Debordeaux Leekunfa et Arafat Dj, à travers des compositions musicales, se tirent entre les jambes. Les ex-amis devenus ennemis clament chacun sa suprématie sur le mouvement coupé-décalé.
C’est la guerre. Debordeaux Leekunfa et Arafat Dj ont décidé d’en découdre une bonne fois pour toutes. Chacun des disc-jockeys (Dj) du coupé-décalé ne compte plus se laisser marcher impunément sur les pieds. Ils ont donc sorti la grande artillerie. Contrairement aux militaires, eux n’ont pour seule arme que la chose qu’ils savent manier le mieux, la musique. C’est à un vrai duel musical qu’il est donné de voir ces jours-ci. Dénommé ‘’clash’’ cette forme d’opposition par le biais de la musique connaît un grand succès chez les rappeurs américains. En début de semaine, le Tchèkôrôba, Debordeaux lançait une chanson des plus virulentes, sortie du laboratoire de Bébi Philippe (arrangeur) à la face de son ex-copain et certains managers. Intitulée ‘’Opa la nation’’, l’auteur d’ « American soldier » roue de coups verbaux son rival, sans pour autant le nommer. « Trop de gens qui ne pensent qu’à raconter n’importe quoi sur moi. (…) Cette mélodie pour juste dire que j’en ai ras le bol », commence-t-il par annoncer tout en précisant qu’il a la tête sur les épaules. «La souffrance, je l’ai connue. Je suis le fils du pauvre, je le reconnais. Je galère toujours. Je me bats, mais les gens sont jaloux de ma bataille », confesse-t-il. A ceux « qu’il a blanchis et qui ne le reconnaissent pas », Debordeaux prédit que le jour de leur soif, ils seront servis à la fourchette. Avant de se plaindre de ceux qui le comparent, à il « ne sait qui ». « Comment peut-on comparer le créateur à la créature », s’offusque-t-il. « Je suis le Dj, se dissuade-t-il, qui fait peur à celui qui vous fait peur ». Un tir qui, sans aucun doute, a fait mouche. Du berger à la bergère, le fils de Tina Glamour directement touché, est rentré en studio deux jours plus tard chez Champi Kilo. Pour, semble-t-il, « remettre les pendules à l’heure ». ‘’Le commandant Zabra’’ (c’est son nouveau pseudo) n’a pas porté de gang sur le titre « reste tranquille Ratanplan (nom du chien de Lucky Luke)». Et les injures, dont nous nous gardons de faire l’écho, sont au-delà du rationnel. Afin de montrer à son ex-compagnon que c’est lui qui l’a amené à la musique et qui est à l’origine de son succès, Yôrôbô 12.500 Volts, rappelle plusieurs actes de générosité en faveur de son ami. « Quand ton père t’a mis dehors, tu m’as dit Arafat je ne sais pas où aller je veux vivre avec toi (…)», révèle le créateur du Kpangor. Puis, il lance cet appel à son rival : « Debordeaux Leekunfa, avant de te comparer à moi, il faut grossir d’abord. Tu dis avoir des millions, grossis, roule dans de ‘’’vraies voitures’’. Parce qu’actuellement, tu ressembles à Ratanplan, le chien ». Arafat ne manque pas de rappeler son palmarès musical. « J’ai rempli le Palais de la culture, j’ai été nominé aux Koras et Mtv Awards », se vante-t-il. Une occasion de crier sa suprématie à qui doit l’entendre. « Cela fait quatre ans que je suis au pouvoir. La seule personne qui peut me détrôner s’appelle Jésus-Christ », conclut-il. Non sans rappeler que pour Debordeaux aussi, « seul Dieu a le dernier mot ». Vu la facilité avec laquelle ces chanteurs créent, les prochains jours s’annoncent sous haute-tension musicale. Affaire à suivre…
Sanou A.
C’est la guerre. Debordeaux Leekunfa et Arafat Dj ont décidé d’en découdre une bonne fois pour toutes. Chacun des disc-jockeys (Dj) du coupé-décalé ne compte plus se laisser marcher impunément sur les pieds. Ils ont donc sorti la grande artillerie. Contrairement aux militaires, eux n’ont pour seule arme que la chose qu’ils savent manier le mieux, la musique. C’est à un vrai duel musical qu’il est donné de voir ces jours-ci. Dénommé ‘’clash’’ cette forme d’opposition par le biais de la musique connaît un grand succès chez les rappeurs américains. En début de semaine, le Tchèkôrôba, Debordeaux lançait une chanson des plus virulentes, sortie du laboratoire de Bébi Philippe (arrangeur) à la face de son ex-copain et certains managers. Intitulée ‘’Opa la nation’’, l’auteur d’ « American soldier » roue de coups verbaux son rival, sans pour autant le nommer. « Trop de gens qui ne pensent qu’à raconter n’importe quoi sur moi. (…) Cette mélodie pour juste dire que j’en ai ras le bol », commence-t-il par annoncer tout en précisant qu’il a la tête sur les épaules. «La souffrance, je l’ai connue. Je suis le fils du pauvre, je le reconnais. Je galère toujours. Je me bats, mais les gens sont jaloux de ma bataille », confesse-t-il. A ceux « qu’il a blanchis et qui ne le reconnaissent pas », Debordeaux prédit que le jour de leur soif, ils seront servis à la fourchette. Avant de se plaindre de ceux qui le comparent, à il « ne sait qui ». « Comment peut-on comparer le créateur à la créature », s’offusque-t-il. « Je suis le Dj, se dissuade-t-il, qui fait peur à celui qui vous fait peur ». Un tir qui, sans aucun doute, a fait mouche. Du berger à la bergère, le fils de Tina Glamour directement touché, est rentré en studio deux jours plus tard chez Champi Kilo. Pour, semble-t-il, « remettre les pendules à l’heure ». ‘’Le commandant Zabra’’ (c’est son nouveau pseudo) n’a pas porté de gang sur le titre « reste tranquille Ratanplan (nom du chien de Lucky Luke)». Et les injures, dont nous nous gardons de faire l’écho, sont au-delà du rationnel. Afin de montrer à son ex-compagnon que c’est lui qui l’a amené à la musique et qui est à l’origine de son succès, Yôrôbô 12.500 Volts, rappelle plusieurs actes de générosité en faveur de son ami. « Quand ton père t’a mis dehors, tu m’as dit Arafat je ne sais pas où aller je veux vivre avec toi (…)», révèle le créateur du Kpangor. Puis, il lance cet appel à son rival : « Debordeaux Leekunfa, avant de te comparer à moi, il faut grossir d’abord. Tu dis avoir des millions, grossis, roule dans de ‘’’vraies voitures’’. Parce qu’actuellement, tu ressembles à Ratanplan, le chien ». Arafat ne manque pas de rappeler son palmarès musical. « J’ai rempli le Palais de la culture, j’ai été nominé aux Koras et Mtv Awards », se vante-t-il. Une occasion de crier sa suprématie à qui doit l’entendre. « Cela fait quatre ans que je suis au pouvoir. La seule personne qui peut me détrôner s’appelle Jésus-Christ », conclut-il. Non sans rappeler que pour Debordeaux aussi, « seul Dieu a le dernier mot ». Vu la facilité avec laquelle ces chanteurs créent, les prochains jours s’annoncent sous haute-tension musicale. Affaire à suivre…
Sanou A.