BRUXELLES - L`UE a ajouté mercredi six nouvelles personnes, dont le gouverneur démissionnaire de la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (BCEAO), et deux banques ivoiriennes, à sa liste de personnes et entités sanctionnées pour leurs liens avec le clan de Laurent Gbagbo en Côte d`Ivoire.
Cette nouvelle liste a été publiée au Journal officiel de l`Union
européenne.
Le gouverneur démissionnaire de la BCEAO, Philippe Henry Dacoury-Tabley, et
le directeur national de la BCEAO en Côte d`Ivoire, Denis N`Gbé, figurent sur
la liste pour avoir "refusé de se placer sous l`autorité du président
démocratiquement élu" Alassane Ouattara et en raison de leur contribution "au
financement de l`administration illégitime de Laurent Gbagbo", précise le JO.
La décision de principe de sanctionner ces deux responsables avait déjà été
prise le 21 janvier par les ambassadeurs des pays européens à Bruxelles.
Les sanctions portent sur un gel des avoirs et une interdiction de visa en
Europe.
Il est reproché à M. Dacoury-Tabley de ne pas avoir appliqué, lorsqu`il
était en poste, une décision de l`Union économique et monétaire
ouest-africaine (Uémoa) du 23 décembre de donner à Alassane Ouattara tous les
pouvoirs de gérer au nom de son pays les affaires liées à cette institution et
à la BCEAO.
Une telle décision signifie en particulier que M. Ouattara et ceux qu`il a
désignés sont les seuls habilités, au nom de leur pays, à avoir accès aux
comptes ivoiriens de la banque centrale ouest-africaine.
Or, de 60 à 100 milliards de francs CFA (91,5 à 152,4 millions d`euros) ont
été décaissés par la BCEAO en faveur du régime Gbagbo depuis cette date.
L`Uémoa avait annoncé dans un communiqué diffusé le 22 janvier que M.
Dacoury-Tabley avait démissionné de ses fonctions de gouverneur de la BCEAO
sous la pression de chefs d`Etat ouest-africains.
M. Dacoury-Tabley avait alors expliqué qu`il n`avait pu se plier aux
décisions de l`Uémoa du 23 décembre pour "des raisons très techniques".
Les quatre autre personnes sanctionnées sont un entrepreneur libanais,
Ibrahim Ezzedine, un autre chef d`entreprise, membre du Conseil économique et
social ivoirien, Roland Dagher, le directeur général de l`Economie dans le
pays, Oussou Kouassi et le directeur général de la Banque nationale
d`investissement (BNI), Ossay Eugène Amonkou.
La Caisse d`épargne de Côte d`Ivoire et la Banque de l`habitat de Côte
d`Ivoire (BHCI) ont également été sanctionnées pour avoir contribué "au
financement de l`administration illégitime de Laurent Gbagbo".
L`extension de la liste de sanctions par l`Union européenne porte à 91 le
nombre de personnes qui y figurent désormais, auxquelles s`ajoutent 13
entreprises, notamment dans le secteur du cacao et du pétrole.
Cette nouvelle liste a été publiée au Journal officiel de l`Union
européenne.
Le gouverneur démissionnaire de la BCEAO, Philippe Henry Dacoury-Tabley, et
le directeur national de la BCEAO en Côte d`Ivoire, Denis N`Gbé, figurent sur
la liste pour avoir "refusé de se placer sous l`autorité du président
démocratiquement élu" Alassane Ouattara et en raison de leur contribution "au
financement de l`administration illégitime de Laurent Gbagbo", précise le JO.
La décision de principe de sanctionner ces deux responsables avait déjà été
prise le 21 janvier par les ambassadeurs des pays européens à Bruxelles.
Les sanctions portent sur un gel des avoirs et une interdiction de visa en
Europe.
Il est reproché à M. Dacoury-Tabley de ne pas avoir appliqué, lorsqu`il
était en poste, une décision de l`Union économique et monétaire
ouest-africaine (Uémoa) du 23 décembre de donner à Alassane Ouattara tous les
pouvoirs de gérer au nom de son pays les affaires liées à cette institution et
à la BCEAO.
Une telle décision signifie en particulier que M. Ouattara et ceux qu`il a
désignés sont les seuls habilités, au nom de leur pays, à avoir accès aux
comptes ivoiriens de la banque centrale ouest-africaine.
Or, de 60 à 100 milliards de francs CFA (91,5 à 152,4 millions d`euros) ont
été décaissés par la BCEAO en faveur du régime Gbagbo depuis cette date.
L`Uémoa avait annoncé dans un communiqué diffusé le 22 janvier que M.
Dacoury-Tabley avait démissionné de ses fonctions de gouverneur de la BCEAO
sous la pression de chefs d`Etat ouest-africains.
M. Dacoury-Tabley avait alors expliqué qu`il n`avait pu se plier aux
décisions de l`Uémoa du 23 décembre pour "des raisons très techniques".
Les quatre autre personnes sanctionnées sont un entrepreneur libanais,
Ibrahim Ezzedine, un autre chef d`entreprise, membre du Conseil économique et
social ivoirien, Roland Dagher, le directeur général de l`Economie dans le
pays, Oussou Kouassi et le directeur général de la Banque nationale
d`investissement (BNI), Ossay Eugène Amonkou.
La Caisse d`épargne de Côte d`Ivoire et la Banque de l`habitat de Côte
d`Ivoire (BHCI) ont également été sanctionnées pour avoir contribué "au
financement de l`administration illégitime de Laurent Gbagbo".
L`extension de la liste de sanctions par l`Union européenne porte à 91 le
nombre de personnes qui y figurent désormais, auxquelles s`ajoutent 13
entreprises, notamment dans le secteur du cacao et du pétrole.