La cellule de crise postélectorale du Rhdp d’Adzopé vient de briser à jamais le mythe de Lmp dans cette ville. Forte du succès de ses deux dernières manifestations (la marche du 30-12-2010), la cellule a voulu marquer un grand coup à travers l’organisation d’une journée ‘’ ville morte’’. Toute chose qui n’était pas du goût de Monnet Léon Emmanuel et la Lmp d’Adzopé qui, voulant à tout prix préserver la réputation de ‘’ bastion du Fpi’’, n’ont pas lésiné sur les moyens. Ils ont fait le tour des 68 villages du département pour diffuser des messages de haine à l’encontre des militants du Rhdp et inciter les populations à interdire toutes les activités de ce groupement politique. Ainsi mardi, à une réunion convoquée par le préfet Boni Kouadio, les cadres et élus Lmp, avec la bénédiction tacite du 1er magistrat de la ville, ont clairement affiché leur haine et leur mépris à l’endroit des Malinkés car pour eux Rhdp = Dioula. Le général Assoa Akawa a promis un carnage aux Dioulas avant de déclarer qu’il n’accepterait jamais qu’un étranger soit président de son pays. A sa suite, le député N’Guessan Brou Blaise, ‘’l’homme au masque hideux ‘’ a traité les nordistes ‘‘d’étrangers du Nord’’ à la stupéfaction générale.
Pourtant, loin de les décourager, les membres de la cellule de crise postélectorale ont redoublé d’ardeur en préparant minutieusement la journée ville morte. Sans tapage, ils ont fait du porte-à-porte et approché tous les militants et sympathisants du Rhdp ainsi que tous les hommes et femmes épris de paix et de justice pour une sensibilisation.
Et mercredi, le résultat a été au-delà de toutes les espérances. Le mot d’ordre a été suivi à plus de 90%. Sans barricader les voies, sans faire de violences sur les populations, la cellule a réussi le pari de paralyser tous les secteurs clés d’Adzopé. Tous les supermarchés, les banques, magasins de gros et boutiques de quartier étaient fermés à l’exception de la Coopec. Le matin, le marché était vide au ¾ mais vers midi, tous les commerçants ont fermé faute de clients. Les taxis communaux ont tous débrayé, paralysant totalement la ville.
En riposte, Lmp a fait convoyer des dizaines de jeunes des villages environnant avec la complicité de la compagnie de transport C.T.AF. Ces jeunes, dont la mission serait, selon la Lmp de sécuriser leurs militants, ont été déployés à travers la ville cet après-midi. Aussi les militants du Rhdp se demandent-ils avec quels moyens ces frêles garnements de 15 à 20 ans vont surveiller Adzopé alors que les forces régulières sont là.
Une correspondance particulière
Pourtant, loin de les décourager, les membres de la cellule de crise postélectorale ont redoublé d’ardeur en préparant minutieusement la journée ville morte. Sans tapage, ils ont fait du porte-à-porte et approché tous les militants et sympathisants du Rhdp ainsi que tous les hommes et femmes épris de paix et de justice pour une sensibilisation.
Et mercredi, le résultat a été au-delà de toutes les espérances. Le mot d’ordre a été suivi à plus de 90%. Sans barricader les voies, sans faire de violences sur les populations, la cellule a réussi le pari de paralyser tous les secteurs clés d’Adzopé. Tous les supermarchés, les banques, magasins de gros et boutiques de quartier étaient fermés à l’exception de la Coopec. Le matin, le marché était vide au ¾ mais vers midi, tous les commerçants ont fermé faute de clients. Les taxis communaux ont tous débrayé, paralysant totalement la ville.
En riposte, Lmp a fait convoyer des dizaines de jeunes des villages environnant avec la complicité de la compagnie de transport C.T.AF. Ces jeunes, dont la mission serait, selon la Lmp de sécuriser leurs militants, ont été déployés à travers la ville cet après-midi. Aussi les militants du Rhdp se demandent-ils avec quels moyens ces frêles garnements de 15 à 20 ans vont surveiller Adzopé alors que les forces régulières sont là.
Une correspondance particulière