tué par balle et 8 autres blessés par balle également dont deux dans un état critique ont été évacués d'urgence sur Abidjan. Il s'agit de Timité Dalla, couturier, jambe droite broyée par des rafales, et Sonaré Salif qui a eu l'œil droit touché. Un gendarme a aussi été grièvement blessé. C'est le triste bilan de la chaude journée vécue par les populations de la capitale du Zanzan le mardi 1er février 2011. Comment en est on arrivé là? Selon plusieurs témoignages, tout a commencé la veille avec l'Union générale des élèves du Zanzan dirigée par Timité Moustapha qui a décidé d'organiser une manifestation de protestation pour exiger la reprise effective des cours à Bondoukou. Cette manifestation n'a pas été du goût d'un autre groupe d'élèves se réclamant de la Fesci. Selon nos sources, il s'en est suivi un affrontement entre les deux groupes. Toute chose qui a occasionné des blessés de chaque camp. Hier, les hommes de Timité venus en grande nombre ont eu en face d'eux des policiers. Qui ont chargé les manifestants avec des gaz lacrymogènes et des tirs de sommation. C'est dans cette vive tension que le nommé Ouatara Siriki, âgé de 26 ans, mécanicien de son état, a reçu une balle des policiers dans les environs du marché et est mort sur le champ .Cette action, selon nos sources, a irrité la population qui a estimé que les Fds ont pris fait et cause pour les éléments de la Fesci. Hommes, femmes, jeunes sont alors sortis pour manifester leur désapprobation. La police débordée a été appuyée par les gendarmes. Cette révolte de la population sera, selon nos sources, réprimée par les Fds entrainant plusieurs blessés par balles dont deux graves et un gendarme grièvement blessé par les jets de pierres. Nos tentatives pour avoir les responsables de la police de Bondoukou tout comme le préfet de région se sont avérées infreuctueuses. C'est une ville de Bondoukou tout en émoi qui explique difficilement la violence inouïe des Fds sur les populations aux mains nues. Aux environs de 19h, face à l'attitude des Fds qui molestaient les populations, les affrontements ont repris. Des domiciles de policiers et de gendarmes ont été saccagés, leurs familles brutalisées. Un véhicule des Fds a été endommagé. La nuit s'annonçait longue.
JOEL ABALO
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